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4,08

sur 10017 notes
"J'écris pour rendre les autres illisibles".

Cette phrase de Céline dit tout, car il y réussit fort bien ! le style oral de Céline fait merveille : dérangeant, cinglant. Sa lucidité, son réalisme vous amènent forcément à réfléchir sur la place de l'Homme dans le monde.

Bardamu, héros, anti-héros, est terriblement humain.

A lire absolument !

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Un livre et quel livre !
Je l'ai lu y'a 4 ans et je me souviens d'à peu près tous les passages et de tous les voyages !
Un classique du genre, alors bon, pas besoin de vous encourager à le lire.
Enfin si vous aimez Audiard, vous allez forcément aimer ce livre.
En outre le style d'écriture, ils ont en point commun aussi un passé antisémite !
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Lu lorsque j'avais 20 ans (ça fait donc un long moment...), le Voyage ne m'a plus jamais vraiment quitté. C'est un roman fondateur par son style, par son déroulement et par sa puissance philosophique. On peut le récuser, on peut aussi buter sur cette écriture qui hurle, mais il n'en reste pas moins un ouvrage fondamental du XXeme siècle
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rien de vraiment analytique, juste un hommage, un cri du coeur pour depeindre cette nebuleuse, ce monde celinien qui a changé pour toujours mon rapport à la litterature.
Voyage, c'est la grande révolution stylistique du siècle. la transmutation de toutes les valeurs conventionnelles. un obscur médecin de banlieue rentre en 1932 par la grande porte des lettres pour apporter une matiere veritablement nouvelle au roman.
Le parler populaire & rabelaisien côtoie sur une même page la langue française du classicisme.
Voyage au bout de la nuit c'est d'abord une musicalité & un rythme nouveau dans l'histoire de la phrase. on lit, on est submergé d'émotions et ce n'est qu'ensuite qu'on cherche du sens.
L'émotion avant le sens! c'était le credo de Céline, le seul qu'il n'a peut être jamais eu.

Mais si l'auteur a toujours voulu placer la musique de son oeuvre bien au dessus de ses Idées, la vie de Bardamu est aussi une véritable aventure romanesque: un livre conçu comme une cathédrale, un bouquin structuré où les péripéties du héros se font écho, se renvoient & suivent un fil dramatique insécable, malgré l'apparente anarchie du récit.
Le style donc, mais au service d'idées elles aussi révolutionnaires.

Quelles idées? un écrit d'un rare pessimisme, d'un cynisme aussi, où les personnages rivalisent de bêtise & d'obscenité. le héros évolue au milieu d'un monde qui a perdu tous repères.

à l'arrière, une société civile en liesse, éperdue de modernité dans le siècle naissant. le Paris de l'hédonisme et de toutes les mesquineries de voisinage. une Université encombrée de parasites narcissiques et pourris d'académisme, des Homais comme seul Flaubert pouvait aussi bien les écrire.
notre héros découvre aussi les nouvelles méthodes de production, dites 'rationnalisées': le taylorisme, les usines Ford, autant d'instruments de domination & de chaînes entre les mains du patronat capitaliste pour déshumaniser le peuple. Quel peuple?
-celui des ouvriers & des prostituées - masse infecte tout aussi méchante que ses maîtres - qui ne parle qu'en ragots, qui n'ouvre la bouche que pour s'enivrer ou pour médire - mais une classe ouvrière que Celine porte dans son coeur en dépit de tout. il y a chez celine (médecin de profession) une touchante compassion pour les accidentés de la vie, les faibles, les enfants, les animaux, les malades, les marginaux & autres laissés pour compte, même si c'est à couteaux tirés qu'il nous les décrit.
Le peuple c'est aussi le monde de la petite bourgeoisie marchande avare, des faubourgs parisiens & de la banlieue. le microcosme des petits boutiquiers, des rentiers & des clercs catholiques.

Sur le champs de bataille au meme moment: une France qui se suicide contre l'Allemagne avec toute la complaisance des officiers - transis de fièvre patriotique & de propagande belliciste accumulée depuis 40 ans, 'pour l'Alsace Lorraine'. dans la boue des Flandres, où l'espérance de survie s'exprime en secondes, notre héros nous livre une description poignante de ce qu'à été la première guerre industrielle & technologique de l'histoire. l'homme n'est plus qu'un corps à sacrificier pour des causes et des intérêts sans valeur.
combien d'artistes avaient avant Céline défendu avec un tel engagement le Pacifisme? Henri Barbusse avec 'Le Feu', et quelques autres noms de la littérature peuvent s'en feliciter, aucun n'est à mon avis allé aussi loin dans la condamnation de l'heroïsme, de l'Armée et de la virilité guerrière, valeurs surannées qui entraînent depuis toujours les hommes dans la tombe.


Voyage au bout de la nuit est un roman a charge contre le genre humain tout entier, le mâle a atteint son degré ultime de dégénérescence morale et la femme elle aussi à sa manière est décevante.
La notion la plus essentielle, à mon sens, pour expliquer cette vision du monde chez Celine est celle du Délire. le mot revient comme un leitmotiv s'enchasser dans la narration durant toute la lecture. le monde est un mirage où les hommes n'existent que pour se mutiler. Un delire hyperbolique, qui tourne à l'Absurde.
Ce mot à juste titre, car le héros celinien, cet homme du doute, désemparé devant l'existence, objet de toutes les anxiétés, qui cherche au bout de la nuit quelque destin clément - ce héros est certainement l'une des première occurrence du courant littéraire que l'on appelera plus tard celui de l'Absurde.

Un récit tragique, une puissante tonalité nihiliste.
Mais à côté de ce monde sans couleurs que l'écrivain nous dépeint, il y a de forts accents romantiques, le lyrisme d'une plume qui confine à la préciosité lorsque le thème de l'amour est abordé.
Enfin, le registre comique. Dans tous les livres de l'ecrivain, on retrouve l'obsession du rire. Cette aptitude à 'passer de la clownerie au tragique' faisait de Shakespeare un 'modèle suprême' du point de vue de Céline. C'est ce modèle qu'il applique dans Voyage au bout de la nuit. Une ironie omniprésente et un sarcasme moqueur confèrent à l'oeuvre une légèreté bien nécessaire.

Le premier roman de Céline fut salué instantanément par les personnalités les plus illustres de son temps, de Trotski à Aragon, par le jury Goncourt, par la communauté des lecteurs de tous les pays par delà les clivages politiques. Un livre à succès & à scandal qui a embrasé le monde littéraire et continue aujourd'hui de nous interroger.
Mais ce n'est pas avec cette mesure publique et officielle que doit être jugé Voyage au bout de la nuit. C'est avec les yeux de l'âme qu'il faut lire ce long poème de 600 pages.
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Après "Voyage au bout de l'enfance", j'ai attaqué "Voyage au bout de la nuit" ou plutôt l'inverse mais Louis-Ferdinand Céline étant un peu plus prolixe que Rachid Benzine, dans mes lectures parallèles, l'un a fini par dépasser l'autre.
Céline... Depuis le temps que j'en rêvais... je vais vous confier un secret: une pointe de déception en refermant ce livre en me disant que la bonne littérature ne fait pas tout:
Face à plusieurs livres entamés, mon coeur balance et finit par choisir la lecture du moment et ce voyage est trop souvent sorti en second choix car il m'a paru souvent un peu long et irrégulier.
C'est le style qu'on apprécie, radicalement brut, entier, toute cette fusion de mots qui finissent par masquer l'intrigue ou du moins la mettre au second plan et nous focaliser sur les personnages et leurs travers.
Pour ma part, je sépare l'homme et l'oeuvre alors je crois que je vais encore en découdre avec Bardamu qui n'a pas fini de m'intriguer en me penchant sur son enfance et sa "mort à crédit".
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PEUT-ON FAIRE ABSTRACTION DE L'ÉCRIVAIN POUR JUGER UNE OeUVRE ?
Comme beaucoup, j'ai été rebuté par ce livre lu à 18 ans, puis conquis à mon âge :
-Par le style d'abord, langue orale et populaire paradoxalement parsemée d'un élégant plus que parfait du subjonctif. Écriture difficile à lire avec peu de virgules et sujet placé à la fin de la phrase. En fait, il s'agit d'un Art Nouveau d'écriture qui constitue une rupture en pleine période surréaliste, et reproduit « l'émotion immédiate du langage parlé » (Fabrice Luchini)
-Par le personnage ensuite, double littéraire de l'auteur, personnage anti-tout : anticolonialiste, antinationaliste, antipatriotique, anticapitaliste… c'est à dire anarchiste. Ce personnage héroïque puis anti-héroïque traverse la guerre de 14 de façon tragi-comique, séjourne en Afrique noire où il rencontre la pire espèce des coloniaux, puis aborde le monde capitaliste aux USA où il travaille chez Ford à Détroit puis retourne en France dans les banlieues où il exercera (laborieusement) son métier de médecin : il est difficile de décrire de façon plus réaliste la pourriture du monde et le chaos de la condition humaine. Pour Céline, « toute forme d'optimisme est une imposture : on ne se débarrassera jamais des égoïsmes, et par conséquent le sort des hommes ne s'améliorera jamais »
Pour répondre à la question de mon titre et alimenter la polémique que j'ai vue sur nombre de critiques de Babelio, je pense personnellement que l'on peut apprécier l'oeuvre d'un monstre, comme on pu le faire la pour Sade, Charlie Chaplin ou Polanski.
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Chef d'oeuvre méchant...
À lire absolument !
Sangsues en dedans...
Et fascinant !

(J'ai fait bref car, à propos de ce chef d'oeuvre méchant, tant de critiques plus intelligentes que la mienne ont déjà été postées.)
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Un des plus grands écrivains français, ou un polémiste à très forte notoriété qui a tenu des propos , racistes, xénophobes, homophobes antisémites ?
Faut-il boycotter « Voyage Au Bout de la Nuit », et tous ses autres romans en raison de ce que l'on sait de son auteur ou lire cette oeuvre parceque justement à cause de ses écrits.
L'oeuvre est-elle indépendante de l'auteur ou ne l'est-elle pas ?
Les biens pensants, ont oublié ou occulté le contexte historique, social et politique entre la fin des années 1800 et ce jusqu'au début de la seconde guerre mondiale : xénophobie, antisémitisme, racisme anti communisme, antisocialisme, antirépublicanisme, anti démocratie, …tout cela existe déjà ( AFFAIRE DREYFUS) : pour certains déjà celle-ci est le reflet d'un découpage de la France en 2. Pur phantasme des certains historiens, de certains politiciens qui ont un besoin viscéral de faire croire que la France n'est pas cela.
La fin de la première guerre mondiale, l'éclatement de l'empire allemand, l'énorme crise politique, économique ne vont que faire croitre de manière exponentielle ces réalités.
Céline est un témoin de cette société et il traduit cela dans ses romans. Il défend une vision de la société, peut-être pas la meilleure, mais une réalité quand même.
Céline, c'est aussi un style, des dialogues dignes d'AUDIAIRD, une noirceur absolue. Une dénonciation ou un éclairage absolue de la banlieue, de ce peuple du bas ( que Monsieur HOLLANDE appelera « les sans dents », que Monsieur MACRON « dénoncera comme ceux qui ne savent pas lire, écrire, compter,…
N'en déplaise à certains, cette France-là a existé, existe encore et toujours. Cette France des exclus, des oubliés, des marginaux.
N'en déplaise à certains, cette France-là, a une opinion.
Céline dénonce cela, Céline met en relief cela, Céline met en beauté toute cette noirceur, toute cette réalité.
Celle qui fait que les bons petits penseurs vont à l'église le dimanche, mais laissent crever sans état d'âme le SDF qu'ils croisent matin midi et soir au bas de leur immeuble.
Bardamu dénonce tout celà dans son voyage , celui qui l'amènera dans un trou perdu à exercer la médecine parmi la populace, après avoir essuyé les ricochets de la guerre, la sueur des colonies d'Afrique, les boulons des usines américaines aux cadences infernales, l'amour avorté, bref, la définition même du "voyage au bout de la nuit".
Mais la bonne société crache sur Céline.
Car cela est de « bon ton » de cracher sur un fasciste, un antisémite.
Mais quid de Messieurs CHAMBERLAIN, DALADIER et consorts qui ont livré les tchèques, les polonais et autres aux nazis.
Quid de tous ces Messieurs qui ont courageusement abandonnés les républicains espagnols aux troupes de Franco un peu aidées par l'Italie et l'Allemagne.
Quid de Messieurs CHURCHILL, ROOSEVELT, et consorts qui se sont partagés le monde et livrés une partie de l'Europe de l'EST au doux régime Stalinien
Quid des alliés qui ont balancé deux bombes atomiques sur le Japon…
Des gens forcément bien, puisqu'ils ont condamné CELINE, mais aussi BRASILLAC, REBATET, DRIEU LA ROCHELLE MAURRAS…
Quid de ces gens si bien, qu'ils n'ont pas hésité à embaucher tous les chercheurs nazis pour contrer l'URSS, quid de ces gens bien qui ont enrôlé à tour de bras tous les militaires allemands pour lutter contre le communisme.
On vous le dit CELINE et tous les autres sont des ordures.
Lire les romans de CELINE et des autres s'est faire preuve d'ouverture d'esprit pour essayer de comprendre une époque.
Lire CELINE, s'est découvrir un style, une description, un langage.
Lire CELINE ce n'est pas ouvrir une boite de PANDORE
Lire CELINE c'est se dire que la France c'est aussi cela et ne pas essayer de galvauder une réalité
Lire CELINE, c'est comprendre qu'il y a des français oubliés, abandonnés, méprisés, livrés à eux-mêmes
La France de CELINE, c'est avoir le courage de regarder la France dans la totalité de sa diversité.
CELINE et les autres ont des choix, des choix terribles.
CELINE et les autres ont eu un certain courage de ne pas dévier de leur croyances quand tant d'autres par opportunisme ont servi tous les régimes en étant si peu contrarier dans leur petite vie de bon petits français bien pensants.
CELINE et tous les autres ne sont pas des saints, car avec leurs terribles écrits, avec leurs terribles pamphlets ils ont donné en un certain sens quitus à d'autres français pour mettre « en pratique » toute leur pensée.
Certains français se sont crus autorisés à torturer, à massacrer, à déporter, à raffler et ce d'autant plus facilement, qu'en plus d'être soutenus par des intellectuels, ils l'étaient aussi par des politiciens légalement élus.
CELINE un salopard, s'il en est un ; il n'est pas le seul
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Ce roman fut un détonateur pour moi découvert grâce dans un premier temps au théâtre grâce a Luchini et ensuite Jacques Tardi et ses magistral es illustrations . C est après cela que ma boulimie de lecture est arrivée..
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Céline nous embarque dans un voyage solitaire, celui de Ferdinand Bardamu, qui s'annonce « sombre » (le lecteur n'est pas déçu) et sous plusieurs formes : voyage physique, voyage intérieur, voyage vers l'autre aussi.

Commençons par le plus simple, le voyage « physique », Ferdinand Bardamu parcours bien des contrées en ce début de 20ème siècle : les tranchées de « 14 », Paris et sa banlieue, l'Afrique de l'Ouest, les Etats-Unis… mais ce voyage n'est pas le plus intéressant ni l'objet premier de l'auteur.

« Voyage au bout de la nuit » nous emmène aussi dans un voyage intérieur, la quête de soi, découvrir qui on est à travers ce qu'on vit, ce qu'on ressent, ce qu'on fait, ce qu'on est… et cette quête n'est pas rose pour Céline, elle passe par des étapes bien sobres. Je retiens surtout un passage sur le sujet : « C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir. »

C'est aussi un voyage vers l'autre. le protagoniste principal du roman vit en solitaire mais fait beaucoup de rencontres, parfois fortuites, parfois plus décisives ; toutes ces rencontres le façonnent, et le conduisent à l'étape d'après dans ce voyage qu'est la Vie.

L'auteur, à travers son personnage principal, est assez cynique sur la vie. Il apporte une vision de la vie assez sombre, comme la nuit. Ça me rappelle « Berlin Alexanderplatz », de Alfred Döblin, dans la noirceur du roman, la tristesse, la description d'un monde « gris », car ni blanc ni noir, ni complètement gai ni complètement pourri…

« Berlin Alexanderplatz » est un roman sombre qui relate la vie des bas-fonds à Berlin dans la fin des années 1920, en suivant le destin de Franz Biberkopf qui occupera plusieurs emplois, et rencontrera bien des déboires, dus notamment à sa rencontre avec Reinhold, à qui il reste attaché malgré tout.
« Voyage au bout de la nuit » de Céline nous plonge dans la même période de l'entre-deux guerre et traite aussi de la « grisaille » de la vie. Ferdinand Bardamu, l'anti-héros de Céline, a aussi une vie bien remplie, étudiant en médecine à Paris, « poilu », commerçant dans l'Afrique coloniale, ouvrier chez « Ford » à Détroit, médecin à Paris et enfin directeur d'un asile en banlieue parisienne. C'est aussi via Robinson, rencontré durant son périple en Afrique, que bien des déboires arriveront à Ferdinand, mais il lui reste attaché malgré tout, car ils partagent finalement la même vision de la vie, un voyage bien pénible…

L'oeuvre de Döblin, « Berlin Alexanderplatz », est aussi un témoin de l'histoire, intégrant dans son récit la montée du nazisme ou encore le communisme et la lutte des classes. Ce ne sont pas les mêmes thèmes qui sont abordés en filigrane chez Céline mais lui aussi raconte l'Histoire à travers la guerre « 14-18 », le colonialisme en Afrique, le développement des Etats-Unis avec la ville verticale (New-York) et le Fordisme à Détroit…

D'autre part la question de l'autobiographie se pose véritablement quand on sait que Céline vécut à Paris, fût cavalier durant la guerre 14-18, rapidement démobilisé (comme le héros de son livre), qu'il partit en Afrique de l'Ouest dans une compagnie forestière pour faire fortune (sans succès), qu'il reviendra en France passer son bac et obtenir un diplôme de médecine, qu'il séjournera aux Etats-Unis et plus exactement à… New-York et Détroit… qu'il aura une aventure avec une danseuse américaine, qu'il ouvrira un cabinet près de Clichy et qu'il occupera un poste de médecin dans un dispensaire parisien… saisissant !
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