Tous toxiques, tous victimes ?

Trop descriptif pour moi; il manque une vraie réflexion, à commencer par une définition "juste" de la toxicité, de la victimisation qui permettrait de ne pas répondre "oui" sans surprise au titre énoncé. Je n'ai pas d'idée préconçue à ce sujet, mais considérer que dès que l'autre nous rend inconfortable, c'est qu'il est toxique et qu'on est victime, je crois que "mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde". Ne pas définir correctement la notion de toxicité ou de victime donne l'autorisation à tout un chacun de s'en réclamer même lorsque ce n'est pas justifié. Il aurait peut-être fallu commencer par là. Cela aurait peut-être permis au lecteur de prendre des distances par rapport à ce que la société projette et tend parfois à nous faire croire. Et éviter des amalgames qui créent une certaine confusion. Il en résulte un flou pas si artistique que ça, qui ne m'a pas appris grand chose que je ne savais déjà, et une réflexion qui ne m'a pas parue plus éclairée que la mienne, même si elle est plus documentée. le style contient une certaine véhémence, semble tout critiquer, ce qui m'a dérangée. Les situations abordées sont suffisamment générales pour qu'on puisse leur faire dire tout et son contraire, il manque des exemples précis. En bref, cette lecture n'a rien changé en moi.