AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 295 notes
5
36 avis
4
29 avis
3
11 avis
2
6 avis
1
0 avis
J'ai enfin fini le livre Petite la vie de Madame Tussaud, il faut bien le dire sa vie a été jalonnée de morts , sa vie n'a pas été tendre , sans doute est-ce une vérité que dans la vie , on se fait à tout! Son parcours de son enfance à l'âge adulte jusqu'à sa mort est hors du commun, sa manière de s'adapter aux changements que la vie lui met sur sa route impose le respect, elle a vécu des instants inscrits dans les livres d'histoires , étant à deux doigts de perdre la tête lors de la révolution française et cette chance de passer entre les gouttes car on ne guillotinait pas les futurs mères .
Et , aussi parce qu'elle avait appris à mouler les têtes en cires .

Sa vie a la dureté de cette époque et pendant plus de 36 ans elle subit , et comme si la vapeur s'inversait la suite de sa vie fut prospère.

Elle aura perdu beaucoup , appris énormément et gagner une renommée qui reste dans l'histoire .
Courez chez votre libraire ❤️
Commenter  J’apprécie          40
J'ai beaucoup aimé découvrir la vie de Mme Tussaud ou plutôt Marie, alias Petite, avant son succès à Londres.
J'ai apprécié le rythme du livre, les descriptions qui permettent au lecteur de ressentir les lieux, les ambiances.
Quelle vie elle a eu ! de vivre les règnes de Louis XV, Louis XVI, la révolution et l'arrivée de Bonaparte. Mais aussi la misère, le manque d'amour, le manque de place...
Commenter  J’apprécie          40
Cette biographie/roman de la vie de la futur madame Tussaud est très agréable à lire. le style d'écriture est vraiment bon..
La répartition des chapitres par "aires" est une très bonne idée.. et les représentations graphiques donne vraiment un caractère supplémentaires au personnage.
La qualité graphique donne une dimension supplémentaire à son travail/oeuvre artistique, ce qui remplit beaucoup de vide

Après l'histoire, bien que très triste finalement, car c'est une vie de service voir de servitude qui nous est comptée... En filigrane on perçoit le bonheur dans les petites choses et dans l'amour porté aux autres.
Mais le point fort de cette histoire est aussi dans la période où elle se passe: la révolution française, avant beaucoup, pendant et après...
Avec une partie dans le palais de Versailles en compagnie de la soeur du roi... Histoire au combien intéressante à lire

On garde malgré tout que le destin de Petite est des plus tragiques, mais qu'une femme seule, de petite taille, a réussit à tracer sa route à travers tout cela et finalement à réussir au delà de tout ce qu'on peut imaginer.

Un roman que je recommande, une lecture agréable!
Bonne lecture à vous!!
Commenter  J’apprécie          40
Passionnante cette "autobiographie" de la fameuse Mme Tussaud !
(il est d'ailleurs dommage que la 4ème de couverture dévoile qui est cette Petite Marie Grosholz !!
Formidable parcours que celui de ce petit bout de femme au caractère bien trempé, peut être grâce à ce menton et ce nez prohéminents, ses seuls héritages, sublimés plutôt que subis, force et appui.
La petite fille affrontera tout, la mort, la déchéance, la misère, le mépris, la sauvagerie, la lâcheté ; sans jamais rien céder.
Vite orpheline, elle s'imposera comme indispensable au Dr. Curtius et l'aidera à devenir le plus célèbre producteur de têtes de cire, d'abord anonymes puis illustres (savants, philosophes, poètes, ou assassins)...et pas toujours vivantes
De Berne à Paris en passant par Versailles, des Lumières à l' Empire en passant par la Révolution où elle aura bien du travail , Marie apprendra l'anatomie, l'art du moulage de tête en cire, l'amour et surtout la vie.
Quel courage et quelle ténacité pour une si Petite ! Bravo !


Commenter  J’apprécie          40
Aimez-vous Dickens ou l'univers sombre des films de Tim Burton ? Si vous êtes amateurs du genre, alors vous serez conquis par ce roman génial ! 
Petite d' Edward Carey raconte le destin de Marie Grosholz. Née à Strasbourg en 1761, cette petite fille voit son père revenir de la guerre avec une mâchoire en moins. Elevée par sa mère dans la misère, elles sont toutes les deux placées chez Curtius à Berne. Là, elles apprennent à travailler la cire. Cet homme taiseux sculpte à partir de modèles humains des reproductions en cire de différentes parties du corps humain, mais aussi d'organes. La jeune Marie apprend à ses côtés l'anatomie et le dessin. Dessins d'ailleurs très nombreux dans ce roman. Criblés de dettes, Curtius fuit la Suisse avec Marie et trouve refuge à Paris.

Là, ils redémarrent leur activité et sculptent les visages du Tout-Paris : notables, politiques, artistes, même les assassins ont leur portrait de cire. C'est d'ailleurs grâce à ces derniers que leur entreprise va connaître ses heures de gloire. Tous se pressent pour voir les visages des assassins parisiens... 
Marie voit sa vie changer lorsque la soeur de Louis XVI en visite dans leur musée des horreurs, lui demande de lui enseigner la sculpture. La jeune aristocrate voit en Marie un sosie d'elle-même au physique encore plus ingrat. Marie voit en cette proposition, le moyen de quitter la maison tenue par l'odieuse veuve Picot (copie de la Mère Tenardier chez Hugo), devenue partenaire en affaires de Curtius. 
Arrivée à Versailles, elle découvre la vie à la Cour et surtout un placard dans le lequel elle a le droit de s'installer. Lorsque l'aristocrate le demande, Marie lui enseigne sculpture et dessin. Sinon, elle divertit la demoiselle lors de partie de cache-cache qui lui permettront d'ailleurs de rencontrer un serrurier amateur de pâtisserie (Le Roi s'adonnant à sa passion). Elle comprendra plus tard qui était cet artisan...et en profitera alors pour tenter d'en faire son portrait de cire... 

15 ans de travail pour l'auteur et à la clé une biographie romancée, foisonnante et passionnante sur la vie de Madame Tussaud !
Commenter  J’apprécie          40
Marie Grosholz, vous connaissez ? Moi non ! Mais Madame Tussaud ? Bien sûr ! Un sacré petit bout de femme qui a réussi à se faire connaître grâce à ses talents de sculptrice, à une époque, le 18e siècle, où ses semblables devaient vivre dans l'ombre des hommes en restant sagement à sa place, la maison !

Je suis partie dans cette lecture avec enthousiasme. Tout commençait bien, les destins de femmes m'ont toujours passionnée, particulièrement celles qui vont à l'encontre de la mouvance de leur temps. J'allais découvrir le cheminement difficile de cette artiste traversant une période sombre de l'histoire française, la révolution. Peut-être en attendais-je trop, car il a fallu que je m'accroche de toutes mes forces à la moindre aspérité du récit, il y en a quelques-unes heureusement, pour poursuivre cette biographie romancée jusqu'à son terme. La narration m'a étouffée en manquant de rythme, ressassant sans cesse les humiliations subies par la jeune Marie, petite, laide, sans instruction, bonne à faire le ménage et encore... Bien que je comprenne la détresse de cette petite fille si tôt plongée dans l'inconnu, sans aucun repère familier, par moments, j'avais envie d'entrer dans le roman et de bousculer tout le monde à grands coups du mannequin de paille d'Henri Picot (ceux qui ont lu le livre comprendront), Marie pour sa docilité, Curtius pour son aveuglement et sa servilité, la veuve Picot pour sa méchanceté et son avarice, Edmond son fils transparent pour sa soumission d'une platitude révoltante. Oui, je confesse que ce livre m'a mis les nerfs en pelote, je me suis crue dans "Les Misérables" revisité par Calimero, laissant trop souvent de côté l'éveil du talent incontestable de Marie pour la sculpture au profit d'anecdotes redondantes.

"Cette nuit-là, seule dans l'atelier, j'ai pleuré dans ma couverture, car maman n'avait pas de tombe. Il ne me restait rien d'elle, plus rien à l'exception de sa bible, qui semblait contenir qu'une miette de son malheur. Pourtant une idée me vint à l'esprit tandis que j'essuyais mes larmes et me mouchais. J'avais toujours mon nez - son nez. Donc elle était encore là. Maman, ma mère. Plus qu'une idée, c'est devenu une méthode : elle m'avait légué et c'est tout ce dont j'avais besoin pour me souvenir. Deux narines, deux jumelles qui me permettraient de respirer l'amour."

La division du roman en sept "livres" représentant une tranche de vie de Marie, par exemple :"Livre cinq - 1789-1793 --- Un palais pour le peuple - de l'âge de vingt-huit à trente-deux ans" à la manière d'un journal intime dans lequel la "Petite" raconte les péripéties et les gens qu'elle rencontre, me paraît bien trop didactique pour insuffler de la vie à la chronologie malgré l'écriture fluide de l'auteur. Quand la lassitude s'installe, il m'est difficile de la déloger, surtout quand je n'éprouve pas d'empathie particulière pour les personnages, manquant de profondeur et dont la psychologie reste, pour moi, trop superficielle. Malgré mon envie désespérée de rencontrer la vraie Marie, je suis restée sur ma faim. Par contre, j'ai beaucoup apprécié les croquis illustrant régulièrement le texte, imposant un plongeon dans L Histoire par leur facture.

Heureusement, quelques épisodes ont été les reliefs qui ont pu me soutenir et auxquels je me suis cramponnée. L'apprentissage de la sculpture avec la cire dont Curtius donne une bien belle définition : "Cette substance que j'ai là est essentielle. Même si, en soi, a-t-il dit en la malaxant tendrement dans ses mains, elle n'est rien ni personne. Elle peut être très aimable, ou très timide, se parer de beauté ou de laideur, elle peut se faire os, se muer en paroi abdominale, en réseau artériel ou veineux, en noeuds lymphatique, briller comme un ongle, couler comme le mince sirop qui tapisse nos oreilles, ou s'enrouler comme les mille pieds d'intestins contenus dans notre ventre. Tout, tout, tout, elle peut tout être ! Elle peut même être TOI ! [...] Elle est vision, elle est mémoire, elle est histoire. Grise comme le poumon, ou brun-rouge comme le foie. [...] Elle imite la surface de tout objet avec une précision surprenante. Rêche, lisse, dentelée, brillante, plate, marbrée, grêlée, fendue balafrée, croûteuse, glissante... À toi de choisir. Il n'est pas de surface qu'elle puisse remplacer."

Malgré ma perplexité et ma déception, il est indéniable qu'Edward Carey a minutieusement épluché une documentation sérieuse pour décrire la vie de château, la Terreur, les têtes qui tombent et les sculptées qui sont souvent les mêmes. En effet, la période versaillaise de Marie pour enseigner l'art du dessin et de la sculpture à Madame Élisabeth, soeur du roi Louis XVI, si elle a réellement eu lieu, est riche en enseignements sur le fonctionnement de la Cour, papillonnante et virevoltante, inconsciente de la misère du peuple et de la colère qui se rapproche des ors de la monarchie. C'est ainsi que j'ai appris, pour les serviteurs devant garder une proximité avec leur maître, l'organisation du couchage nocturne sur un rayon de... placard ! le rouleau compresseur de la Révolution avec les règlements de comptes, les compromissions, la suspicion omniprésente et l'angoisse permanente planant sur tous, sous le régime de Robespierre ne laissent pas insensible non plus.

Plus que le destin de Marie, ce sont les points forts de l'Histoire qui ont retenu mon attention, j'ai donc l'impression d'être passée à côté de l'un des "meilleurs livres de l'année 2021". Je suis pourtant certaine de ne pouvoir oublier ce destin improbable d'une femme que rien ne prédestinait à avoir son nom placardé dans les plus grandes villes d'Europe : Londres (où elle émigre au début du 19° siècle), Berlin, Amsterdam..., d'Asie : Shanghai, Bangkok, Tokyo..., d'Amérique du Nord : Las Vegas, New-York, Washington, Hollywood..., même à Sydney en Océanie.

Il est à noter que le Musée Grévin, bien qu'influencé par la mode des mannequins de cire de Mme Tussaud, a une origine différente. À Paris, les musées de ce type se sont succédés sans jamais égaler celui du docteur Philippe Curtius et ont fermé les uns derrière les autres. En 1881, Arthur Meyer, patron de presse, a eu envie de proposer à ses lecteurs, une représentation réaliste des personnalités paraissant au fil de l'actualité, la photographie n'ayant pas encore atteint ses heures de gloire. Naturellement, il s'est tourné vers un dessinateur-sculpteur qui avait travaillé pour lui en illustrant son journal de caricatures, Alfred Grévin. C'est ainsi que le célèbre Musée parisien a ouvert ses portes l'année suivante en 1882. Bien qu'indépendant, l'ombre de Marie Tussaud plane un peu dans ses couloirs si connus, surtout dans les caves de la Révolution.
Commenter  J’apprécie          40
J'abandonne ce livre à la moitié, malgré tout le potentiel de départ pour me plaire. le style m'a pourtant plu au début, et puis c'est devenu lourd. Si les passages de narration sont vraiment élégants, les dialogues me paraissaient faux. Même pas théatraux, seulement ils ne sonnaient pas juste du tout, peut-être la faute à une mauvaise traduction. Je ne me suis attachée à aucun personnage, ni à Marie, ni au Docteur Curtius, ni à Edmond... le personnage de la Veuve gâche complètement l'histoire, à mon humble avis. Je crois que c'est à partir de son arrivée que j'ai décroché. Point positif pour les illustrations parsemées à travers le livre, et pour la période historique relatée.
Commenter  J’apprécie          41
Ce livre raconte excellement la vie romancée (fautes de documents) de Marie Grosholz qui va devenir sur le tard, Marie Tussaud, à l'origine du 1er musée de personnages en cire à Londres (comme le musée Grévin). Bravo aux éditions du « cherche midi « pour la qualité de l'édition, les dessins, la typographie, les deux nous transportant avec efficacité au 18ième siècle.
J'ai pénétré dans un univers quasi fantastique, peuplé de personnages étranges, semblant issus d'un film de Tim Burton, comme le fait très justement remarquer la 4ième de couverture.
Marie, de taille très petite toute sa vie et laide, va être employée dès son enfance par un sculpteur sur cire M Curtius, drôle d'homme, introverti, grand échalas, doué mais maladroit avec les humains. Puis vient la veuve Picot, qui va reléguer Petite au rôle de domestique, elle si douée pour dessiner, manier la cire. Edmond fils de la veuve, va lui apprendre le français et former avec Marie une tendre association tentant de survivre. Tout ce petit monde cohabite, s'aime, se déteste et si le succès vient, Petite doit partir pour servir de jouet à la princesse Elizabeth à Versailles. Dormant dans un placard, toujours aux ordres jour et nuit pour le bon vouloir de l'enfant, Marie va pourtant y trouver son compte. Et vient la Révolution, la terreur bousculant l'ordre des choses et les alliances, créant la chute de la maison aux singes et la fin des têtes en cire. Mais Petite rebondit, se marie avec l'ivrogne Tussaud dont elle aura 2 fils et émigrée à Londres va y créer son empire.
Des personnages si cabossés mais intéressants et c'est historiquement passionnant, avec un Paris puant, insoumis, violent. Et Marie, petit bout de femme jamais vraiment battue, douée et avec une force de vie étonnante, créant son incroyable destin. Difficile de l'oublier.

Commenter  J’apprécie          40
EDWARD CAREY
💬 PETITE
🏠 CHERCHE MIDI
📚 555 Pages
📆 2021
📈 4/5

Je ne voulais pas lire ce livre, ne plus lire cet auteur à la suite d'un abandon de LC avec #lechateau . Ne jamais s'en tenir à un essai 😉 Je suis finalement très contente de cette lecture. Merci @stephanie.barbet.1907 pour ce choix que j'ai d'abord détesté. Je n'y croyais pas. Surtout que Mme Tussaud: m'en fous un peu.

Un roman qui confirme la sensibilité de l'auteur pour la poésie et l'imaginaire. Les personnages et les décors sont encore de style gothique mais ici point de tasses qui courent et de poignées de portes qui parlent . le récit est très imagé mais reste réel, crédible et interessant: la vie romancée (plus ou moins?) de Mme Tussaud, alsacienne.

Ce récit est médical à Berne où l'on découvre l'utilisation de la cire pour copier les organes et parties du corps pour en faire des objets d'enseignements et de recherches. Il est historique à Versailles où l'on rencontre le roi et sa soeur et où l'on assiste à l'accouchement de Marie Antoinette tout en dormant dans le placard d'un couloir. Tranchant à Paris, quand Marie a pour mission d'immortaliser les têtes coupées pendant la révolution.

Il s'arrête à l'arrivée à Londres seule de Marie. Pourquoi? C'est dommage j'imagine qu'il lui est arrivé encore moult péripéties entre son arrivée en 1802 et l'ouverture de son musée permanent en 1835.

Je suis contente d'avoir lu ce livre, j'ai passé un très bon moment avec cette PETITE , plein d'anecdotes et assez captivant (nous avons réduit le temps de la LC par 2 tellement nous voulions avancer dans le récit plus rapidement).

Qui aurait pensé que Mme Tussaud était né en 1761? Je la croyais du 20e .

A noter aussi que le livre est parsemé de dessins ✏qui rendent le récit très vivant.

LC avec @picorette14 @dededado782 et bien sûr @stephanie.barbet.1907

#romanhistorique #cire #musee #masquemortuaire #revolution #apprentissage #guillotine #tussaud #berne #paris #londres

#petite
#edwardcarey
#cherchemidiediteur @cherchemidiediteur
#editionspocket @editions_pocket

#livreaddict #book #livre #livres #bookstagram #livrestagram #bookaddict #ilovebooks #lirecestlavie #read
Commenter  J’apprécie          30
COUP DE 🖤

🕯La vie romancée par Edward Carey de Madame Marie Thussaud, sculptrice de cire. Récit écrit tel un journal divisé par tranches d'âges. On nous y raconte sa triste vie mais surtout tout le processus et expérience qui l'a mené à travailler la cire, avec son maitre passionné, Curtius, en passant par la « copie » des pires criminels, de philosophes les plus prestigieux et en passant même par la plus haute noblesse (Bonjour Louis XVI…)

🕯Ce que j'ai particulièrement adoré en plus de l'époque du 18ème, sont les quelques dessins/esquisses parsemés dans tout le livre et qui apportent une touche et une ambiance assez particulière !

🕯Cette histoire d'un peu plus de 500 pages se déguste, c'est un récit qui change de ce que je lis en ce moment avec un thème somme toute très curieux et macabre !
Lien : https://www.instagram.com/kh..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (761) Voir plus




{* *}