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Série Tom Lepski tome 2 sur 13
EAN : 9782070431397
256 pages
Gallimard (22/08/1973)
3.61/5   14 notes
Résumé :
On avait pourtant tout pour réussir. On avait effacé la maman,
descendu son coquin, étranglé sa fille. Quant au papa, qui était banquier, on lui avait fourni une fille en toc pour remplacer la vraie.
Comme il ne la connaissait pas, il ne risquait pas d'avoir des doutes.
Bref, du gâteau!
Les portes de la chambre forte nous étaient quasiment ouvertes.
Et il a fallu que ça foire. Nous, les petits assassins, on n'a vraiment pas de vei... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ticky Edris personne de petite taille, serveur et plongeur au célèbre restaurant de Paradise City "La Coquille" complote de dévaliser une banque sévèrement gardée et pour cela, il recrutera Phil Algis, un vaurien de New York ayant déjà passé 14 ans en prison pour délits divers.. Ticky est fier et sûr de lui car son plan est parfait, malicieux comme à son image.. mais peut-on affirmer à 100% qu'un plan en théorie est parfait ??? il n'y a-t-il pas parfois, un grain de sable susceptible de gripper le mécanisme en apparence bien huilé ???

Je préfère ne pas en dire plus pour ne pas gacher la découverte de cette histoire inoubliable.. car je me décide à annoncer la couleur de suite : ce livre est SUPERBE !!

Chase se surpasse par la trame de son histoire quasi-parfaite et mémorable mais en plus de cela, il nous figure un profil poignant d'une jeune hippie qui ne respecte rien, ni l'autorité, ni la famille, ni aucune valeurs de quelques domaines que ce soit.. elle verra ses convictions personnelles peu recommandables volées en éclats suite à l'immersion dans un environnement familial et professionnel, structuré et rassurant. Tout ce qu'elle raillait auparavant, tout ce qu'elle fuyait depuis toujours.

Et c'est ce portrait qui m'a bouleversé, qui m'a renversé et qui fait prendre conscience de la puissance de l'écriture, de la conviction que peut susciter un auteur si talentueux soit-il... James Hadley Chase décidemment, n'en finira pas de nous étonner. Ce roman d'apparence secondaire dans la carrière de l'auteur accumule les scènes de bravoure et les passages émouvants.. Il y a des chapitres qui vous donneront des sueurs froides.. qui vous feront tout oublier autour de vous.. attention à ne pas le lire dans les transports en communs ! quand je me remémore les lignes qui nous narrent les forfaits commis au sein de la banque, je me souviens d'avoir sentis mon coeur battre plus vite, mon souffle retenu, l'esprit en suspens face au talent incommensurable de cet écrivain hors du commun..

Mais c'est ce portrait absolument magnifique en la personne d'Ira Marsh qui m'a ébranlé, dévasté.. Mon dieu, que c'est beau ! La tragédie dans ce qu'elle a de plus déchirante.. C'est tout simplement saisissant. le livre se clôturera d'ailleurs par une lettre qu'elle écrira destinée à la personne qui lui aura ôté tout son vernis mensonger.. quelques larmes me sont venus aux yeux tellement ce final est poignant et sonne si juste..

Ce roman n'est pas qu'une simple réussite mais un véritable trésor inconnu, un joyau pur. On cite sans cesse Pas d'orchidées pour Miss Blandish ou Une manche et la belle mais n'oublions pas les autres, tel celui-ci par exemple dont personne ne parle.

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The Florida Safe Deposit Bank de Paradise City prétend être la banque la plus sûre au monde, une forteresse imprenable. Cela n'empêche pas trois personnes de rêver : L'escroc Phil, la blonde de dix-sept ans Ira et l'anti social à l'esprit tordu comme son corps Ticky.
Le plan consiste à substituer Norena, la fille du vice-président de la banque, avec Ira, afin d'avoir un accès facile à la chambre des coffres.
Evidemment Norena doit être tuée...et ainsi débute une série de meurtres horribles dans un thriller plein d'action.
Aire de jeux idyllique pour milliardaires de Floride, Paradise City ne sera plus la même.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
La honte était un sentiment qu'elle n'avait encore jamais éprouvé et ça la gênait beaucoup.

- Ces dernière semaines m'ont transformée, se dit-elle. J'ai tout de la "cavette", maintenant. je m'en rend bien compte.

Elle avait beau éprouver quelque répugnance à le reconnaître, elle sentait bien qu'à voir Mel devenir de jour en jour plus affectueux à son égard, elle subissait son influence. Non seulement elle commençait à s'y habituer, mais en fait, ce genre de vie bien réglée lui plaisait. Elle avait son train-train quotidien, elle se levait à la même heure chaque matin, elle allait au travail, ça marchait bien et elle se faisait une réputation qu'elle n'aurait jamais espéré acquérir sans les conseils de Mel, sans la haute situation qu'il avait à la banque...

Elle se retourna dans son lit. Elle était également gênée que sa rencontre avec Joy Ansley ait été une telle réussite. Décidée à garder ses distances au début de la soirée, elle avait vu son hostilité à l'égard de Joy fondre devant l'amicale sympathie et la sérénité de cette jeune femme. Après le repas, Mel les avait ramenés chez Joy, où Ira avait fait la connaissance du juge Ansley.

Six semaines auparavant, la perspective de rencontrer un juge l'aurait fait mourir de rire, mais ce grand vieillard maigre de quatre-vingt ans au regard clair et perçant l'avait impressionnée comme personne jusque-là. Il avait été gentil et simple, l'avait bien accueillie, l'avait emmenée dans son bureau pour lui montrer son petit "Musée noir", plein de souvenirs sur diverses affaires de meurtre qu'il avait jugées. Elle avait bien essayé de considérer tout cela comme passablement "cave" mais Ira s'était surprise à regretter de partir, lorsque Mel avait annoncé qu'il était temps de rentrer.
C'est alors qu'elle commença à comprendre qu'elle n'avait plus besoin d'argent. Elle avait ce qu'elle avait toujours désiré : la sécurité, une situation, une maison, une voiture et un père."

Tout y est magnifique dans ce roman, tout.
A l'exception de ce titre français grostesque... le titre originel est "the way the cookie crumbles
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Après le départ de Lowis, Bert Hamilton sortit du bungalow. Il s’était beaucoup démené au téléphone, à élaborer son article.
- Voilà du pain sur la planche ! dit-il à Terrell. Vous savez pourquoi elle l’a descendu ?
- C’est ce qu’il faudra découvrir, répondit Terrell en sortant de sa voiture. A bientôt, Bert !
Il quitta le journaliste et pénétra dans la maison. Beigler et Hess bavardaient dans le vestibule.
- Affaire classée, dit Hess. Du beau travail.
- C’est ce qu’on dirait, répondit Terrell. Mais il y a encore beaucoup à faire. Vous deux, vous irez jeter un coup d’œil sur l’appartement de cette fille, à East Street. Vérifiez si son écriture est bien la même que celle du mot trouvé dans son sac. L’affaire me parait assez simple, mais il faut s’en assurer. Vous interrogerez le nain. Il a l’air d’en savoir long. Il pourrait peut-être nous dire pourquoi elle a descendu Williams. Je veux un rapport dès six heures. Ne perdez pas de temps.
Hess eut envie de protester, mais il se contenta de répondre :
- Bien chef, en réprimant un bâillement.
Terrell gagna la chambre du cadavre où Lepski adossé au mur, bavardait avec les hommes de l’Identité judiciaire qui venaient de terminer leur travail.
- Tom, dit Terrell, j’aimerais que vous enquêtiez dans les parages pour savoir si quelqu’un a entendu une détonation. Et trouvez-moi aussi quelques renseignements sur Williams.
- Vous voulez que je m’y mette maintenant ? demanda Lepski. Il est à peine six heures. Je ne peux tout de même pas tirer les gens du lit, ils ne seraient pas d’humeur à coopérer.
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La honte était un sentiment qu'elle n'avait encore jamais éprouvé et ça la gênait beaucoup.
- Ces dernière semaines m'ont transformée, se dit-elle. J'ai tout de la "cavette", maintenant. je m'en rend bien compte.
Elle avait beau éprouver quelque répugnance à le reconnaître, elle sentait bien qu'à voir Mel devenir de jour en jour plus affectueux à son égard, elle subissait son influence. Non seulement elle commençait à s'y habituer, mais en fait, ce genre de vie bien réglée lui plaisait. Elle avait son train-train quotidien, elle se levait à la même heure chaque matin, elle allait au travail, ça marchait bien et elle se faisait une réputation qu'elle n'aurait jamais espéré acquérir sans les conseils de Mel, sans la haute situation qu'il avait à la banque...
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Joy se sentit fatiguée, tout à coup. Laissant ses valises, elle alla à la fenêtre et vit son père, un grand vieillard maigre aux cheveux blancs, qui se promenait dans une allée en examinant ses rosiers.
Elle sourit et jeta un coup d’œil à sa montre. Il était presque quatre heures : l’heure du thé. Elle quitta la pièce et descendit vivement l’escalier.
Au moment où elle traversait le vestibule, le téléphone sonna. C’était Mel Devon. Son cœur battit lorsqu’elle reconnut sa voix. C’était la première fois qu’ils se parlaient depuis son départ.
- Mel ! Comme c’est gentil. J’allais t’appeler ce soir.
- Comment vas-tu, Joy ? Tu as passé de bonnes vacances ?
- Très bonnes. Je…
- Comment va le juge ?
- En pleine forme. Nous nous demandions…
- Joy… On peut se retrouver vers six heures ? Je voudrais te parler.
Son ton grave la surprit.
- Mais bien sûr. Où veux-tu qu’on se retrouve ?
- Est-ce que ça t’ennuierait de venir à la banque ?
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Seaview Boulevard relie Paradise City à Seacombe. Côté Paradise, les villas sont vastes, luxueuses, entourées de pelouses et dotées d'une piscine et de trois garages équipés d'un oeil électronique. Seacombe offre le spectacle de ses petites bicoques plus ou moins croulantes plantées dans quelques mètres carrés d'herbe folle et de ses trottoirs couverts de marelles et de graffiti de mômes. D'un côté, les riches, les profiteurs; de l'autre, les prolétaires, les paumés. Seaview Boulevard était comme le flagrant symbole de la vie américaine.
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Vidéo de James Hadley Chase
Bande annonce du film Eva (2018), nouvelle adaptation du roman Eva de James Hadley Chase.
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