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Le coeur de l'Oealys tome 1 sur 1
EAN : 978B01K4DU6K6
757 pages
(09/08/2016)
3.75/5   8 notes
Résumé :
Je m'appelle Catherine.L'Inquisition m'a pris ma mère. Ils l'ont tuée afin de prouver son innocence. Je suis devenue orpheline. Je n'ai plus rien. J'ai dû m'exiler, loin du village où je suis née, où j'ai grandi. Je dois désormais refaire ma vie et prendre ma place au sein d'une famille que je ne connais pas. Le tout en cachant au monde qui je suis et ce dont je suis capable, sous peine d'y perdre la vie.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Encore de la bonne fantasy écrite par une femme, Lily Chagnon. Attention messieurs, ces dames sont bourrées de talent et d'imagination, elles aussi.Ce sont sept cent cinquante six bonnes pages, sans une minute d'ennui.
Oealys était une civilisation éclairée, pacifiste dirigée par une Reine et ses prêtresses aux pouvoir multiples qui malheureusement elle va subir le joug d'une civilisation machiste, violente, ignorante, envieuse de ses pouvoirs qui la mènera à sa perte. Toute cette histoire s'est perdue dans la nuit des temps et est devenue une légende même si des ruines appelée le Sanctuaire en attestent et bien que la superstition en fasse un lieu maudit. Pour les femmes d'une certaine famille ce lieu est sacré. Afin de protéger leurs rites la Reine Sélène Lysdorier, grande prêtresse de la Déesse du Sanctuaire de la Vie s'est choisie une élue et a fait prêter serment aux Armings, hommes initiés à certains secrets qu'ils doivent se transmettre jusqu'à l'arrivée de la nouvelle Reine.
Une histoire qui se présente comme une chronique avec l'arrivée de Catherine chez sa tante Alice, soeur jumelle de sa maman, qui va prendre soin d'elle avec l'aide de la petite souris , Amélia et de toute sa famille car sa maman est morte accusée de sorcellerie. Même si elle lit dans les pensées et connaît les simples, Catherine est loin de se douter de certains secrets. Ses dernières années d'enfance dans sa famille s'écoulent en douceur au gré d'une vie faite de joies simples. Elle va rencontrer Paul et en tomber amoureuse, c'est une vie heureuse. Malheureusement la femme de son oncle, Corinne au tempérament acariâtre va bouleverserr leur existence en accusant Catherine de sorcellerie, et Amélia la petite souris malicieuse va courrir un grave danger. Catherine, Paul, sa tante Alice et son oncle Robert vont voler à son secours et notre héroïne bie malgré elle va se retrouver mélée à la prophétie de l'Oealys...
Lily Chagnon nous entraîne dans une histoire de sorcellerie et d'inquisition qui va s'avérer bien plus compliquée qu'elle ne paraît car parfois l'histoire est manipulée en vue de servir de sombres ambitions. Avec des descriptions soignées, des personnages très attachants, un Sanctuaire et des légendes qui nous intriguent ainsi qu'une aventure qui se termine en posant certaines questions sur le devenir des héros. L'auteure nous invite à connaître la suite.
Je tiens à remercier Lily Chagnon pour ce SP via simPLementpro écrit d'une belle plume prometteuse.

Challenge PAVES 2020
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Je remercie Lily Chagnon, auteure québécoise, qui me confie son livre dans le cadre d'un Service de Presse. Sa confiance me touche. La Prophétie est le premier tome d'une saga intitulée le Coeur de l'Oealys ; le tome 2, La Nouvelle Reine devrait sortir en 2018.
Dès le prologue, je salue la fluidité de l'écriture, soutenue, élégante, déjà addictive et, surtout, à la première personne, un JE introspectif, volontaire et déterminé. Une orpheline, une prophétie, un destin et d'étranges pouvoirs…, le parcours de l'héroïne, Catherine Dubois, également nommée Catherine Claire de Balec, s'annonce conforme aux topos du genre. Je suis curieuse de lire comment Lily Chagnon va revisiter cette trame à la fois prévisible et pleine de promesses.

Les premiers chapitres s'articulent autour du thème de l'exil, de la solitude de Catherine qui a tout perdu et doit trouver ses marques au sein d'une famille que sa mère avait dû quitter, une famille pas forcément accueillante d'autant plus qu'un danger semble lié à sa présence parmi eux, à son retour aux sources… Passé et présent se mêlent de manière originale dans la narration ; cela vient surtout des étranges facultés de l'héroïne. Par contre, les divergences d'opinions des membres de la nombreuse famille donnent lieu à des discussions qui s'étirent parfois un peu trop en longueur, de même que les jeux entre Catherine et sa nièce Amélia… Les chapitres dits d'exposition s'éternisent peut-être un peu trop…
Les facultés particulières de Catherine sont originalement décrites par des retours en arrière, mêlant passé et présent, notions manichéennes et secret ; certaines scènes, dont l'accouchement difficile de Désirée, sont réalistes et surnaturelles à la fois et particulièrement bien construites. Malgré les longs développements, les personnages très travaillés conservent toujours une part de mystère qui tient en haleine. Lily Chagnon piège ses lecteurs en donnant l'impression de beaucoup dire alors que subsistent toujours des zones d'ombres. Je me suis vite sentie partagée entre cette grande abondance de détails et la longueur du récit et mon désir d'en savoir plus, de comprendre et de poursuivre ce parcours initiatique.
L'intrigue se met en place avec lenteur et ampleur. le roman met du temps à démarrer vraiment et nous installe dans une routine qui risque de se révéler un peu ennuyeuse.

Le récit est construit autour de très beaux portraits de femmes, sur fond de danger et de désir d'émancipation et de liberté. Les femmes ont un rôle essentiel dans ce monde moyenâgeux, mais une place effacée et discrète dans les trois-quarts du livre. La différence est mise en lumière, dans sa richesse et sa vulnérabilité mais cela prend du temps. La sphère privée à l'intérieur de la maison appartient aux femmes de la famille tandis que les hommes sont éloignés par des activités extérieures, car le Coeur de l'Oealys est avant tout une histoire de femmes et d'intimité féminine ; une grande place est accordée aux dialogues, aux atermoiements et aux tergiversations ; des péripéties typiquement féminines comme la préparation des toilettes pour le festival annuel, les accouchements, sont récurrentes et répétitives.
L'Inquisition décide du bien et du mal ou plutôt voit le mal partout tandis que Catherine ne songe qu'au bien d'autrui. La chasse aux sorcières est revisitée de manière originale. La question de la religion est évoquée de manière schématique autour des cérémonies au temple ou bien avec le personnage du père Ambroise qui dénonce des abus qu'il accepte tout en ne les cautionnant pas ; puis une spiritualité plus profonde intervient avec l'évocation des grandes prêtresses du Sanctuaire de la vie.
La nature est omniprésente ; la clairière, lieu des escapades de Catherine et d'Amelia et des rendez-vous avec Paul devient un lieu thématique, hors de l'espace et du temps, une sorte de catalyseur, presque un personnage à part entière, sorte de pendant du Sanctuaire qui viendra plus tard. Les saisons jouent également un très grand rôle, les évènements les plus importants ayant lieu au printemps et en été tandis que les hivers, sont vite racontés, en quelques pages à peine. Peu à peu, le roman devient tellurique, la nature se divinise.

Dans ce livre, j'ai été particulièrement séduite par la qualité de l'écriture de l'auteure. Lily Chagnon a une très belle plume ; elle sait manier la langue, choisir ses mots… la lire est un vrai régal !
Mais c'est un peu trop long… On s'enlise dans la narration, les détails, les sempiternelles sorties à la clairière, par exemple. Je me demande si une division en parties regroupant les chapitres n'aurait pas permis de clarifier un peu le découpage du récit. Personnellement, même si je reprenais toujours ma lecture avec plaisir, j'ai dû m'astreindre à un régime quotidien pour rendre ce service de presse dans les temps ; parvenue à la moitié, j'ai commencé à sauter des paragraphes et à lire en diagonale ; j'ai même fait une chose que je ne fais presque jamais : aller voir la fin... Arrivée au chapitre 19, sur les 39 que compte le livre et qui commence ainsi, " rien n'avait changé et pourtant, plus rien n'était pareil ", j'ai craqué et décidé de partir de l'épilogue pour lire ce roman à rebours jusqu'à ce qu'il se passe quelque chose, quand L'Oealys apparaît enfin au chapitre 28, à plus de la moitié du récit, mais avec une longue description un peu plaquée, comme surajoutée… À partir de là, une dynamique se met tardivement en place.
Il n'est jamais facile de raccourcir son récit, de faire des coupes franches dans ce que l'on a mis du temps à écrire, dans ce qu'on a écrit avec son coeur ou ses tripes, mais cela peut s'avérer nécessaire pour arriver au but recherché. de nombreux passages gagneraient à être allégés pour ne garder que l'essentiel… J'ai bien peur que Lily Chagnon ne perde des lecteurs en cours de route… Je n'ai pas abandonné ma lecture parce que je lis toujours très sérieusement les services de presse… et parce que (je me répète) l'auteure écrit divinement bien, mais cela ne fait pas tout pour donner un bon livre.

En conclusion : un travail certain d'écriture, mais un manque de structure, une trame trop lente… Des personnages attachants, ciselés mais prisonniers d'une routine soporifique. Les pouvoirs particuliers de l'héroïne auraient dû permettre d'aller plus vite dans le déroulement de l'action ; le matriarcat méritait d'être mis en valeur de manière plus dynamique.
Dommage.
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Malheureusement, je ressors de ma lecture avec un avis plutôt mitigé. Pourtant, le début avait merveilleusement bien commencé : une prophétie annonce la venue d'un enfant, issu d'un ancien peuple, qui rééquilibrera les pouvoirs. Après cette mise en bouche prometteuse, j'étais plus qu'impatiente de lire la suite et d'en savoir plus sur cette fameuse prophétie et ce peuple disparu. Cependant, pour assouvir ma curiosité, j'ai dû attendre les 65% du roman (ce qui correspond à un peu moins de 500 pages sur un livre qui en compte 757).
Comme le résumé le mentionne, Catherine, notre héroïne, après avoir perdu sa mère et vécu quelques années auprès du bon Père Ambroise, se voit contrainte de rejoindre sa famille maternelle. La première partie du récit nous narre donc son arrivée au sein de celle-ci et la manière dont elle va réussir ou non à s'y intégrer. Rapidement, le lecteur découvre également que Catherine possède un don qu'il lui faut cacher au risque d'être traînée sur le bûcher.
Lily Chagnon s'attarde, dans cette première partie, sur le quotidien de ses personnages et sur l'évolution de leurs relations. J'aime généralement quand les auteur( e)s prennent le temps de poser les bases de leur univers, surtout en fantasy, avant de se lancer dans l'action. Dans ce cas-ci, toutefois, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs. de plus, le rythme est assez lent et les scènes parfois répétitives. Surtout, il n'y est plus du tout question de prophétie ou de peuple disparu et le don de Catherine se cantonne à une utilisation au quotidien assez simple et sans grande conséquence (la plupart du temps !). Comme déjà évoqué ci-dessus, j'en attendais plus à ce niveau et j'ai été un peu déçue. Quelques éléments à me mettre sous la dent, disséminés par-ci, par-là, auraient suffi pour m'accrocher. Ma perception de ce roman aurait alors été complètement différente, je pense.
J'ai bien aimé l'univers un peu moyenâgeux dans lequel l'auteure place son récit. J'aurais pourtant préféré qu'il soit plus approfondi, que Lily Chagnon se focalise moins sur la relation entre les personnages et plus sur le développement de son univers (tout au moins, qu'il y ait un meilleur équilibre entre les deux). J'aurais aimé sortir davantage du cocon familiale et explorer le reste du monde, ce qui, j'en suis consciente, va à l'encontre des choix de l'auteure pour son roman !
Catherine est une jeune fille serviable, gentille, avide d'affection et soucieuse de plaire à sa « nouvelle » famille. Cependant, elle manque aussi cruellement de confiance en elle et est particulièrement nigaude (dixit un des personnages). de plus, elle a tendance à ne voir que le négatif dans chaque situation et à s'en plaindre plutôt que d'agir, ce qui m'a plus d'une fois agacée. L'histoire est contée de son point de vue, le lecteur connaît donc ses moindres pensées, souvent redondantes. J'ai, de temps en temps, eu l'impression de tourner en rond dans sa tête, impression pas très agréable.
J'ai, par contre dès cette première partie, adoré Amélia. C'est une petite fille espiègle, pleine de vie, courageuse et très attachante ! La petite souris rieuse du récit. J'ai aussi beaucoup aimé Alice, la tante de Catherine, et Paul, deux personnages forts et hauts en couleur. Ils savent ce qu'ils veulent et sont totalement dévoués à notre héroïne. La famille maternelle de Catherine, en générale, m'a plu ! J'aime beaucoup ce genre de fratrie qui se chamaille, fait beaucoup de bruits mais dont les membres sont, au final, d'une loyauté infaillible entre eux !
Enfin, passé les 500 premières pages, l'histoire prend son envol ! le rythme est plus soutenu, l'intrigue devient addictive et passionnante, la magie est beaucoup plus présente et joue véritablement un rôle prépondérant dans le récit. Les révélations se font à la chaîne, que ce soit au niveau de la prophétie ou du peuple disparu. Peut-être sont-elles même un peu trop condensées. J'ai tout, un coup, eu l'impression d'être submergée d'informations. J'aurais préféré que l'auteure distille celles-ci à travers son roman, que j'en apprenne plus petit à petit, juste de quoi titiller ma curiosité avant d'arriver au passage clé de l'histoire. L'univers, quant à lui, est beaucoup plus développé ! Pas mal de mes questions ont obtenu des réponses. J'ai particulièrement apprécié les mystères entourant le Sanctuaire et regretté qu'il n'ait pas été mentionné plus tôt dans le récit. Pour couronner le tout, Catherine perd en partie sa naïveté, elle est plus dégourdie, plus sûre d'elle ! Elle agit et prend des décisions ! Cette évolution m'a séduite et, grâce à elle, ce personnage a fini par me plaire.
La plume de l'auteure est fluide ; elle parvient très bien à nous plonger dans les pensées de son héroïne. Les phrases sont bien construites et j'ai trouvé très peu de coquilles (fautes d'orthographe et/ou mots manquants) ! Vu le nombre de pages, ces quelques fautes sont vraiment négligeables et ne gênent en rien la lecture !
En bref, si, au départ, la construction du récit et ses longueurs ainsi que le caractère de l'héroïne ne m'ont pas convaincu, le dernier tiers a finalement réussi à m'immerger complètement dans cette aventure ! Pour ceux qui aiment les histoires de Fantasy où la psychologie des personnages est particulièrement bien développée et où magie et pouvoir s'entremêlent, n'hésitez pas à le lire malgré mon avis mitigé ! Certains lecteurs ont eu des coups de coeur ! Je crois que, dans mon cas, les choix de l'auteure (au début du roman) ne correspondaient simplement pas à mes attentes !

Lien : https://leslivresderose.word..
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Le résumé m'a donné envie de découvrir cette série, car l'idée de rencontrer Catherine et ses dons secrets a éveillé ma curiosité. La mention de l'inquisition n'a fait qu'éveiller davantage mon intérêt et c'est avec une certaine impatience que j'ai entamé ce récit. L'autrice réussit à nous plonger très facilement dans son univers et le lecteur suit le quotidien de Catherine avec plaisir. Oui mais voilà, justement, nous suivons beaucoup le quotidien de notre héroïne...

L'autrice met un point d'orgue à nous conter la vie de Catherine et de ses proches. du coup, nous découvrons leur vie de manière très détaillée, entre autre à travers des pensées et réflexions de notre héroïne qui est le narrateur de cette histoire. Si ce parti pris nous permet de découvrir de nombreuses facettes de nos personnages et de les rendre proches de nous, cela a aussi un effet plus ennuyeux: le fil rouge de l'histoire n'avance pas pendant une énorme partie du livre...

Du coup, je dois admettre que j'ai été un peu frustrée. le style de l'autrice est prenant et poétique et nous donne envie d'en découvrir tellement plus et de voir le récit avancer tellement plus vite. J'ai bien cru que l'histoire n'allait pas du tout prendre son envol et que ce premier volume n'était vraiment que pour poser les personnages, mais heureusement, tout s'accélère dans la dernière partie. le roman prend alors un rythme plus intéressant, avec une action bien plus présente.

J'espère que cette fin laisse supposer que le tome 2 sera plus mouvementé et qu'il s'intéressera moins aux relations familiales et amoureuses. En tous les cas, j'ai hâte de voir où cette suite va nous conduire, car pour le moment, j'ai trouvé que l'inquisition ne prenait pas autant de place que je ne l'avais supposé et que certains événements se résolvent un peu trop facilement pour Catherine. J'attends donc beaucoup du tome 2, car je sens que l'autrice a encore bien des choses à nous partager et que le fil rouge est à peine lancé dans ce premier opus.

En bref, cet univers est très intéressant à découvrir, avec des personnages qui sont très attachants. J'aurais aimé que le fil rouge se déroule plus rapidement et que l'action soit plus présente, mais cette série reste à découvrir malgré tout.
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Très agréablement surprise par ce roman !
On suit le personnage central, Catherine, alors qu'elle arrive dans la famille de sa mère (qu'elle a perdue très jeune) et qu'elle tente d'y faire sa place, tout en dissimulant un don qui ne lui a attiré jusqu'ici que des ennuis. Dans cette ambiance de Moyen Âge, les Inquisiteurs rôdent et sont sans pitié pour les présumées sorcières...
J'ai directement accroché au style de Lily Chagnon. le vocabulaire est soigné, les phrases sont habilement tournées, ça reste très fluide à lire tout en maintenant une narration un peu à l'ancienne, très très sympathique.
Au niveau de la taille, ce livre est un pavé, c'est clair, mais je trouve qu'il se lit tout seul. La seule chose qui pouvait parfois ralentir mon rythme, c'est les gros blocs de texte sans retour à la ligne, qui sont souvent riches en informations mais un poil denses. A part ça, l'histoire se déroule agréablement et j'étais vraiment curieuse de voir où on allait m'emmener.
Je dirais que le gros point fort de la prophétie, c'est le soin apporté à l'écriture des personnages. Ils sont tous parfaitement crédibles, nuancés, vivants, humains, faillibles et attachants. le rythme de narration est lent, mais ça nous laisse le temps de vraiment les découvrir, et j'ai vraiment apprécié leur compagnie. On a de grands passages sur les pensées de Catherine, on a le temps de vraiment voir son évolution et ses questionnements, c'est rare de tomber sur un bouquin auto-édité qui prend son temps et c'est un point que je tenais à souligner parce que ça ne se fait pas du tout au détriment de l'histoire, bien au contraire ! Je pense que si on avait enlevé 200 pages, on serait tombés dans de la fantasy très classique avec rebondissement sur rebondissement sans qu'on ait le temps de s'intéresser au sort des personnages, alors que là j'étais tout à fait avec eux, je m'inquiétais pour eux et je me suis bien immergée dans ma lecture.
Un grand merci donc, pour cette découverte, et je serai au rendez-vous pour le tome 2 !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Avant que l'étoile du roi ne termine son cycle, verra le jour une enfant issue d'un peuple quasi oublié qui le fera renaître de ses cendres et ainsi bouleversera l'équilibre des pouvoirs.

[…]

L'hiver n'avait été qu'un songe, une très longue chimère déchirée entre un merveilleux rêve et un horrible cauchemar. Il devait en être ainsi, je ne voyais pas d'autres explications. Car sinon, comment aurions-nous pu reprendre si aisément les choses là où nous les avions laissées ? C'était incroyable !

[…]

Par cet emblème et sur ma vie, je fais serment de ce qui suit.

Aux reines légitimes d'Oealys, passées, présente et à venir, je fais serment d'allégeance, d'obéissance et de loyauté.

Aucun savoir je ne transmettrai, ni ne ferai usage hors du cadre de ma formation, sans la supervision de mon maître, tant et aussi longtemps que cette formation ne sera pas terminée. Si pour une raison ou une autre cette formation ne devait jamais se terminer, je ne pourrais dire mot de ce que j'ai appris d'aucune manière.

Le moment venu, si je souhaite transmettre mon savoir, a un, et a un seul, apprenti je le ferai. Cet apprenti je le choisirai de la même manière dont j'ai été choisi. Il devra par son jeune âge se distinguer, entre dix-sept et vingt ans, afin qu'il ait le temps d'apprendre tout ce que je pourrais avoir à lui enseigner. À cet apprenti j'enseignerai, sans rien omettre ni négliger, ce que l'on m'aura à moi-même appris avec exactitude et dans sa totalité.

À cet apprenti, avant de lui enseigner quelque savoir que ce fût, même le plus infime, je veillerai à lui faire prêter ce même serment, sans rien omettre ni négliger, dans une langue que nous saurons tous deux parler et comprendre parfaitement. Je veillerai qu'il fasse ce serment, tout comme je le fais moi-même présentement, sur l'emblème qui fut offert aux premiers armings afin d'être légué de maître en apprenti, pour que jamais ne soit oublié ce que nous devons à l'Oealys et l'alliance qui nous lie. "

Je fais ce serment de mon plein gré et en toute liberté, conscient que de ma vie je devrai payer si le moindre terme devait en être violé. Je fais ce serment en étant conscient que seule une reine légitime d'Oealys saurait m'en libérer ou en modifier les termes même de la manière la plus infime qui soit.

En ce jour, sur cet emblème et sur ma vie, je le jure!
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Cousine Victoria m'avait appris à ne pas me soucier des fréquents murmures sur notre passage. Je n'en avais pas moins été parfois choquée de voir une personne qui, deux jours après avoirpersiflé, venait implorer son aide. Ne leur était-il jamais passé par la tête qu'elle pût refuser ? Certains semblaient presque croire qu'ils lui faisaient une faveur en lui permettant de vivre parmi eux et, qu'en contrepartie, elle n'avait d'autre choix qu'être à leur service. Les benêts... Ils n'avaient rien compris... Jusqu'à la fin... Ils avaient eu de la chance qu'elle se fût moquée de tout ça. Elle ne voyait que la souffrance qu'elle pouvait soulager. Elle me disait que l'ignorance mène à la peur et la peur à la violence. Que les villageois étaient effrayés et que ce n'était pas un mal que l'on pouvait soigner à coups de représailles.
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Le monde avait cessé d'être blanc ou , bon ou mauvais, dès l'instant où j'avais commencé à en percevoir ses secrets. Si ça se trouvait, l'aubergiste usait de ses profitsmal acquis pour nourrir des orphelins, je n'en savais rien. Par contre, ce dont j'étais certaine, c'était que monsieur Haubert, gonflé de vanité et d'orgueil, tyrannisait son jeune employé. Il l'exploitait sans scrupule pour un salaire de misère et lui mettait à dos ses propres erreurs le cas échéant. Il montrait au monde un visage symphatique et derrière... D'un autre côté, il était réellement honnête de confiance et nourrissait une passion pour les bêtes dont il prenait soin. En ce qui nous concernait, pour l'heure , c'était l'essentiel.
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De nous, ils ne percevaient que la surface. Nos étoffes, la facture de certains objets ou ce que nous avions laisser échapper, comme le fait que nous savions grâce aux étoiles qu'ils viendraient. Des éléments qui font partis de notre quotidien, mais qui pour eux sont inaccessibles. Des choses qu'ils se sont mis à convoiter.
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J'avais un incroyable fou-rire. Je pouvais reprocher bien des choses à Paul, mais pas de manquer de patience ou d'humour. Il aurait eu toutes les raisons de mettre fin aux pitreries imposées par l'espiègle petite souris. Au lieu de ça, il faisait toujours plus que ce qu'elle demandait.
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