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EAN : 9782070355464
160 pages
Gallimard (17/06/2010)
3.5/5   2 notes
Résumé :
"La Normandie existe avec évidence par ses monuments, ses paysages, plaines et vallées, bocages et vergers, plages et falaises, ses ciels changeants qui ont inspiré les peintres. Mais, plus qu'une entité géographique, elle est avant tout l'expression d'un destin collectif, d'une aventure humaine : celle des "hommes du Nord", envahisseurs venus de la mer, qui ont conquis cette terre et lui ont donné son nom ; celle de leurs héritiers, les ducs qui en ont fait l'un d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un livre sur la Normandie, et oui encore, j'embête toujours mon entourage avec cette région qui est ma région natale et bien sûr une région que j'aime, dont j'aurais du mal à me passer ! (Même si j'aime voyager et découvrir.)

L'auteur a divisé l'ouvrage en 5 chapitres :

chapitre 1 : les envahisseurs : du duché au mythe Viking
chapitre 2 : comment peut-on être Normand ?
chapitre 3 : la mer
chapitre 4 : les champs
chapitre 5 : les villes
On a donc un point historique sur les deux régions à partir de 911, date où naît la Normandie. L'auteur rassemble les deux Normandie (la Basse et la Haute). J'ai donc appris que même si des hommes du Nord sont venus en Normandie, notre plus grand apport vient de l'Angleterre avec Guillaume le Conquérant qui l'a conquis et lorsque les Anglais ont envahis Rouen.

Le chapitre 2 est sur le caractère des Normands qui seraient des hommes ne voulant pas s'engager et en majorité des paysans. Mais bon nombre de personnalités sont originaires de cette région : Maupassant, Flaubert, Bourvil…

Les marins dieppois ont été reconnus pour la pêche à la morue en Terre-Neuve, maintenant c'est un port reconnu pour ses coquilles saint Jacques. le port du Havre est encore un grand port français mais il est concurrencé par Anvers, Rotterdam et Marseille. La mer a été une inspiration pour les peintres impressionnistes : Monet, Eugène Boudin, Turner…

A la campagne, on rencontre les stéréotypes sur le cidre et les vaches normandes. Mais l'auteur pose la question : est-ce la fin des paysans normands?

En ville, il y a Rouen et le Havre qui sont beaucoup décrites : l'architecture Perret, peu de villes bas-normandes sauf pour montrer les bombardements à Saint-Lô et Caen. L'auteur propose comme avenir pour la Normandie de réunifier ses deux régions pour devenir une force future, à réfléchir !

Le livre est ponctué d'images avec une petite explication, collection Découvertes Gallimard oblige. A la fin, l'auteur a inséré des citations d'ouvrages, certaines historiques comme des témoignages de la Seconde Guerre Mondiale, d'autres littéraires comme les nouvelles De Maupassant ou des impressions de Victor Hugo.
Lien : http://novelenn.wordpress.co..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
« J’étais hier au Mont-saint-Michel. Ici, il faudrait entasser les superlatifs d’admiration, comme les hommes ont entassé les édifices sur les rochers et comme la nature a entassé les rochers sur les édifices. [...] Et puis, comme on est sur la lisière de la Bretagne et la Normandie, la malpropreté y est horrible, composée qu’elle est de la crasse normande et de la saleté bretonne qui se superposent à ce précieux point d’intersection. Croisement des races ou des crasses, comme tu voudras. » Lettre de Victor Hugo à Adèle Hugo, le 28 juin 1836
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« Si je suis revenu, et si je ne veux plus m’en aller, c’est parce que j’ai compris subitement que nul pays au monde ne pourrait m’offrir plus que ne me donne ce simple verger. Quelques pommiers tordus au-dessus d’une herbe toujours verte, vois-tu, cela vaut tous les spectacles de l’univers. Le bonheur que chacun de nous cherche éperdument il n’existe nulle part avec plus de certitude et de sécurité qu’à l’ombre d’un pommier et en face d’une ondulation de terrain. En tout cas, c’est le bonheur inévitable de tout Normand qui a saisi la beauté de son pays. C’est le mien. Et le tien aussi, n’est-ce pas ? » Maurice Leblanc, Notre vieux lycée, 1931
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