Holmes (1854/1891?), tome 5 : Le frère aîné

Décidément, cette saga reste toujours dans les hauteurs niveau scénario et dessin !

Niveau délai d'attente entre deux albums aussi puisque le tome 4 datait d'octobre 2015, pour une série entamée en 2006.

Le jeu en vaut-il la chandelle ?

OUI car comme je vous le disais, les dessins sont exécutés de main de maître, les couleurs changent selon que nous sommes dans le présent ou le passé (gris/sépia) et le scénario est des plus relevé.

Là, on est arrivé à un tournant majeur dans l'Histoire de Sherlock Holmes, on sent que l'on va entamer bientôt le final et la théorie proposée par les auteurs est plausible, crédible, bien amenée et les personnages font des choix tels qu'ils auraient pu les faire dans la réalité littéraire.

Pas de truc folklorique, pas de choses folles ou capillotractées. Non, ici, tout est maîtrisé, pensé, pesé et les auteurs s'appuient toujours sur des faits plausibles sans jamais sombrer dans le futile.

Le scénariste sait comment jouer avec le présent et le passé, il alterne les phases avec brio afin de tenir le lecteur en haleine et ne pas faire retomber le suspense. le choix des personnages est bien pensé et leurs comportements sont en adéquations avec ce que l'on sait d'eux, sauf pour les parents de Holmes, mais là, ils ont le champ libre tout en restant dans la cohérence de gens issus de la petite bourgeoisie.

Les dessins sont eux-aussi maîtrisés, les couleurs donnant en alternance des tons chauds (sépia) ou froid. On ne s'en lasse pas de les regarder, même après la lecture de l'album.

Anybref, tout est millimétré dans cet album et dans cette saga, c'est riche au niveau scénaristique comme au niveau des dessins et des coloriages.

Une saga qui met en scène ce qui se passe après la mort de Holmes dans les chutes, le 4 mai 1891 (et pas le 4 mars comme vu dans des résumés), qui explore son enfance, les secrets de famille, le tout sans jamais sombrer dans le grand n'importe quoi.

Un must qui n'a qu'un défaut… Non deux… L'attente entre deux albums et la hauteur de ces albums qui vous obligent à les ranger dans des étagères à part puisqu'ils sont plus hauts que ceux des éditions Soleil.

Mais tout ça est plus que pardonnable au vu de la qualité de cette série.

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Avant de débuter cette lecture, pour en décupler le plaisir, il est fortement recommandé d'avoir visionné l'épisode spécial L'abominable mariée de la série Sherlock produite par la BBC. Ecouter la bande son (de la série ou de l'épisode) renforcera encore l'immersion.

Ce cinquième volume débute après une attente de quatre longues années. Et en quatre ans, force est de constater qu'il ne s'est pas passé grand-chose. Wiggins poursuit sa filature pendant que le Docteur Watson et son épouse Mary, restent au chevet d'un contact qui se révèle précieux. Les auteurs semblent pourtant sacrifier à cette mode qui consiste à faire longuement patienter le lecteur, sans lui fournir de résumé.

La lecture des albums précédents est donc fortement recommandée d'autant plus que l'album fera de nombreux liens avec ce qui précède. Dans la lignée du précédent volume, les auteurs s'intéressent désormais à un autre personnage, lié à Violet : Mycroft !

Si nous découvrons ici un Sherlock jeune, rebelle, enthousiaste et même artiste (ce que l'on savait déjà) c'est bien, comme l'indique le titre, le grand frère, qui retient toute l'attention. Celui-ci jouera ici un rôle qui lui correspond tout en étant radicalement différent de ce que l'on aurait pu apprendre du personnage (surtout lorsqu'on connaît l'aversion du grand Arthur Conan Doyle pour la cause ici développée). Pour autant Sherlock n'est pas oublié : ses apparitions sont toujours les bienvenues et les auteurs nous livrent une piste sur l'origine de sa célèbre addiction.

L'intrigue est passionnante et révèle de belles surprises. Elle donne clairement envie de découvrir la suite qui s'annonce des plus palpitantes. Il s'agira d'ailleurs du dernier album annoncé…

Le temps aura également été mis à profit pour nous gâter en terme de dessins. Si le scénario révèle de belles surprises, l'image est clairement époustouflante, sublime, d'une précision rarement atteinte. Chaque case est un petit tableau de maître dans lequel il est facile de se perdre dans la finesse des détails.

Autant le reconnaître : cet album est un chef d'oeuvre qui doit être apprécié à sa juste valeur !

L'attente entre la sortie de chaque albums de cette série est démesurée ! Savent-ils ces auteurs que je n'en peux plus et que je veux connaître la clé de l'énigme ? Ils s'en fichent et ils ont raison de prendre leur temps car leur travail est en tout point remarquable.

Les dessins de Cécil sont une fois de plus sublimissimes : on pourrait passer des heures à observer chaque cases tant il y a de détails. Je suis une nouvelle fois bluffée par le talent de cet illustrateur.

L'histoire évolue très vite dans cet opus : on en apprend plus sur Mycroft et Sherlock Holmes et surtout sur leur mère. Les pièces de l'échiquier se mettent en place et le dénouement qui se profile fait froid dans le dos.
Luc Brunschwig nous offre un vrai scénario de polar, très cinématographique : c'est du nanan !

J'aspire à lire le dernier tome mais ce n'est pas demain la veille ! Je vais prendre mon mal en patience en relisant la série en intégralité... et aussi le canon holmésien, cela va de soi ;-)

Cela faisait longtemps que j'attendais de pouvoir lire cette suite.
Nous retrouvons Watson et Mary avec Madame Bannister qui continue de leur relater l'histoire de l'enfance de Sherlock. Nous apprenons que la mère de Sherlock et Mycroft était en lien avec Karim Marx. Cette alliance sur la vision futur de la société et de la place des femmes à eu des conséquences désastreuses sur l'adolescence du célèbre détective.

Tout comme les 4 premiers volets, nous sommes embarqués par les très beaux dessins et ambiances qu'instaurent le choix des couleurs. L'intrigue est bien ficelée et inattendue.
J'espère que nous n'attendrons pas plusieurs années avant d'avoir le 6eme volet qui doit clore l'histoire comme nous avons du le faire pour celui-ci.

Après avoir emprunté à la bibliothèque les quatre premiers tomes de Holmes, et avoir appréciée ce début d'histoire, j'ai décidé de lire le tome V, dans l'espoir d'en apprendre davantage sur Sherlock Holmes. J'ai été un peu déçu par le deuxième tome, je m'attendais à plus de révélations, l'enquête à au final très peu avancé. J'ai également été déçu par le troisième tome, parce que je me suis un peu perdu dans l'histoire… Mais j'ai vraiment apprécié le quatrième tome et ce tome-ci, car j'ai trouvé qu'enfin, nous avions des rebondissements et que l'histoire a bien avancée !

Ce tome comprend les chapitres 7 et 8, qui sont un mélange de passé et de présent. Il est centré sur l'enfance de Sherlock et de Mycroft. L'ancienne nourrice de Sherlock, Cordelia Bannister, raconte au Dr. et Mme Watson, comment Mycroft a enquêté sur Violet étant jeune, et les répercutions que cela va avoir sur leur famille. Je n'en dirais pas davantage pour ne pas gâcher le suspense ou spoiler l'histoire.

Comme pour les précédents tomes, les dessins sont vraiment très beaux, personnellement j'ai adoré, que ce soit les visages ou les décors ils sont splendides !

A quand le prochain tome ? Il nous faudra encore patienter avant que l'enquête continue, et que nous apprenions enfin le dénouement de cette histoire.