L'avantage des catalogues d'exposition, c'est d'avoir l'impression d'y avoir assisté, même si la confrontation directe aux oeuvres donne la vraie mesure de l'appréciation qu'on leur porte.
Le côté voyeur des
paparazzi et leur côté sans gêne alimente non seulement les média en clichés plus ou moins sensationnels,mais nourrit également notre imaginaire des sphères sociales qui ne nous sont pas accessibles autrement.
Rejetés comment d'infâmes perturbateurs qui s'enrichissent à partir des indiscrétions qu'ils dévoilent ( et que d'autres véhiculent en les achetant et en s'enrichissant tout autant), leurs oeuvres sont entrées au Musée, ont inspiré des artistes etc...
Bien que reconnus actuellement pour leur travail de fouine et de révélateur sociétal, les
paparazzi n'en demeurent pas moins des paria de la société qu'ils dévoilent.
Il n'y pas de sot métier, mais gardons-nous d'élever au pinacle celui-ci qui rabaisse plus qu'il n'élève les hommes.