L'éternité, Livie, l'éternité !

Ouvrage reçu lors de la dernière opération Masse Critique, je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les éditions Auzou pour l'envoi de cet ouvrage.

Jules a dix-sept ans et Livie également. Ils se sont rencontrés à Rome et ensemble, décident de visiter cette ville magique autrement. Conseillés par Marie-Ève, la vendeuse de la "libreria", ils décident de se lancer, ouvrage de Suétone an main, à la découverte des lieux sanglants de Rome, non pas ceux d'aujourd'hui mais ceux qui ont marqué l'empire romain. Une manière comme une autre de visiter la ville, certes un peu macabre mais au cours de laquelle le lecteur révise ses cours d'Histoire au travers des drames qui ont marqué l'Empire romain. Entre un père absent pour Jules et une mère qui a disparu du paysage pour Livie, ces deux adolescents sont connectés : ils se comprennent, s'aiment déjà mais habitant dans des pays différents, ils décident de ne pas se faire de promesse et de profiter de ces quelques jours qui leur sont accordés ensemble. Jules et Livie, deux noms qui ramènent nos deux protagonistes dans cette Histoire antique : leurs prénoms sont liés à cette histoire romaine, faute de véritable vacances romaines car sur la route ils croiseront un autre personnage clé, bien vivant : Monsieur Gianni. Ce dernier leur fera partager son histoire, lui qui s'occupe régulièrement d'un chat des rues, est loin d'être tranquille avec la vie. Son fils veut le pousser à vendre ses oliviers dans le Sud pour qu'il puisse payer ses dettes de jeu. Mais est-ce vraiment l'unique raison ? La belle Francesca, guide touristique un peu escroc sur les bords que nos deux jeunes amoureux rencontrent sur leur chemin serait-elle aussi blanche qu'elle le prétend dans cette affaire ? Jules ne le croit pas et Livie non plus et ensemble ils décident d'enquêter sur ce mystérieux fils et le lien qui pourrait le relier à Francesca ? Que vont-ils découvrir et arriveront-ils à sauver Monsieur Gianni de cette histoire qui le conduirait à sa propre perte ?

Un roman où la vraie vie finit par rattraper celle que l'on découvre uniquement dans les livres. Avec une écriture un peu hachée et un mélange d'italien et de latin entremêlés au français, j'avoue avoir eu un peu de mal au départ à me plonger dans cette lecture mais une fois la machine en marche et avec le recul, j'avoue avoir passé un agréable moment avec cette dernière. Quand les histoire se mêlent à L Histoire (en plus, une période qui m'a toujours passionnée), je ne pouvais que me laisser charmer et ne peux donc que vous recommander cette lecture !

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique, intriguée par le titre.
Une fois reçu, la 4e de couverture m'a déjà refroidie mais soit, je me suis lancée dans cette lecture courte.
Pour résumer les problèmes de ce livre, je pense qu'il faut se focaliser sur le rythme.
L'auteur n'a ou ne prend le temps de rien. En à peine 160 pages, il veut développer deux personnages principaux à un moment-clé de leur vie ainsi que plusieurs personnages secondaires et deux intrigues qui s'entremêlent. le tout dans un environnement foisonnant, Rome.
Autant vous dire que l'exercice n'est pas possible à mon sens lorsqu'on choisit l'angle réaliste. Les personnages sont esquissés, on ne peut pas s'attacher à eux, donc on glisse sur l'intrigue et sur ce qui leur arrive sans y entrer plus que cela. On se limite à des clichés, des croquis de personnages. L'amour entre eux, qui est le thème central à du roman d'après moi, prend la forme d'un coup de foudre pour gagner du temps. Même là quelque chose d'intéressant pourrait en sortir, faire en sorte de mettre les jeunes-gens face au hiatus entre attentes et réalité ou leur faire découvrir quelque chose de plus charnel rapidement. Il n'en est rien et c'est l'aspect le plus décevant pour moi. Si je lis une romance, soit je veux voir l'impact des sentiments sur les personnages mais ici impossible puisqu'on ne les connait pas ; soit je veux voir en quoi ces sentiments s'entrechoquent avec le monde qui les entoure. Ici aussi, c'est une déception, pour l'auteur c'est immuable, inébranlable, non négociable on restera donc sur un coup de foudre et quatre jours tout juste de fréquentation.
Les révélations finales n'apportent aucune profondeur à aucun personnage, on glisse juste de cliché en cliché.
Je comprends le défi d'écrire pour la jeunesse, vraiment. Car il s'agit à mes yeux de non seulement parler à la tranche d'âge visée mais en plus de pouvoir apporter à toutes les tranches d'âges supérieures. Ici c'est impossible, même en lisant ça à l'âge-cible de 17 ans j'aurais trouvé ce récit bourré de facilité. Et, quand bien même il s‘adresserait à des « petits lecteurs », l'origine sociale des héros les rend insipides et impossible à s'identifier (même pour moi, adulte lectrice je les trouvais sans intérêt alors imaginez l'impression que cela peut faire du point de vue encore plus incisif d'adolescents). Quelle empathie ou connexion espère-t-on créer pour nous avec de tels personnages si mal définis par la suite ?
Bref, pour résumer un problème d'ambition et de longueur de roman, à mon sens. Soit il fallait faire quelque chose de plus épuré voire onirique en gardant des ingrédients : amour immédiat, jeunesse, Rome, que sais-je. Soit il fallait se donner les moyens ; développer le style et faire en sorte que l'on puisse s'attacher aux protagonistes, croire en l'intrigue et en leurs intérêts personnels. On parle quand même de Rome, de pseudo-enquête historique au milieu d'une histoire mafieuse des temps modernes.
Un échec que je ne recommande à personne, il y a bien d'autres romans « jeunesses » qui méritent une découverte.

Je tiens à remercier Babelio pour les masses critiques qui nous permettent de découvrir des auteurs, des romans, ainsi qu'aux éditions Auzou d'y participer.

J'avais été attirée par la première de couverture lors de la masse critique : la photographie était belle, le titre et l'écriture raffiné et le résumé plutôt intriguant donc je m'étais lancée. À la réception, j'ai pu confirmer qu'il s'agissait d'un beau livre et d'une très belle photographie.

Malheureusement, les aspects positifs vont s'arrêter ici. En effet, j'ai vraiment eu de grandes difficultés à lire ce livre. La cause ? le style de l'auteur, très particulier, décousu. Je me dis que c'est certainement un problème générationnel du coup, que ce roman s'adresse peut-être à des lecteurs plus jeunes que je ne le suis. Possible, fort probable.

Mais, en plus du style qui m'a posé problème, je n'ai pas trouvé l'histoire transcendante. En plus d'être improbable, elle est évidente : qui n'a pas deviné que Livie était vraiment malade ? . En plus, tout est survolé, rien n'est approfondi et je trouve cela dommage.

Un choix littéraire me direz-vous et je vous l'accorde, mais ce n'est pas un choix qui me correspond dans mes choix de lecture.

En somme, pour apprécier cette lecture, il faut certainement être jeune (adolescent) et apprécier les styles particuliers qui survolent l'histoire plutôt que d'aller en profondeur.

« Je m'appelle Jules. J'ai dix-sept ans et je suis amoureux pour la vie. Ce matin de juillet, elle est entrée dans la libreria Stendhal à Rome où je m'incruste depuis le début des vacances, avec juste le bruit doux de son sourire et j'ai oublié aussitôt quelle page je lisais, quel livre. » Avec Livie, c'est le nom de la jeune fille, Jules part explorer Rome en suivant un thème précis : les meurtres antiques.

L'avis de Lauralie, 14 ans : Un roman original dont l'attrait principal repose sur ses contradictions. La légèreté du style, haché et familier, peut tout d'abord surprendre, mais au fil de la lecture elle s'oppose de façon intéressante à la pureté des sentiments du jeune couple. J'ai particulièrement apprécié les nombreuses comparaisons littéraires, cinématographiques et historiques (notamment la passion du jeune narrateur pour l'antiquité et le latin...) qui ponctuent sans cesse les pérégrinations des deux amoureux. La fin du récit est émouvante et la dernière phrase illustre bien ce mélange de légèreté et de profondeur des sentiments : “L'éternité c'est pas toujours très long. Et quand bien même, j'ai le temps…” Un moment de lecture au charme déroutant, dont je regretterai seulement le style excessivement oralisé.

L'avis de la rédaction : Rome, meurtres, cinéma et chantage : ce roman est un cocktail explosif ! le problème, c'est qu'en moins de deux cents pages, ces thèmes ne sont qu'esquissés. Je ne m'attendais pas à ce qu'un ado fasse un diagnostic fiable des malaises de Livie, mais c'est quand même étrange (et dangereux !) qu'il ne voie pas la gravité de la situation.

Je remercie les Éditions Auzou pour cette lecture. Ce livre a de prime abord un titre vraiment intrigant. Pourtant, au début de l'histoire, j'ai vraiment eu du mal à rentrer dedans. Mais on est loin de s'attendre à ce qui se passe tout du long de ce roman ! Beaucoup d'émotions sont au rendez-vous.

Jules à 17 ans et il a le coup de foudre pour Livie dès le premier regard. Il est à Rome pour les vacances et cette fille également. Il est Parisien, elle est Belge. En discutant ensemble, ils se rendent rapidement compte qu'ils ont énormément de point commun.

Étant tous les deux enfants uniques et ne sachant pas quoi faire de ces vacances. Ils décident de passer le temps à leur manière. Ils vont visiter ensemble, tous les lieux d'assassinat antiques. Vachement étrange comme activité pour des jeunes de leur âge. Surtout avec une fille qui vous plaît. Mais c'est ce qu'ils vont faire.

Autant, j'ai vraiment eu du mal à lire le livre au départ, malgré le fait qu'il soit court. J'avais beaucoup de mal avec le style d'écriture de l'auteur. Il me perdait. Je trouve son style particulier, du coup, comme je n'y suis pas habituée, j'ai dû prendre plusieurs chapitres pour m'y faire et donc réussir à rentrer dans l'histoire.

Pourtant, une fois que j'ai réussi à comprendre le style de l'auteur, on se retrouve rapidement dans une histoire douce et délicate. Même si pour certains l'histoire de Livie et Jules peut paraître rapide, on comprend rapidement les raisons, quand on en apprend un peu plus sur ces deux personnages.

La force de ce livre, c'est clairement Livie et Jules. Ils ont des personnalités vraiment touchantes, mais en plus, ils en cachent bien plus qu'ils ne laissent paraître. Des lourds secrets les entourent et c'est justement ce qui rend leurs personnages si émouvants !

En bref, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette lecture courte au départ à cause d'un style d'écriture de la part de Michel Quint que je trouvais plutôt atypique (par rapport à mes lectures habituelles). Pour autant, ce roman a un gros point fort qui est celui de ces deux personnages principaux. Ils sont bourrés d'émotions, ce qui les rend attachants et captivants !
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