On reste sur la même ligne que d'habitude.
Agatha se retrouve face à un cadavre.
Elle ne change pas d'un iota : maquillage pour cacher la vieillesse qui s'installe, et surtout la cacher à la gente masculine qu'elle convoite.
Le stéréotype de cette héroïne fait son charme, même si parfois ell est plus qu'hyper agaçante.
Une lecture détente comme tous les Agatha Raisin.
J'avais déjà vu le coup du cadavre transformé en paté en croute dans une série française (par contre le titre m'échappe mais de mémoire c'était avec Cornillac en chef de cuisine ) qui m'avait bluffé...et accessoirement bien fait marrer.
J'avoue qu'ici aussi cela m'a bien fait marrer.
Un Agatha Raisin dans la vague des précédents, tranquille a lire mais qu'on oublie vite.
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Tous les romans mettant en scène Agatha Raisin contiennent les mêmes éléments : une personne souvent détestée par tout un tas de gens est assassinée, et à partir de là, Agatha se met à enquêter en mettant son nez partout et en prenant des risques inutiles au péril de sa vie.
Dans chacun des 25 volumes, elle manque de se faire tuer à son tour, on l'a ainsi assommée des dizaines de fois, on a tenté de lui tirer dessus, on l'a enfermé dans des caves ou des greniers, on a saboté sa voiture, on lui a administré des produits anesthésiants pour animaux, on lui a fait boire des boissons additionnées de drogues, on a voulu la faire brûler vive ou la découper en morceaux…bref, Agatha est à la fois téméraire et complètement idiote et c'est ce qui fait le charme de cette série, par ailleurs un peu lassante.
Agatha a une bonne cinquantaine d'années mais réagit comme une adolescente amoureuse, dans ce volume, elle va s'imaginer avoir les faveurs de pas moins de trois hommes différents, en plus de son ex-mari qui va et vient dans sa vie, et de son acolyte Sir Charles, un ami avec qui elle passe parfois la nuit et le regrette aussitôt.
Ce volume nous emmène dans le monde du théâtre amateur où un acteur est assassiné d'une façon horrible pendant une représentation.
Un roman qui se laisse lire, car même si les intrigues sont souvent les mêmes, Agatha est décrite comme une femme futile, obsédée par son apparence physique, avec un besoin compulsif de se trouver un mari alors que par ailleurs, elle a un fort caractère, une aisance financière, et une vie sociale tout à fait satisfaisante.
Ce petit côté humoristique permet de passer outre le manque d'originalité des enquêtes.
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Le 25eme tome est toujours aussi addictif. Agatha Raisin nous entraîne avec elle dans ses enquêtes. Ces romans ne sont pas ce que l'on pourrait qualifier de grands thrillers, mais les aventures de cette enquêtrice hors pair sont pour moi un agréable moment de lecture. J'ai toujours plaisir à retourner dans ces petits villages anglais et à retrouver tous les personnages de ses livres.
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bon : au 25ème tome, on sait à quoi s'en tenir et cette enquête ne déroge pas à la règle. On y retrouve une Agatha Raisin toujours aussi naïve et spontanée, inconsciente et téméraire. elle cherche toujours le grand amour qui ne se concrétise jamais...
Il paraît que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes.
L'auteure nous entraîne du côté des opérettes de Sullivan et des troupes de théâtre amateur si chères à nos amis d'Outre-Mache. On se dit que c'est plutôt une bonne idée, mais progressivement la trame du roman s'oriente vers autre chose de plus traditionnel chez Mc Beaton. Au final : rien de bien nouveau sous le soleil des Cotswolds, une intrigue qui ne restera pas dans les mémoires comme un chef d'eouvre du roman policier, mais un bon moment quand même
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Elle lui demanda pour quelle raison il était devenu professeur.
- Vous trouvez que c’est un métier ennuyeux ?
- Au contraire, ça me semble un métier très difficile par les temps qui courent. Pourquoi avoir choisi d’enseigner dans le secondaire ?
- Je suis l’un des derniers Mr Chips (1), dit-il. Si je parviens à inspirer – ne serait-ce qu’à un seul de mes élèves – le désir d’aller à l’université, je n’aurai pas perdu mon temps.
(1) Goodbye, Mr Chips, film anglais de Sam Wood (1939) avec Robert Donat dans le rôle-titre, relatant la vie et la carrière exemplaire d’un enseignant, sur plusieurs décennies.
Il n'y a pas si longtemps de ça on était considéré comme vieux une fois la cinquantaine passée. Les femmes laissaient leurs formes s'avachir et leur moustache pousser sans que ça les gêne plus que ça.Ah! C'était le bon temps
Les gens qui utilisaient des expressions comme "péché mignon" étaient du genre à avoir des nains de jardin et leur salle de bain peinte en vert avocat.
- La charité chrétienne, il connaît pas ? demanda Agatha, contrariée, à Mrs Bloxby alors que les deux femmes s'empressaient de regagner le séjour.
- Pas quand ses intestins sont en jeu.
Ce crime m’a l’air lié au sexe et à la jalousie. S’il avait été commis dans un accès de rage meurtrière, ce serait différent. Or l’assassin n’a pas seulement prémédité de tuer Bert, mais aussi de détruire sa virilité.
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