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Urban tome 3 sur 5
EAN : 9782754809955
56 pages
Futuropolis (11/09/2014)
4.31/5   48 notes
Résumé :
Sur 300 000 hectares, avec deux niveaux d'accès et près de 18 millions de visiteurs quotidien, Monplaisir est le plus grand parc d'attraction de la galaxie ! Mais Monplaisir n'attire pas que des visiteurs en mal de divertissement, de nombreux voleurs y viennent pour tenter leur chance. Et, parce que tout se finit en jeu dans ce parc, les arrestations sont filmées en direct et font l'objet de paris. Zachary Buzz vient justement d'intégrer la brigade des Urban Interce... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Pour remettre dans le contexte, j'avais acheté à l'époque la première mouture de Urban, lorsque la série s'appelait encore Urban Games. A l'époque, Luc Brunschwig apparaissait comme un des meilleurs scénaristes de la nouvelle génération franco-belge, poussé par les succès (plus critique que public) du pouvoir des innocents et de l'esprit de Warren. Ce premier tome détonnait et promettait: au fil des 80 planches, on voyait se déployer un univers qui promettait quelques jolies choses, et l'album se finissait sur un cliffhanger qui donnait un gros air de revenez-y. Puis, plus rien. le dessinateur, dont c'était le premier album, en était sorti lessivé physiquement, mentalement et financièrement. Il quitta le monde de la bande dessinée et le série s'arrêta là. Luc Brunschwig promettait vouloir continuer, mais sans doute troublé par le sort du dessinateur et d'autres priorités, la série est restée longtemps en sommeil, jusqu'à ce qu'elle soit rébootée chez Futuropolis. Reprise de zéro avec un nouveau dessinateur. Et dès la sortie, Luc Brunschwig a poussé un cri d'alarme sur le forum d'en face, effrayé par le chiffre extrêmement bas de mise en place (de mémoire, 5000 pour un tirage entre 12.000 et 15.000 exemplaires). de fil en aiguille, la série devint une sorte de fétiche pour BDGest et elle a pû profiter d'un bouche-à-oreille flatteur et du soutien de quelques libraires qui lui ont permis de bien se défendre et de pouvoir continuer.
Depuis, le sujet "Urban" sur BDGest est très occupé par le dessinateur et par une horde de fans qui s'enthousiasment à chaque occasion. Il y a sans doute un effet d'exagération pour "remercier" le dessinateur de sa (sympathique) présence. Mais au final, à voir les avis sur la série, on pourrait croire qu'il s'agit d'un des plus grands chef d'oeuvres de la bande dessinée depuis les peintures rupestres de Lascaux.
Mouais, c'est une des rares séries que je suis, d'un côté parce que, dans le genre, elle n'est pas mal foutue, mais aussi pour essayer de comprendre le pourquoi de cet engouement.
Au dessin, Roberto Ricci réalise un beau travail, tout-à-fait dans le style ce qu'on attend pour ce genre de récit. Mais en plus, il s'applique à multiplier les détails et références dans ses planches. Cela donne un aspect ludique assez amusant de partir à la chasse aux oeufs dans les planches.
Le scénario de Brunschwig, quant à lui, repose sur le principe d'un parc d'attraction géant, genre de Disneyworld hypertrophié, qui sert de défouloir/récompense pour une humanité exploitée. Chacun rêve d'y aller, de profiter des plaisirs que promet Monplaisir à tous, quel que soit son âge où ses envies. Sauf que derrière la façade, la réalité est toute autre. Trajectoires brisées, ambiance thriller hi-tech et crimes pervers sont au menu. Rien de fondamentalement neuf. Sans spoiler, on retrouve des schémas narratifs ultra-connus, mais pas mal traités. En fait, Urban rappelle les bonne séries du label série B de Delcourt. Elle en paraît un peu déplacée dans le catalogue futuropolis et un peu datée. Ni un chef d'oeuvre, ni un navet. Une série pas mal balancée, pour qui aime ça. Je ne suis qu'à moitié client, mais je ne désespère pas de comprendre les raisons de l'enthousiasme des fans.
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Alors que Zack s'apprêtait à mettre la main sur le criminel qu'il traquait, Monplaisir est victime d'une terrible panne d'électricité entraînant accidents et centaines de mort. Un peu partout c'est la panique, on parle de terrorisme...

L'histoire prend un véritable tournant. Un tournant qui part dans une bonne direction. Cela donne un nouveau souffle. Bien sur c'est le lancement (au bout de trois tomes me direz-vous) du coup on se retrouve avec plus de questions que de réponses. Une bonne évolution avec des personnages qui prennent de l'épaisseur. On connaît un peu plus leur histoire personnelle, aucune n'est toute rose, ce qui permet de s'y attacher plus.

Les dessins sont toujours incroyables. En détails, en précision, en couleur pastelles.
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On entre dans le temps de la désillusion. Ce n'est plus l'époque grandiose d'un futur parfait, ou presque, ùu la science est au service des loisirs (mais on en avait déjà quelques preuves dans le tome précédent). le drame s'est joué, notre héros "revient sur terre", même s'il n'en etait pas trop loin, et s'identifie reellement a son héros imaginaire et redresseur de torts. L'intrigue se mêle, s'intensifie et les personnages prennent enfin un peu d'épaisseur.

Le dessin est toujours aussi époustouflant et riche en détails. La couleur toutefois légèrement moins pêchue qu'au début , ce qui est dommage mais pas essentiel.
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La fin du tome précédent abandonnait non seulement le lecteur sur un « cliffhanger » de format, mais livrait surtout un message important : Luc Brunschwig ne compte à nouveau pas ménager ses personnages !

À l'aide d'une narration toujours aussi experte, distillant ses flash-backs avec précision et parcimonie, mon scénariste préféré apporte un nouvel éclairage sur certains de ses protagonistes, dont Ishrat et Springy Fool. Si l'histoire de cette jeune fille couverte de tatouages commerciaux nous est enfin révélée, c'est l'homme habillé en lapin blanc que Brunschwig choisit de placer sous ses projecteurs. En revenant sur son passé et sur la genèse de Monplaisir, il montre le vrai visage de l'homme qui anime cette cité à l'apparence idyllique. Un portrait qui n'a rien de vraiment reluisant…

L'éclairage apporté aux personnages se fait néanmoins dans la pénombre car la ville de tous les plaisirs est victime d'un attentat qui a provoqué une gigantesque panne électrique. Cette coupure générale plonge non seulement la mégapole dans un chaos total, mais contribue surtout à une mise à nu de toute la superficialité de cette société accro à la téléréalité, construite sur des inégalités sociales et donnant à l'argent le pouvoir de l'illusion du bonheur. Après avoir livré les regards innocents de Zach et du jeune Niels sur ce gigantesque parc d'attractions, l'auteur fait maintenant tomber les masques et les décors, laissant ainsi entrevoir toute la noirceur des coulisses peu glamour de ce paradis artificiel dorénavant privé de paillettes. Les effets de la panne d'électricité se font d'ailleurs également ressentir en dehors de Monplaisir, où le scénariste nous réserve aussi quelques rebondissements surprenants, qui donnent envie de découvrir la suite au plus vite.

Mais, ce sera pour le prochain tome, assez de révélations pour cette fois-ci, il est temps d'éteindre à nouveau la lumière, de refermer l'album… la lumière fût, mais ce qu'elle dévoila n'était que noirceur… assez d'émotions pour aujourd'hui… merci Luc !

Hola ! Attendez ! Rallumez ! J'ai oublié de vous parler du truc le plus important de cet album : Roberto Ricci ! Je vous ai déjà souvent dit que les planches de l'artiste transalpin sont à flinguer, que le travail minutieux qu'il réalise au niveau de l'architecture et des décors force mon admiration et qu'il parvient à plonger ce monde fait de néons, de paillettes et de couleurs dans une ambiance oppressante, tout en distillant la noirceur qui anime les coulisses de cet univers enjôleur. Et bien, il a fait encore plus fort lors de cet album. S'il profite comme d'habitude de ce monde costumé, qui met gratuitement des milliers de déguisements à la disposition de ses visiteurs, pour truffer ses planches de nombreux clins d'oeil savoureux, il a cette fois eu la gentillesse d'intégrer mes enfants dans une des cases. Ainsi, page 53, vous pouvez découvrir Iben et Alec déguisés en Mega Mindy et Mega Toby, pour le plus grand bonheur de leur papa. Grazie mille Roberto !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Une belle série, un univers très bien dessiné par Roberto Ricci. Une planète Parc d'attraction avec son lot de criminalité, on suit Zachary Buzz, un des agents de sécurité, on a droit à des robots qui semblent se détraquer, l'I.A. centrale qui gère l'ensemble, est diabolique et en même temps on ne peut s'empêcher d'admirer son ingéniosité. C'est vertigineux et pourtant très réaliste.
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critiques presse (3)
BullesEtOnomatopees
29 septembre 2014
Dès les premières planches, l’ambiance, les dialogues, la construction narrative et l’originalité de cet univers m’ont littéralement transportée jusqu’à ce que je me sente complètement imprégnée de cette histoire. Et plus on avance plus le scénario s’intensifie.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BDGest
12 août 2014
Roberto Ricci réussit à nouveau une performance incroyable. D’un côté, sa précision et son sens du détail incarnent l’univers d’Urban. La colorisation – à laquelle participe Giovanna Niro – se révèle tout aussi prégnante.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
29 juillet 2014
Ce troisième volet est un très bon récit, touchant et qui donne envie de poursuivre l'enquête pour découvrir la vérité ! Urban est une bande dessinée indispensable à découvrir, si ce n'est déjà fait, sans plus attendre !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
-Monsieur Fool est un homme très généreux mais c'est un homme coupé de la vie réelle...qui n'a pas du tout confiance en ses talents pour rentrer en contact avec ses semblables...
-Je ne suis pas sure de vous comprendre, monsieur.
-Cet homme bosse tout le temps, Ishrat... Parfois 21 heures par jour. Son cerveau gère sans arrêt 5 à 6 idées ahurissantes auxquelles la plupart des gens pigeraient que dalle. Des idées qu'il met en application à l'aide d'un système informatique qui constitue la plupart du temps sa seule et unique compagnie. Pourtant Fool est comme toi ou moi... de temps en temps il a besoin de retrouver un peu de chaleur et de contact avec une créature vivante.
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Un crime impuni de notre vivant est un crime impuni à jamais !!!
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