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EAN : 9782382670804
Mü éditions ()
3.63/5   57 notes
Résumé :
Le dernier livre de l’humanité

Le destin est incroyablement railleur. Une étrange apocalypse maritime se déclenche en une nuit et Nathan Verdier devient l’un des seuls survivants d’une humanité privée de ses terres. Sur son bateau de fortune, au milieu des bouteilles vides et de quelques conserves, se trouve son manuscrit, son précieux roman dont aucun éditeur n’a voulu. Et ce livre improbable est le seul à avoir été sauvé des eaux…

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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Comment le livre raté d'un écrivain au talent discutable peut-il devenir une nouvelle Bible ? Par un formidable et cataclysmique concours de circonstances. La terre noyée sous les eaux et un manuscrit placé au bon endroit. Une aventure sur plusieurs centaines d'années, contée avec humour et ironie par un Nicolas Cartelet très inspiré.

Dans nombre de textes, le mot est au centre. On le prononce, la matière est créée. Inutile de revenir sur le célèbre « Fiat lux » pourvoyeur de lumière. Cet outil formidable dont les êtres humains se sont crus longtemps seuls dépositaires. Et même si on accepte depuis peu que les animaux aussi ont leur langage, la parole est souvent considérée comme magique. L'écrit peut dans ces conditions atteindre le rang d'objet sacré. Que ce soit la Bible, la Torah ou le Coran pour les trois religions monothéistes que je connais le mieux, les mots rapportés sur ces feuilles et transmis de génération en génération sont, pour certains, vérité absolu.

Pas mal d'auteurices l'ont bien compris et en ont joué avec délice. Récemment, Ketty Stewart prenait de la distance dans le monde selon Myriam avec cette notion d'évangile : une jeune femme reprenait des bribes de textes du passé pour en tirer des enseignements. Vu le corpus utilisé (Kundera, Zweig, mais aussi Mickael Jackson), le résultat est nécessairement corrosif. Ugo Bellagamba et Jean Baret ont utilisé le même concept d'archives sorties de leur contexte conduisant à un résultat ridicule, voire dangereux dans le monde de Julia. Mais la religion n'est pas réellement visée dans ce récit qui manie par moments grotesque et dérision avec brio.

Nicolas Cartelet, comme Ugo Bellagamba et Jean Baret,use d'un ton amusé et distancié. Il ne semble pas se prendre au sérieux et intervient, par moments, pour apaiser le drame, le rendre plus léger : « avec une espèce de solennité propre aux fins de chapitre. » Il mêle allègrement petits malheurs personnels et catastrophes humaines avec brio, arrachant un sourire (et même plusieurs) à son lecteur malgré le côté tragique de l'évènement narré : « Il y avait d'abord eu Bertin et son refus d'éditer son roman, et maintenant la fin du monde ; ç'avait été, pour Nathan, une sacrée journée de merde. » Pour autant, comme on le voit dans cette citation, il ne se prive pas de narrer des épisodes dramatiques.

Car Nicolas Cartelet, à travers cette satire drôlatique, s'attaque par la bande aux méfaits possibles des croyances. Surtout quand elles sont guidées par des truands juste guidés, eux, par leur propre confort. le mysticisme mis au service de l'égoïsme et du profit. La construction du récit en plusieurs moments permet à l'auteur de nous offrir plusieurs tableaux à différentes époques. En effet, ce court roman est divisé en cinq chapitres : le premier met en place Nathan et son bouquin, si mauvais que personne ne veut le publier. Et, malgré cette médiocrité, parce qu'il était au bon moment au bon endroit, le destin phénoménal de cette oeuvre réservée, en principe, à la poubelle de l'oubli. Les chapitres suivants font de grands bons dans le temps, parfois de plusieurs centaines d'années. Où l'on découvre que le livre de Nathan a été la base de croyances. Et donc d'abus et d'horreurs. Un clergé au pouvoir n'hésite pas à supplicier les mécréants en enfermant leur visage dans une cage avec un mérou. Sacré caractère, le mérou. Et sacrées dents. Mais tout cela, comme je le disais, avec humour et finesse.

Je pense que vous aurez compris que j'ai beaucoup apprécié la lecture du Livre de Nathan. Je connaissais Nicolas Cartelet pour avoir vu passer la couverture de son précédent roman et avoir lu des avis positifs. Mais sans avoir envie de franchir le pas. Cette fois, le thème du récit et quelques chroniques attirantes de la blogosphère m'ont ferré. Et je n'ai aucun regret. J'ai dévoré ce court texte et je me dis que ces temps-ci, les oeuvres publiées par le label Mu aux éditions Mnémos me correspondent tout à fait. Une lecture à qui l'ont espère un succès aussi impressionnant, mais peut-être moins douteux, que celui de Nathan.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Nathan est un médiocre.
Que ce soit dans son travail de relecteur-correcteur ou dans sa vie privée. Divorcé, il vit désormais sur un voilier dans un port de plaisance anonyme quelque part en France. Alors que la pluie fait rage depuis six jours sans interruption, Nathan déjeune avec Bertin, un éditeur parisien dont le franc parler n'est plus à démontrer. C'est bien pour ça que lorsque Nathan lui demande son avis sur son manuscrit, Métaphysique du Mérou, la réponse cinglante qui s'ensuit est sans appel : NUL.
Ravalant sa fierté, notre auteur se réfugie dans son voilier pour se bourrer la gueule. Il se réveille quelques heures plus tard avec la gueule de bois… et une fin du monde en prime !
La terre ferme a disparu et l'eau a tout emporté.
Il ne reste rien à Nathan, excepté son manuscrit.
Et c'est précisément là que les choses vont prendre une tournure pour le moins…inattendue !

Nicolas Cartelet, vous le connaissez peut-être. Auteur fidèle de la collection Mu à qui l'on doit Petit Blanc et Dernières fleurs avant la fin du monde, le français avait jusque là tout de la nouvelle plume à surveiller de près.
Avec le Livre de Nathan, il nous revient dans un format plus court, une novella de 111 pages en vérité, et sur un registre à première vue bien plus léger et humoristique que celui de sa dernière oeuvre apocalyptique.
Si le Livre de Nathan débute avec un auteur raté, il poursuit rapidement sa route avec plusieurs autres personnages improbables, tous descendants des quelques survivants de la catastrophe. On traverse les années, les siècles et même les millénaires afin de capter les bribes éparses d'une civilisation désormais entièrement maritime et qui, visiblement, n'aime guère les voyelles.
Mrgt, Crcè, Mlkr ou encore Mrlán seront autant de représentants de cette civilisation post-moderne, allant de la guérisseuse new-age au religieux d'un Ordre nouveau en passant par des assassins à la petite semaine.
Leur point commun ? Ils ont tous quelque chose à voir avec le fameux Livre de Nathan mentionné plus haut.
Nicolas Cartelet imagine l'influence que pourrait avoir la seule oeuvre de fiction survivante dans une époque où règne l'ignorance.
Malin, il pousse dans ses retranchements le voeu secret de chaque auteur ou autrice : survivre au temps qui passe et devenir ainsi immortel.
Et cette fois, pas le choix, puisqu'il n'existe plus d'autre livre !
Comme quoi, la fin du monde fait bien les choses.

Dès lors, l'auteur devient prophète, l'écrit devient texte sacré.
Qui ne rêve pas de devenir un auteur culte après tout ? Certainement pas autant au pied de la lettre, certes, mais tout de même.
Ce qui rend la chose bien plus intéressante ici, c'est la trajectoire improbable suivie par ce qui est en réalité un roman complètement nul.
C'est aussi un discours de prime abord léger et (souvent) humoristique mais qui s'applique à démontrer à quel point l'histoire peut se construire par des générations de gens médiocres qui savent juste profiter des opportunités que leur tend le destin. Tous les personnages, nous l'avons dit plus haut, ont en commun d'avoir un rapport plus ou moins éloigné avec le fameux livre de Nathan. Mais pas que.
Ils sont aussi tous des individus médiocres et, pour tout dire, souvent pathétiquement ridicules.
Dès lors, cette novella devient bien plus intéressante et troublante qu'il n'y paraît. Non seulement par les parallèles avec les écrits religieux fondamentaux qu'elle établit à mot couverts, mais aussi, et surtout, par la dangerosité que prennent les mots entre de mauvaises mains et sans aucun contrepoids.
En filigrane, on ne peut s'empêcher de penser que si tout le monde finit par suivre Nathan et son oeuvre comme une nouvelle Bible, et cela malgré son caractère absurde et rébarbatif, c'est parce qu'il n'existe aucun point de comparaison et que les gens sont donc maintenus dans l'ignorance.
On pourra y voir un écho du passé… ou un miroir tendu à notre présent, littéraire, politique ou économique.
Le Livre de Nathan pourrait être considéré à son niveau comme une variation sur le thème de l'effet-papillon, mais c'est avant tout un roman qui sait ne pas se prendre au sérieux et se dévore littéralement grâce à la plume légère et réjouissante d'un Nicolas Cartelet simplement truculent.
Et puis, au fond, tout cela se classera certainement dans la catégorie humour dans un lointain futur… n'est-ce pas ?

Futé, goguenard, drôle et grinçant, le Livre de Nathan amène Nicolas Cartelet toujours plus haut, dans un registre flou mais néanmoins délicieux, quelque part entre le comique et le tragique, l'analyse sociale et la boutade science-fictive.
Embarquez avant la fin !
Lien : https://justaword.fr/le-livr..
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Le livre de Nathan est un petit livre. Petit, mais dense. Et en même temps se dégagent de cette oeuvre une légèreté et une volonté de ne pas se prendre la tête. C'est un sacré tour d'illusionniste !

Le livre de Nathan se déroule dans un monde très humide. Soit il pleut, soit il a tellement plu que l'océan a tout recouvert et qu'il n'y a quasiment plus de terre. Donc on navigue, la plupart du temps.
Qui dit eau et océan, dit poisson. J'espère que vous aimez le poisson, parce que vous allez bouffer du mérou à chaque page.
Le texte file la métaphore de la mer, du poisson et de la noyade. Vous croiserez donc toutes sortes d'expressions marines et maritimes très savoureuses. Evidemment, ce genre de choses fonctionne très bien avec moi. Je me régale de ce genre de clins d'oeil formels qui sont comme une cerise sur le gâteau.

J'ai également adoré la construction de ce récit. Celui-ci est constitué de plusieurs chapitres étalés dans le temps, plus ou moins éloignés de l'Apocalypse. Ils sont tous en lien avec Nathan par le biais de son livre, qui a eu un retentissement pour le moins inattendu. Ces petits chapitres fonctionnent comme des nouvelles, reliées entre elles et avec le 1er chapitre. Ca forme comme un canon musical, avec des échos entre chaque partie.
Chaque partie est extrêmement savoureuse et en premier lieu celle liée à Nathan, incroyablement attachant. Certaines scènes sont vraiment hilarantes ! Ca me fait penser à un mix entre The good omens de Pratchett & Gaiman et des planches d'Astérix et Obélix avec force jeux de mots et ironie subtile.
D'ailleurs, j'ai aimé l'écriture très spontanée qui reflète à la perfection la fraîcheur innocente (relative) des personnages.

l'auteur par ailleurs se plait à envoyer quelques pichenettes bien senties, posées là comme ça l'air de rien bisou. Sur le monde éditorial, la chaîne du livre, et la dimension sacrée que l'on peut donner à un texte. Car le roman de Nicolas Cartelet porte le titre du texte qui survit à l'Apocalypse; une espèce de nouvelle Bible que des illuminés vont réinterpréter et utiliser comme guide. Des sortes d'Apôtres, qui vont aller répandre la Parole de Nathan, de la Mer et du Mérou partout. Avec ce qu'ils en ont compris (c'est-à-dire pas grand-chose). La manière dont l'Ecrit devient Vérité est assez saisissante. Notre Nathan aura donc eu plus de chance que celui de la Bible, puisque son Livre à lui na pas été perdu et est même devenu la Bible de ce monde marin.
Le livre de Nathan est une alors manière de dire que l'humain est humain, et refait toujours les mêmes conneries. Nicolas Cartelet a pris le parti d'y porter un regard à la fois attendri et moqueur. C'est toujours mieux que de sombrer dans le désespoir…

Une fort bonne petite lecture, qui apporte un bol d'air bien frais et iodé, parfait ces jours-ci. On en redemande, même.
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Certains rêvent de postérité, lui EST la Postérité (ou post-vérité ?)

Un correcteur médiocre qui se croit auteur se fait critiquer vertement son manuscrit par l'éditeur pour qui il travaille : C'est NUL NUL NUL.
Peu après, une brusque montée des eaux provoque l'impensable, plus une seule terre immergée. Et le manuscrit va être a l'origine d'un bouleversement...

N'allait pas chercher ici la rationalité des faits, c'est comme ça et pas autrement. L'intérêt est clairement ailleurs. Dans la plume de l'auteur qui a le chic pour trouver toujours le bon mot, la bonne formule. À travers cette histoire abracadabrante, le ressort se dévoile progressivement. Partant d'un pitch burlesque, l'auteur tisse une genèse basée sur un manuscrit et explore ses conséquences à long terme, formant ainsi une boucle.


Dans son monde aquatique, ce n'est pas la montée des eaux qui inquiète la population, mais bien sa descente, une logique évidente lorsque le seul univers connu est l'eau. L'auteur excelle dans l'art de trouver le mot juste et la formule adéquate, même dans un contexte aussi extravagant. La plume de l'auteur se révèle être un élément central, devenant un acteur à part entière de l'intrigue. Ses interventions régulières renforcent la satire, apportant un ton humoristique et enlevé. Ajoutez à cela une critique des religions comme cerise sur le gâteau et le lecteur que je suis en sors ravi.

Lorsqu'il ne reste plus rien, comment décrire le monde ? Ketty Steward dans L'Évangile selon Myriam nous donnait un point de vue, Nicolas Cartelet donne ici une satire savoureuse qui peut se lire à différents niveaux. Seul bémol, le prix fort élevé de l'epub.
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Merci à Mu pour l'envoi ! le livre de Nathan de Nicolas Cartelet m'intéressait grâce à son idée de base : et s'il ne restait qu'un seul livre pour l'humanité ? Et si ce livre était claqué au sol ? Voilà donc le point de départ d'un roman percutant qui nous emmène à travers les âges. alors qu'en ai-je pensé ?

Nathan Verdier, écrivain débutant, a un manuscrit remarquablement raté. Mais pas de chance, ou quelle chance, c'est le dernier roman ! On aurait pu se concentrer sur les aventures de notre scribouillard loser. L'auteur choisit, au contraire, de nos emmener à travers le temps de l'impact de son écrit sur l'humanité restante, démontrant l'adage « les paroles s'envolent, les écrits restent ». Ainsi, nous voyons plusieurs passages charnières dans la façon dont le roman de Nathan transforme le monde, du début à la chute. Et ce livre médiocre et absurde, à propose de mérous et de poèmes aux poissons, va avoir une importance bien plus conséquente que n'importe quel éditeur aurait pensé.

Cette histoire de mérou devient le seul livre lu dans les écoles, en même temps c'est le dernier. Il survit aux modifications de langage et à la modification sociétale dans un Waterworld peuplé de personnages souvent délirants, dans lequel les voyelles ont disparu et les survivants semblent vivre dans des embarcations. Nathan a bien de la chance d'avoir rédigé quelque chose en lien, lointain certes, avec le monde de la mer. Car son livre ne tardera pas à être instrumentalisé pour manipuler les masses. Bien sûr, c'est un parallèle avec la bible et d'autres livres saints. Parallèle que l'on retrouve également dans la fait que la catastrophe qui touche l'humanité est une inondation, qui rappelle bien sûr de nombreuses légendes et mythologies. Il est assez drôle de voir des fanatiques tenter d'interpréter des textes abscons et sans substance et d'en tirer des rituels alambiqués. Évidemment, le futur n'est pas exempt d'une forme de violence.

Le roman m'a rappelé le style de Douglas Adams. Il a la même façon de décrire des personnages et des dialogues absurdes. L'auteur décrit ce monde envahi par les mers avec une ironie mordante. Nathan est un écrivain raté, divorcé revanchard vivant sur une péniche, dont le roman est violemment critiqué par l'ensemble du monde de l'édition. Les personnes qui popularisent le livre sont deux arnaqueuses qui l'instrumentalisent pour renforcer leur emprise sur des personnes plus crédibles. Jusqu'à fonder une secte rigoriste qui prendra l'eau (huhuhu) pile lorsque la terre commencera à pointer le bout de son nez sous les mers, jusqu'à un final satirique.

La dérision se retrouve dans de nombreux détails du livre. Dans l'une des époques, les militaires sont appelés les casquettes car le nombre qu'ils portent symbolise leur grade. La future religion implique des rites complexes et rigoristes comme prier plusieurs heures par jour ou parler aux poissons. le mérou devient donc le centre du culte, ajoutant une petite touche incongrue de ridicule. le roman étant très court, il n'est pas non plus très approfondi malgré quelques éclats de style. Ainsi, certaines tournures théâtrales et certains dialogues enlevés permettent de créer un divertissement efficace et réjouissant.

En conclusion, le roman raté de Nathan Verdier prend une importance inattendue dans un monde post-apocalyptique envahi par les eaux. Alors que le livre devient le dernier à être lu dans les écoles, il survit aux changements linguistiques et sociaux, devenant un outil de manipulation des masses. Cette histoire absurde de mérous et de poèmes aux poissons se révèle être un parallèle avec les livres saints et les légendes mythologiques, suscitant des interprétations fanatiques et des rituels alambiqués. Avec une ironie mordante, l'auteur dépeint un univers délirant où les personnages et les dialogues sont aussi absurdes que ceux de Douglas Adams. Malgré sa brièveté, le roman offre des éclats de style théâtral et des dialogues enlevés, offrant ainsi un divertissement réjouissant.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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critiques presse (1)
Syfantasy
22 mai 2023
Le Livre de Nathan est un ouvrage de belle facture qui vous offrira un moment de détente et d'humour potache sans concession, et on vous le recommande chaudement !
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
En ce temps-là, les militaires portaient des casquettes empilées les une sur les autres, plus vous étiez gradé plus vous en portiez (l'amiral arborait la bagatelle de huit casquettes lorsqu’il se présenta à nos deux héroïnes).
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Depuis sa fondation, l’Ordre était partagé sur la question des femmes. Le Livre de Nthán y faisait très peu référence, tout juste l’auteur évoquait-il une ancienne épouse, une traîtresse – on n’était pas certain de la traduction – et c’était tout. En l’absence d’éléments tangibles, certains hommes de foi avaient pris le parti de les ignorer, quand d’autres préféraient les haïr.
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Croyez-le ou non, je suis de ceux qui pensent que les mots peuvent faire aussi mal que les armes.
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On parla courtement du saucisson et du plaisir d’y découvrir ce fourrage aux noisettes. Viviane acquiesça, ajoutant qu’il s’agissait peut-être de leur dernier saucisson, du dernier saucisson de l’humanité ; ce qui laissa nos deux survivants pensifs, qui savourèrent les dernières tranches avec d’autant plus de plaisir - en revanche l’on ne dit rien des raviolis qui n’étaient après tout que des raviolis en boîte, pas de quoi s’extasier quand bien même ils eussent été les derniers raviolis de la Terre.
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La micro-intelligence soupira - il faut s'imaginer une ligne de code en train de soupirer, c'est quand même quelque chose.
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Videos de Nicolas Cartelet (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas Cartelet
Le 7 juin, le nouveau roman de Nicolas Cartelet, le Livre de Nathan, arrive en librairie ! Découvrez le destin improbable du dernier livre de l'humanité…
"Un roman audacieux et espiègle, d'une réjouissante originalité." pour Cédric Fabre de Livres Hebdo.
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