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Thierry Piélat (Traducteur)
EAN : 9782258085244
464 pages
Presses de la Cité (12/05/2011)
3.58/5   48 notes
Résumé :
L'inspecteur Sonchaï Jitpleecheep est chargé d'enquêter sur un meurtre sanglant commis dans un quartier chaud de Bangkok.
Frank Charles, célébrissime réalisateur de Hollywood, a été assassiné de manière barbare : l'homme a été éventré, trépané, et une partie de son cerveau a semble-t-il terminé dans l'estomac de son agresseur. Même si la résolution de cette affaire spectaculaire pourrait lui valoir une promotion, Sonchaï a d'autres soucis en tête. Voilà des m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
"Nous vivons à une époque de psychose imposée." C'est ainsi que débute "Le parrain de Katmandou" de John Burdett et c'est avec un sourire amusé que je referme ce titre. Sourire qui ne m'a pas quittée durant toute cette lecture. Pas le sourire béat de celui qui est tout metas (la bonté aimante) mais plutôt le sourire du lecteur qui a passé un bon moment. Parce que l'inspecteur Sonchaï Jitpleecheep, malgré ses questionnements, malgré sa morale à 50% farang et ses superstitions à 50% de Thaï, à cheval sur deux cultures, a su remplir sa mission. Sonchaï sera sur une grosse enquête: le meurtre d'un riche réalisateur américain et en parrallèle devra donner son âme au diable c'est-à-dire à Vikorn son supérieur corrompu. John Burdett, malgré un ton léger et dérisoire, nous parle ici de réfugiés tibétains au Népal, des Chinois envahisseurs du Tibet, des gens d'affaires de Bangkok ou de Hong Kong, de la corruption , des marchés de la drogue où il fait une analogie intéressante avec les guerres de l'opium, des moines sinon des lamas qui envahissent les âmes et les esprits, des mantras, du bouddhisme, du tantrisme et de notre karma. Pour moi , ce n'était que la deuxième fois que je cotoyais Sonchaï et Burdett et j'ai trouvé que c'était une lecture sans façon, facile et amusante.
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Le parrain de Katmandou est le quatrième volet des enquêtes de Sonchai Jitpleecheep après Bangkok 8, Bangkok Tattoo et Bangkok Psycho. Fils d'une prostituée thaïe et d'un officier américain qu'il n'a jamais connu, cet inspecteur nous fait partager ses méditations philosophiques bouddhistes et ses réflexions sur le fossé culturel entre l'Asie et l'Occident. Burdett a donc créé un personnage hors norme, sorte de schizophrène tiraillé entre le capitalisme et la corruption, d'un côté, et le bouddhisme et la quête de pureté, de l'autre. Un personnage complexe qui va mener son enquête la plus périlleuse, mais aussi la plus palpitante, dans le parrain de Katmandou.
Autant les trois premiers romans se déroulent essentiellement à Bangkok, avec pour toile de fond la dynamique industrie du sexe en Thaïlande et les quartiers chauds de la capitale. Autant celui-ci se déroule à Bangkok mais aussi au Népal. Exotisme garanti !
Sonchaï Jitpleecheep est chargé d'enquêter sur un meurtre sanglant commis dans un quartier chaud de Bangkok. Frank Charles, célébrissime réalisateur de Hollywood, a été assassiné de manière barbare; Mais Sonchaï a d'autres soucis en tête. Voilà des mois qu'il est devenu le consigliere de Vikorn, son patron dans la police et mafieux à ses heures perdues, et qu'il se rend à Katmandou pour acheter de l'héroïne à un lama tibétain charismatique en exil au Népal.
Une pure réussite, un roman noir mené avec une impressionnante dextérité.
C'est une de mes séries policières préférés. Sonchai Jipleecheep est l'enquêteur le plus original que je connaisse :Sonchai Jitpleecheep est à moitié farang, fils d'une tenancière de bordel et d'un GI américain, mais ce dernier point risque de retarder sa promotion dans la police thaïlandaise, où il est détective. Il est également copropriétaire d'un bordel où sa mère, Nong, est la maîtresse de maison. Ce n'est pas un problème pour son patron, le colonel Vikorn, qui a lui-même quelques intérêts pour le moins et qui est en concurrence avec le chef de l'armée, le général Zinna, pour savoir qui peut financer une cargaison d'héroïne de quarante millions de dollars que le gourou de Katmandou de Sonchai veut vendre. Jusqu'à présent. Une exploration des différences entre les orientaux et les occidentaux dans les quartiers les plus minables (enfin, j'espère qu'ils le sont) de Bangkok. Burdett brosse un tableau de la corruption qui est endémique à tous les niveaux de la société et où la drogue et la prostitution sont plus que tolérées. L'épouse et la mère de Sonchai négocient avec le colonel Vikorn pour obtenir une augmentation considérable de son salaire s'il accepte de devenir le "consiglieri de Vikorn"qui a regardé "Le Parrain". Comme si cela ne suffisait pas à éloigner Sonchai des rues, métaphoriquement parlant, il doit enquêter sur le meurtre d'un célèbre réalisateur hollywoodien dont le corps est retrouvé dans un bidonville de Bangkok et il subit en plus une tragédie personnelle. C'est une excellente fiction de genre avec l'enquête sur le meurtre horrible comme fil conducteur. C'est soigné, c'est intelligent c'est sanglant et souvent très drôle. C'est ingénieux. C'est le travail de Sonchai en tant que consiglieri qui fournit la comédie noire qui parcourt le livre. Vous rirez, vous pleurerez peut-être.
Il y a des choses d'une extrême originalité ;Par exemple le binôme et ami du héros qui a été assassiné par serpent interposé dans le premier volume s'est réincarné dans le fils du héros. Ce n'est pas donné comme une hypothèse mais comme un fait . d'ailleurs le jeune garçon en est tout à fait conscient et ces romans sont truffés de ce genre de détails.
LE PARRAIN DE KATHMANDU est un autre morceau d'exotisme délicieusement sombre et en même temps drôle de John Burdett, reliant les fils de la drogue, de la religion et de la corruption officielle avec un esprit mordant. Sonchai est un héros engageant et complexe, troublé par son deuil et la difficulté à concilier ses croyances religieuses avec l'obligation de s'occuper de transactions de drogue; en comparaison.. J'ai hâte de lire les futurs exploits de Sonchai.(2 romans qui suivent)
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L'approvisionnement en héroine peut être crucial dans la lutte pour le pouvoir que se livrent armée et police en Thailande. Or un troisième joueur, du Tibet celui-ci, en promet au plus offrant une quantité phénoménale. C'est la trame de fond de ce nouveau chapitre des enquêtes de Sonchai Jitpleecheep qui sera appellé ici à faire la navette entre ces têtes dirigeantes. Ses convictions sont mises à mal par l'ampleur des dégats potentiels de toute cette drogue en même temps que, du coté spirituel, de nouvelles voies s'ofrent à lui. Pour compliquer le tout, sa rencontre avec une certaine yogi réveillera en lui des élans plutôt réfrénés jusque là. le charme du dépaysement de cette série ne se dément pas, avec un accent dans cet opus sur les croyances bouddhistes et le destin personnel de Sonchai. Je poursuivrai avec ravissement cette immersion en terres inconnues et la découverte d'un mode de pensées bien loin du mien.
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John Burdett fait partie de nos auteurs préférés avec ses polars thaïlandais qui mettent en miroir la rigidité du rationalisme occidental et la profondeur de la sagesse asiatique.
Incompréhension et humour assurés : plaisir garanti ! Et accessoirement, remue-neurones tout aussi garanti.
Nous revoici donc à Bangkok aux côtés de l'inspecteur Sonchaï toujours en quête du nirvana sur la voie de son karma.
Il est toujours secondé par son katoey préféré : même les sexes ne sont pas les mêmes de ce côté-là de la planète, c'est dire si le lecteur occidental obtus et borné (le farang) que nous sommes est profondément désorienté. C'est d'ailleurs ce qui lui plait et le pousse à lire un nouveau roman de J. Burdett.
On retrouve bien sûr le chef de la police, le redoutable Vikorn, qui désormais se prend carrément pour le parrain de la pègre, et qui revoit en boucle le DVD (piraté bien sûr) du film de Coppola.
Pour faire plus vrai que le film, voici donc Sonchaï promu consigliere et chargé d'aller voir du côté du Tibet comment optimiser la filière d'approvisionnement des trafics du chef de la police du parrain.
Voilà qui n'est pas fait pour améliorer le karma du pauvre Sonchaï.
Tout semblait donc réuni à nouveau pour que la magie de Burdett et de Bangkok opère à nouveau.
Sauf que non.
Non, on n'a pas réussi à se laisser embarquer dans cette histoire un peu longuette pas plus que dans cette virée au Népal qui sentait vraiment très fort le guide touristique pour babas cools (largement brocardés par l'auteur, on s'en doute) et le couplet obligé sur les pauvres tibétains opprimés par les affreux chinois.
Pour une fois, la sauce salée-sucrée n'a pas pris et l'on a connu Burdett bien meilleur cuisinier.
Cet épisode aurait-t-il été un peu bâclé ou bien serait-ce (plus inquiétant !) notre propre karma qui prend une tangente trop matérialiste ?
À vous de juger !
Et si par un malheureux et funeste hasard vous n'aviez pas encore entrepris d'améliorer votre sombre et misérable karma par la saine lecture des oeuvres complètes de John Burdett, précipitez-vous sans tarder sur les opus précédents, il est peut-être encore temps avant votre prochaine réincarnation en rat de bibliothèque !


Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
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Le roman le plus abouti de John Burdett

Le parrain de Katmandou est le quatrième volet des enquêtes de Sonchai Jitpleecheep. Fils d'une prostituée thaïe et d'un officier américain qu'il n'a jamais connu, cet inspecteur nous fait partager ses méditations philosophiques bouddhistes et ses réflexions sur le fossé culturel entre l'Asie et l'Occident. Burdett a donc créé un personnage hors norme, sorte de schizophrène tiraillé entre le capitalisme et la corruption, d'un côté, et le bouddhisme et la quête de pureté, de l'autre. Un personnage complexe qui va mener son enquête la plus périlleuse, mais aussi la plus palpitante, dans le parrain de Katmandou. A ce jour le meilleur roman de l'atypique John Burdett.

Autant les trois premiers romans se déroulent essentiellement à Bangkok, avec pour toile de fond la dynamique industrie du sexe en Thaïlande et les quartiers chauds de la capitale. Autant celui-ci se déroule à Bangkok mais aussi au Népal. Exotisme garanti !

Sonchaï Jitpleecheep est chargé d'enquêter sur un meurtre sanglant commis dans un quartier chaud de Bangkok. Frank Charles, célébrissime réalisateur de Hollywood, a été assassiné de manière barbare; Mais Sonchaï a d'autres soucis en tête. Voilà des mois qu'il est devenu le consigliere de Vikorn, son patron dans la police et mafieux à ses heures perdues, et qu'il se rend à Katmandou pour acheter de l'héroïne à un lama tibétain charismatique en exil au Népal.

Une pure réussite, un roman noir mené avec une impressionnante dextérité.

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Ça semble plus conforme à la réalité. Je viens de finir la lecture du commentaire quand je vois Sukum rouge de colère, au bord de la crise d’apoplexie, foncer vers moi, s’attirant des regards désapprobateurs de nos collègues bouddhistes. L’absence de cloison entre les bureaux permet de se préparer à une offensive lancée de loin. J’ai envie de me faire tout petit en le regardant slalomer entre les bureaux et les moniteurs, devant lesquels des flics, la plupart en uniforme, s’efforcent d’établir des priorités parmi les rapports criminels qui arrivent à jet continu. Il est trop thaï pour faire vraiment une scène devant tout le monde, aussi, en arrivant à moi, s’abstient-il de crier et c’est d’une voix sifflante qu’il me dit :
- Espèce d’hypocrite, de trou du cul, tu viens de forcer le patron à te donner l’affaire Hollywood parce que tu as conclu un gros marché de dope je ne sais où le mois dernier et que maintenant il te mange dans la main ! Tu me donnes envie de gerber. Tu ne mérites pas d’être flic. Tu devrais être en taule !
- Allez plutôt répéter cela au colonel Vikorn, Khun Sukum, vous voulez bien ? lui demandé-je à voix basse.
Le voilà maintenant tout penaud et il me fait pitié. Il a tellement envie d’une promotion, de montrer à sa femme et à ses amis qu’il est meilleur que moi en matière de chasse aux criminels, qu’il n’a pas respecté mon deuil, et ce sans même s’en rendre compte. Cela me désole de le voir à ce point sous l’emprise du troisième chakra, qui est la source de l’avidité, de l’agressivité et du besoin de dominer. ‘Je confesse que je le considère souvent comme le chakra farang par excellence, ce qui est terriblement injuste à ton égard ; il suffit de voir comment il est en train de réduire à néant la paix de l’esprit de Sukum et pourtant il n’y a pas plus thaï que lui.) Je soupire, décroche le téléphone, observe ses yeux pendant que je parle à Manny, la secrétaire de Vikorn, notre bête noire à tous.
- Khun Manny, pardonnez ma question, mais est-ce que vous venez d’appeler l’inspecteur Sukum pour lui annoncer qu’on lui a retiré l’affaire Hollywood à mon profit ?
- Oui.
- Veuillez dire au colonel Vikorn que je ne veux pas de cette affaire. Il peut me virer si ça lui chante, mais l’inspecteur Sukum a déjà consacré plus de trois semaines à cette affaire et il a fait du très bon travail.
- Qu’avez-vous dit ?
- Contentez-vous de retransmettre au Vieux ce que je viens de vous dire.
- Vous venez de l’appeler le Vieux devant moi ?
- Oui, allez, faites ce que je vous demande, dis-je avant de raccrocher.
Non seulement Sukum, mais tout le monde me regarde en s’attendant à ce que le ciel nous tombe sur la tête. Le téléphone sonne maintenant sur le bureau de Sukum. Il me regarde, complètement ahuri, puis retourne précipitamment à son poste. Nous voyons tous son expression passer successivement de la fureur à l’obséquiosité en moins de deux secondes. Pour lui rendre justice, quand il a reposé le combiné, il revient vers moi, me gratifie d’un wai haut, les mains jointes à hauteur du front et dit :
- Merci. Je vous serai reconnaissant de toute l’aide que vous voudrez bien m’accorder. Je sais que vous êtes très occupé et meilleur inspecteur que moi. Je vous demande humblement pardon de vous avoir agressé en cette période de deuil. Je reconnais ainsi une gatdanyu envers vous.
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Je suis encore aux toilettes messieurs du Rose Garden, mais j’ai cessé de pleurnicher et j’ai fini mon joint. Dans mon état d’esprit actuel, je ne devrais pas toucher à ce machin, me dis-je en m’en roulant un autre. Le hic, c’est que ces montagnes russes émotionnelles créent une accoutumance. On en arrive à être fasciné par la façon dont le grand chariot du moi reste coincé, tandis qu’on est attaché au siège du haut, les jambes pendant dans le vide.
Ma vie serait-elle différente si je n’avais pas pris l’avion pour le Népal ce matin-là ? Totalement, totalement différente, marmonné-je en tirant sur le pétard. Tu le referais si c’était à refaire ? demandé-je au visage hagard reflété par le miroir, le joint évasé pendillant des lèvres. Oui, réponds-je au pauvre type égaré qui me rend mon regard, sinon je n’aurais jamais rencontré Tietsin. Avec le détachement du vrai psychotique, je me mets à glousser, bientôt plié en deux par une crise d’hilarité – est-elle véritable ou n’en est-ce qu’une caricature, c’est difficile à dire. Putain ! Je ne l’aurais pas manqué pour tout l’or du monde, tout l’or du monde ! gloussé-je de plus belle en secouant la tête. Et brusquement, il est là devant moi, dans les toilettes, avec sa vieille parka, la fermeture éclair ouverte, ses longs cheveux gris en queue de cheval, sa barbe en bataille plutôt comique, en train de faire les yeux blancs : « Ton problème, c’est que tu ne te souviens pas assez en détail, me lance-t-il. Ton sang d’Occidental te rend superficiel. Va plus en profondeur. Qu’est-ce que tu as à perdre ? – Oh rien, fais-je avec une emphase théâtrale. Seulement l’esprit, et il n’en reste plus grand-chose. »
C’était une hallucination, bien sûr, et il disparait comme une brume au soleil.
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Ce qui m’ennuie vraiment, c’est le ton avec lequel elle a dit : « L’asservissement sexuel est bien la dernière chose dont j’ai besoin » - un ton maternel. C’est comme si elle m’avait mal habillé pour aller à l’école et que j’allais être mal à l’aise toute la journée. Me voilà écartelé entre indignation rageuse et fascination érotique. Je n’ai jamais rencontré une femme comme elle. J’ai évidemment envie de la revoir. Le mieux serait qu’elle soit elle aussi en manque, mais c’est trop espérer dans cette ville himalayenne où l’attention est dirigée vers le ciel.
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Nous vivons à une époque de psychose imposée.
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Il est trop thaï pour faire vraiment une scène devant tout le monde, aussi, en arrivant à moi, s’abstient-il de crier et c’est d’une voix sifflante qu’il me dit :
- Espèce d’hypocrite, de trou du cul, tu viens de forcer le patron à te donner l’affaire Hollywood parce que tu as conclu un gros marché de dope je ne sais où le mois dernier et que maintenant il te mange dans la main ! Tu me donnes envie de gerber. Tu ne mérites pas d’être flic. Tu devrais être en taule !
- Allez plutôt répéter cela au colonel Vikorn, Khun Sukum, vous voulez bien ? lui demandé-je à voix basse.
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Cercle polar : quand les héros s'incrustent. .Cercle polar : quand les héros s'incrustent. Allez savoir pourquoi ! Il arrive parfois q'un héros s'impose à un auteur, jusqu'à ne plus le quitter, jusqu'à vieillir ensemble. le phénomène n'est pas nouveau. Philip Marlowe et Raymond Chandler, Agatha Christie et Hercule Poirot, Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes sont des couples mythiques. Et le phénomène se poursuit, plus encore peut-être depuis le succès des séries télévisées. Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, Michael Connelly et Harry Bosch finiront pas fêter leurs noces d'or pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs. Car le plaisir est grand, en ouvrant chaque nouvel épisode de leurs aventures, de prendre des nouvelles de ces amis de papier comme on s'inquiète de la santé de nos proches. Matt Scudder va-t- il replonger dans l'alcool, se demandait-on à chaque épisode de la série de Lawrence Block. Ces héros que l'on dit récurrents sont plus nombreux que jamais, en voici trois que vous ne connaissez peut-être pas encore... « le Joker » de John Burdett (Presses de la Cité) « Une affaire d'hommes » de Todd Robinson (Gallmeister) « Aux vents mauvais » de Elena Piacentini (Au-delà du raisonnable)
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