Autre-Monde, Tome 6 : Neverland

J'aime bien cette histoire, même si celle-ci vise un public plus jeune, bah j'aime bien quand même… Au moins en France : nos ados sont un peu moins naïfs, et pour se tripoter un peu moins puritains…

Il faut aussi reconnaitre qu'une branlette par ci par là serait peut-être mal venu dans ce genre de bouquin, disons que ça péterait un peu la magie du truc…

Je voulais écrire des trucs avec nichon, téton, dur… caresser , sucer, branler, et tout plein de dégueulasserie un peu tendance, à connotation purement personnelle et puis je me suis ravisé in extremis étant donner que ça n'a absolument rien à voir avec le bouquin…

Enfin bref

L'histoire suit son cours dans cet avant dernier tome, nos héros ne s'arrêtent jamais, les méchants sont méchants, les gentils sont gentils, bref tout le monde reste à sa place, ça voyage, ça bastonne, c'est mignon tout plein et c'est français…

« Maxime Chattam » a du talent, en tant que spécialiste en littérature française et imminente éminent en critique littéraire, je me dois de faire un peu de chauvinisme en ces temps de crise…

Car il parait que par chez nous on a le moral dans les baskets : « ya pu de tune » … En plus il va « p'tête » neiger 3 à 4 cm et 10 si le bon dieu est en forme, Chiotte de merde on va patiner dans la bouillasse que mes bas de caisse vont être tout dégelasses… sa mère tiens… qu'il aille faire chier les Philippines un peu…

Oups…

Demandons l'aide d'urgence internationale pour sortir notre pays du gouffre abyssal de la bêtise dans lequel il sombre petit à petit, pactisant avec l'immonde connerie qui le caractérise si bien, depuis… … …

longtemps et pour les siècles des siècles : Amen !!!

Dans un futur proche :

Gwenn : Papa raconte moi une histoire

Moi : il était une fois une jolie princesse… … … et ils vécurent heureux… Et n'eurent jamais aucun enfant, car tu vois ma fille : les princesses, ça ne baisent pas…

Gwenn : Et pourquoi ça ne baisent pas les princesses ??

Moi : pourquoi, pourquoi ... j'en sais rien moi, c'est comme ça... C'est la guilde des papas a tranché depuis la nuit des temps... même pas née et déjà relou...

Heureusement qu'on a la lecture quand même… pour vivre de belles aventures…

A plus les copains

PS : Ouais je sais il y a plein de fautes, ça me donne un petit côté bad boy, mauvais garçon, surfeur beau gosse... ouais pis c'est compliqué aussi le français... fais chier tiens : j'aurais du être ROMS, je n'aurais pas eu besoin d'écrire...

Anonyme : Tu crois qu'il est sérieux ou c'est de l'humour...

Anonyme 2 : Je sais pas, je le connais pas, en plus il est pas très drôle avec ses histoires de cul...

Anonyme 1 : Ah ouais on devrait le dénoncer...

Ça part mal pour nos amis avec ce sixième opus des aventures des rescapés de la Tempête, celle qui a ravagé la planète et bouleversé la nature de ses hôtes : humains ou animaux qui ne sont plus ce qu'ils étaient et sont désormais accompagnés de créatures mutantes, rarement sympathiques.
Alors qu'ils ont traversé l'Atlantique, poursuivis par la force destructrice d'Entropia, ils ont pu constater que la situation n'est pas plus reluisante en Europe, où les enfants sont littéralement pressés comme des citrons pour récupérer la quintessence des pouvoirs qui se sont développés chez eux après la catastrophe.
Clairement quand on retrouve nos trois Pans, tout va très mal : ils sont séparés, sans nouvelles les uns des autres après que le Vaisseau-vie a été détruit.
Matt est en route vers Neverland, l'équivalent d'Eden. Ambre se retrouve prisonnière du sinistre Morkovin, quant à Tobias....il est peut être mort
Le chemin sera donc difficile, physiquement car malgré leurs capacités hors norme, de nombreuses épreuves source de souffrance les attendent , et moralement, puisqu'ils sont séparés

On fait connaissance avec le double de Matt, Gaspar, même histoire parentale aux relents freudiens, même charisme et même héritage inopiné d'une lourde responsabilité.

Le problème central est bien entendu de trouver le troisième Coeur du monde puisque le deuxième a échappé à Ambre. Enfin localisé grâce à la cartographie corporelle de la jeune fille et à l'intimité grandissante qui la lie à Matt, on sait que les jeunes Pans devront rejoindre ce qui fut autrefois la Palestine, via l'Italie désormais souterraine.

Très inspiré d'Harry Potter, ce tome, avec les pouvoirs qui confinent à la sorcellerie, les force du mal, les dialogues avec les âmes errantes et les créatures.
C'est encore une déclinaison sur le mode aventure, qui ne fait pas avancer le lecteur sur le sens de cette épopée post apocalyptique, et l'on attendra bien sûr le dernier tome à paraître ( trois ans après celui-ci si les promesses son tenues).

Pas d'ennui à la lecture, mais il est cependant temps que les choses évoluent, et
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Le Vaisseau-Vie des Kloropanphylles, avec lequel Matt, Ambre et Tobias devaient rallier l'Europe pour retrouver le troisième Coeur de la Terre, a explosé, victime de sabotage. Ambre et Matt sont séparés, quant à Tobias, le foyer de l'explosion étant la chambre qu'il occupait, personne ne s'attend à ce qu'il soit encore en vie.
Ambre se retrouve, ainsi que d'autres Kloropanphylles, prisonnière de Gloutons qui ne lui veulent pas que du bien, d'autant qu'équipée d'un collier plein de jus de Scararmées, elle ne peut utiliser son pouvoir ni puiser dans le Coeur de la Terre.
Matt, avec d'autres rescapés, a rallié la vieille Europe. Il est pris en charge par des Pans du cru qui l'emmènent par des chemins détournés rejoindre Neverland, zone franche perdue dans la forêt, laissée tranquille tant par l'Empire que par les Cyniks. Il espère y retrouver Ambre.
Pendant ce temps-là, Entropia répand son chaos.

Cela faisait un petit bout de temps que je ne m'étais plus plongée dans les aventures d'Autre-Monde. du coup, j'ai été un peu perdue en commençant Neverland, ne me rappelant plus exactement les tenants et aboutissants du tome précédant. J'ai retrouvé ceci dit peu à peu mes repères... mais j'ai trouvé ce livre un peu long à démarrer (y aurait-il un rapport de cause à effet ? Possible, mais je n'en suis pas convaincue). Très honnêtement, la première partie, jusqu'à ce qu'Ambre et Matt se retrouvent, m'a parue longuette et au final, aurait gagné, de mon point de vue, à être raccourcie. En revanche, à partir du moment où notre duo de Pans amoureux se retrouve, l'intrigue tourne à plein régime.
Comme dans les autres tomes, on retrouve dans Neverland plein d'aventures, de nouveautés, en terme de faune et flore, de sournoiseries de la part de ces grands escogriffes de Cyniks et d'Ozdults. Ce tome introduit le personnage de Gaspard, une sorte de double européen de Matt. Il a un rôle plutôt mineur, mais je le verrai bien prendre de l'ampleur dans le prochain tome ! Et puis, pour quelques chapitres, on croise le pirate Jahrim, personnage énigmatique et charismatique, que j'aurais beaucoup aimé suivre plus longtemps !
En résumé, malgré un début qui peine un peu, cet opus d'Autre-Monde est de facture très honnête, et ravira les fans de la série.
Il parait que le prochain tome sera le dernier... Entre nous, je ne vois pas comment Maxime Chattam arrivera à finaliser toutes les quêtes et sous quêtes de l'histoire et à répondre à toutes les questions laissées jusqu'à présent en suspens, mais j'ai toute confiance en lui pour mener à bien cette belle aventure !

Le Vaisseau-Vie n'est plus et en ce qui concerne les Pans qui étaient dessus, beaucoup sont morts, et les autres ont échoué sur les côtes européennes. Matt, Ambre et Tobias ont été séparés, Matt fait route avec les Fantômes en direction de Neverland, tandis qu'Ambre a été capturée par une bande organisée de Gloutons. Quant à Tobias, on ne sait même pas s'il a survécu à l'incendie du Vaisseau-Vie.

Ainsi, nous allons suivre l'histoire d'Ambre et Matt, mais cette fois-ci ils sont séparés. Nous allons donc rencontrer de nombreux personnages secondaires. A l'instar du tome 5 dans lequel quelques personnages secondaires sont davantage mis en avant, on retrouve dans ce tome-ci un rôle bien plus important pour ces nouveaux personnages. On n'est plus dans un unique trio de héros central, les personnages secondaires révèlent peu à peu leur importance dans l'aventure principale de la saga.

J'ai beaucoup aimé ce sixième tome. Même si l'aventure et l'action donne toujours du rythme à ce roman, on assiste à des moments plus calmes, plus posés, où les protagonistes réfléchissent à ce qu'ils vont faire. On accorde davantage d'importance à la réflexion et à l'organisation qu'il y a autour des aventures et de l'action, et je trouve que ça donne davantage de relief au récit.

On assiste également à des personnages qui grandissent, qui commencent à craindre de devenir adultes, qui se posent donc beaucoup de questions sur ce qu'ils sont.

Dans tous les cas, on retrouve avec plaisir la plume de Maxime Chattam qui nous emmène dans son univers fantastique. Jusqu'à présent, je pense que ce tome est le meilleur de la saga.

Le mois de novembre est un moment attendu par tous les fans inconditionnels de Maxime Chattam. Depuis quelques années, l'Autre-Monde nouveau est savouré page par page par de nombreux lecteurs avides d'aventure, de découverte, d'horreur, de joie et tout simplement d'évasion.

Toutefois Neverland a une saveur particulière, on approche de la toute fin. Bien que le tome soit plus épais que les précédents, on se refuse d'aller trop vite. On se refuse de quitter l'alliance des trois. Il va pourtant bien falloir. le tout est de savoir si ce tome n'est pas un tome perdu, s'il est pleinement exploité, si on est au final impatient quand même de lire la suite. Et de ce côté, ce roman est assez contrasté.

On reprend l'aventure là où on l'avait laissé. Après le triste naufrage du vaisseau-vie, sans Ambre, sans Tobias et avec un Matt Carter en route pour Neverland, une sorte d'Eden européen, siège des rebelles « fantômes ». On suit ainsi sur une bonne partie du roman les aventures de ce personnage, on en découvre d'autres, on découvre également Neverland, ce château allemand qui, à l'instar des manoirs de l'île Carmichael, cache bien des secrets.

Je suis peut-être un peu sévère, mais cette partie du roman m'a profondément ennuyé. J'y ai revu des trames du premier roman, des mystères qui au final n'ont pas servis à grand-chose. Une route bien longue, avec certes, quelques péripéties mais rien de bien extraordinaire quand on la replace dans l'univers d'Autre-Monde. Et enfin j'ajouterai que Neverland est un grand mystère pour moi. Selon Chattam, il est inspiré du château de Louis II de Bavière sauf que ce château ne correspond pas du tout géographiquement. Serait-ce ici une brèche dans la rigueur de Chattam ?

Mais à côté il y a Ambre, son histoire est passionnante. Elle nous pousse à elle seule jusqu'aux trois quarts du livre. On découvre avec elle l'avancée d'Entropia, on creuse davantage dans la civilisation Ozdult, on entre dans le monde des esprits. Non vraiment, tout cela couplé à d'incroyables scènes d'actions, permet de nous entrainer dans une soif de lecture insatiable.

Enfin je n'en dirais pas trop, mais je ne peux taire la partie post-Neverland. Elle dépasse de loin tous les tomes d'Autre-Monde. La richesse de l'univers nous heurte de plein fouet. C'est une avalanche de découvertes que nous propose Chattam ici. Et cette fin surpasse de très loin la fin trop rapide du tome précédent. On ressort d'ici avec une envie folle de dévorer le dernier tome tant sa richesse est d'ores et déjà annoncée.

Au-delà de ce fond, je dois dire que les personnages sont également contrastés. Je n'ai pas apprécié le personnage de Gaspar qui, à mon grand regret, sera visiblement au coeur d'un hors-série de la saga. En revanche, j'ai adoré le personnage de Lily, de Lanz qui est à tordre de rire et le grand capitaine du Vaisseau Noir.

Je m'arrêterais ici en concluant sur ce tome contenant le meilleur et le pire d'Autre-Monde. le meilleur est tellement meilleur qu'il arrive quand même à étouffer le pire. Et puis c'est relatif, quand je parle de pire, c'est du pire dans l'excellence, j'adhère tout de même toujours autant à cet univers incroyable. Je ressors de là avec des souvenirs plein la tête, un dernier quart lu pratiquement en une fois et une soif de découverte. Je pense que c'est ce qu'il faut retenir.