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sur 581 notes
En 1838, la famille Goodenough s'installe sur les terres hostiles et marécageuses du Black Swamp dans l'Ohio.
James, le père, tente d'y cultiver des pommiers, mais chaque année de nouveaux arbres meurent, les racines asphyxiées par le trop-plein d'humidité.
Son rêve est de faire pousser d'autres variétés que les traditionnels pommiers à cidre cultivés dans la région. Il a d'ailleurs ramené avec lui du Connecticut, sa région natale, les graines d'un pommier qui donne des fruits sucrés et doux : les reinettes dorées.
Mais ces pommiers produisent moins de fruits et Sadie, la mère, se révolte contre l'obsession de son mari et son désir de vouloir à tous prix, greffer les pommiers à cidre pour qu'ils produisent des pommes à couteau.
Tous deux se disputent sans cesse à propos du verger et la violence et l'incompréhension s'installent dans le couple.
La famille est très pauvre mais souffre aussi beaucoup car la fièvre des marais emporte les enfants les uns après les autres. Sadie parle d'ailleurs souvent à ses cinq enfants disparus et, pour oublier l'ennui de sa vie quotidienne, elle boit trop. Elle fait trimer les enfants sans relâche, quand elle ne les frappe pas. La vie est rude, mais il faut trouver tous les jours de quoi nourrir la famille et se chauffer un peu pendant l'hiver.
Ils n'ont pas beaucoup de visites, ni de distractions et vivent plutôt isolés du monde et des voisins les plus proches. Seul John Chapman arrive par la rivière sur son canoë : en fait, il passe les voir surtout pour vendre ses plants de pommiers, et évidemment tous se font avoir et s'endettent pour plusieurs années.
Avec lui, Sadie peut discuter de tout et grâce à lui, elle peut avoir de l'eau de vie et du cidre en abondance, en échange de leur récolte de pommes ce qui n'arrange rien à la situation familiale.
Quinze ans plus tard, la misère est toujours là, la famille se déchire et le drame éclate...
Robert s'enfuit alors de la ferme pour aller vers l'ouest. Il mène une vie d'aventurier, devenant tour à tour chercheur d'or, garçon de ferme, mineur, puis récolteur de plants en Californie, pour le compte de William Lobb. Celui-ci prélève en particulier des pousses de séquoias géants et les expédie en Europe. Robert est subjugué par ces arbres gigantesques et retrouve auprès d'eux un peu de son enfance et de la passion de son père.
Régulièrement, parce qu'il n'oublie pas pour autant sa famille, Robert leur écrit espérant qu'après toutes ces années, il y a des survivants, mais il ne reçoit jamais aucune réponse en retour.
Ce qu'il ignore, c'est que sa jeune soeur Martha est sur ses traces et qu'elle aussi le recherche. Elle a un lourd secret à partager avec lui...

L'auteur nous livre ici à la fois une fresque sombre et un bel hommage. En décrivant sans concession l'histoire de cette famille de pionnier, il nous plonge dans l'ambiance particulière de leur rude vie quotidienne. le lecteur croise des personnages authentiques, mutiques et durs, mais pugnaces et solides comme la nature qui les entoure.

La romancière aime les détails et les objets. Ici aussi comme dans ses précédents romans, un précieux quilt suit la famille dans son voyage, maintenant entre ses différentes membres , un lien ténu mais précieux. Il devient le témoin des années qui passent. de ravaudage en ravaudage, il traversera ainsi le pays et le temps.
Le lecteur s'immerge dans l'histoire de cette famille sans se forcer. D'autant plus que dans la première partie, la parole est donnée alternativement aux deux parents.
J'ai apprécié les passages où l'auteur décrit la nature rude et sauvage, les forêts gigantesques, les grands espaces.
Des femmes et des hommes ont eu le courage de vivre dans cette nature qui ne leur faisait pas de cadeaux, mais qui interroge sans cesse l'homme, sur sa véritable place...

Voilà encore un roman de Tracy Chevalier à découvrir.
J'avais particulièrement apprécié "La dernière fugitive" et "La jeune fille à la perle". Celui-ci est à mon avis un peu en-dessous au niveau littéraire, mais très intéressant au point de vue de ce qu'il nous fait découvrir de l'histoire de l'Amérique.
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Quelle sombre histoire ! Mais toujours quel talent !

Au début du XIXe les époux Goodenough quittent le Connecticut pour s'installer dans une région bien nommée, le Black Swamp. Là, James plante un verger de pommes sucrées, les reinettes dorées et de pommes à cidre qui sont transformées en eau de vie pour le plus grand plaisir de Sadie. de là vient une rivalité entre les époux. Sadie cherche à détruire les pommiers sucrés et James est condamné à les défendre. Il faut dire que la vie est très dure dans ces marais dans laquelle tous les étés la fièvre emporte un des dix enfants. Il ne lui en reste que 5 Caleb, Nathan, Sal, Martha et Robert.
Après un drame, le jeune Robert s'enfuit laissant ses frères et soeurs. Faisant toutes sortes de petits boulots, allant toujours plus loin vers l'ouest, jusqu'à la Californie où il découvre les séquoias et les redwoods et rencontre william Lobb avec qui il ramasse graines et plants pour les envoyer en Angleterre.

Le livre est séparé en six parties dont deux composées de courriers entre Robert et Martha.
Quelques personnages réels traversent ce récit comme Johnny Appleseed, William Lobb et Billie Lapham.

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J'aime vraiment beaucoup lire Tracy Chevalier!
C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans «  ses vergers » . Je dois dire que cette fois, cela a été plus difficile : la première partie du roman, qui dépeint le quotidien de la famille Goodenough, est rude et difficile, à l'image de leur vie.Les enfants meurent au fil des saisons, la mère boit, elle est sournoise et méchante. le père ne vit que pour ses pommiers, ou il s'y réfugie et cela revient au même. le 19eme siècle dans l'Ohio n𠆞st pas romantique et il ne fait pas bon être un enfant!
Et puis , on fait un saut dans le temps et on retrouve le petit Robert ( qui avait 8 ans dans la première partie du roman ). C'est à présent un homme solitaire, qui a traversé les États Unis en travaillant au gré des embauches. Il atteint la Californie et croise le chemin d'un botaniste Anglais qui va lui enseigner sa passion et lui apprendre son métier. C'est comme un retour aux sources , puisqu'il avait commencé à tout apprendre des arbres aux côtés de son père...
Inutile d'en dire davantage : Tracy Chevalier nous fait « visiter » le 19eme siècle aux États Unis, la vie rude des colons, des chercheurs d'or...elle nous fait aussi découvrir comment les colons ont fait voyager des arbres rares pour les implanter en Angleterre .
Et puis Robert est un personnage complexe , tourmenté, qui cache un secret , et celui ci est bien gardé jusqu'à la dernière partie du roman ...
Au final ce roman nous apprend bien des choses et nous captive jusqu'au dénouement. Ma difficulté à « entrer » dans l'histoire n'a finalement pas gâché mon plaisir !...
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Passionnée par les pionniers américains, ce livre était pour moi !

J'ai aimé la forme du roman, avec des retours dans le temps et deux parties épistolaires. Et ce même, si ce genre d'histoire laisse peu de place à la surprise. On sait ce qui va arriver et cela nous fait parfois souffrir d'ailleurs, mais ce que j'aime dans ce roman c'est le côté historique et géographique; je me suis sentie plongée au coeur de ces forêts.
La clôture du roman me laisse un peu mitigée ceci-dit.

Je me suis attachée à certains personnages, j'en ai détesté un, celui de Sadie, la mère alcoolique, acariâtre et complètement tarée. J'ai trouvé qu'on allait dans la surenchère dans la bêtise et la cruauté avec elle et cela m'a déplu.
Robert me laisse mitigée, par contre les personnages féminins comme Nancy, Dody, Molly et surtout Martha m'ont touchée.

Pour le reste, j'ai adoré ma lecture tout comme j'avais adoré ma lecture de "la dernière fugitive" de la même autrice. Je trouve que sa plume glisse très bien.
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De l’autre côté de l’Atlantique au XIXième siècle de 1838 à 1856. L’auteur nous entraîne dans l’Ohio, le Black Swanp. La boue, des conditions de vie difficiles. La famille Goodenough y est installée: James le père, Sadie la mère et leurs enfants dont plusieurs ne survivront pas à la fièvre qui sévit chaque hiver sur les terres marécageuses. Ils sont cultivateurs de pommes(une variété amenée d’Angleterre). Leur mésentente est quotidienne, entre violence et rancœur. Un drame éclate et quinze ans plus tard nous retrouvons leur fils Robert. Il s’est enfui et a laissé derrière lui sa soeur Martha, qui n’aura de cesse de le retrouver des années plus tard. Tour à tour garçon de ferme, orpailleur, mineur Robert part toujours plus loin, vers l’Ouest. Il fait la connaissance d’un botaniste britannique faisant le commerce des pins millénaires de Californie: séquoias et redwoods. Il lui apprend le métier.

Voici une histoire mêlant personnages historiques et fictionnels. Nous découvrons la vie des pionniers et l’histoire méconnue des arbres; ceux des pins majestueux dont on envoyait des pousses par bateau du nouveau monde jusqu’aux parc des aristocrates britanniques. Des variétés de pommes à manger et à cidre que des hommes ont implanté dans des zones sauvages à coup de sueur et de labeur.

J’ai adoré cette histoire, cette fresque épique et sombre. Très bien écrite. Bien que la forme soit classique, la narration est découpée en plusieurs chapitres chronologiques qui permettent l’avancée et le retour sur des évènements (des courriers sont inclus pour marquer de longues périodes) j’ai suivi le parcours de Robert avec passion. Pour avoir lu plusieurs romans de l’auteur, je dirais que son écriture élégante et imagée, ici servi par une documentation importante, s’est bonifié avec le temps. Un tel livre ne se quitte qu’à regret. On est embarqué par l’intrigue. L’époque est propice aux dilemmes éternels des périodes sensibles et en même temps on apprend des choses.

Ce roman historique remplit tous les critères du genre avec en toile de fond les femmes et hommes pionniers des États-Unis et le commerce des arbres à la fin du XIXième siècle. Bien plus qu’une simple reconstitution le roman a son propre souffle. Humaniste et sensible. Des hommes et des femmes qui ont fait une Nation. Des personnages « forts ». Des drames et des découvertes. De magnifiques descriptions, de grands espaces, des forêts et des arbres, des villes et des ports. Un roman qui résonne à la lumière de notre époque contemporaine. Beau et captivant.
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Oh quelle claque.
Ils sont rare les livres qui me tiennent éveillée jusqu'au milieu de la nuit, mais celui ci en fait partie.
Je n'avais jamais imaginé qu'il était possible d'écrire un roman, qui plus est un roman avec une superbe histoire en racontant autant de choses sur les arbres : d'abord sur les pommiers et les pommes évidemment, puis plus tard sur les séquoias, et sur la passion botanique des anglais du XiXème siècle.
C'est aussi une plongée dans les Etats Unis de la ruée vers l'or. Même si le sujet n'est pas trop développé, on ressent l'effervescence autour de cette activité et les espoirs de tous ces colons qui rêvent d'une vie meilleure.
Mais je crois que ce qui m'a le plus marqué dans cette lecture, c'est la première partie du roman, où la tension et la haine entre les deux époux est palpable.... j'étais totalement crispée sur cette partie de la lecture, et attendre à tout moment un dénouement tragique.
Pfff... je crois qu'il me faudra quelques temps pour me remettre de ces quelques pages.
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Black Swamp, Ohio, 1830;
La famille Goodenough s'installe là où personne ne voudrait poser ses valises : le marais, sa terre boueuse, incultivable ou presque, ses immenses forêts marécageuses qu'il faut défricher sans cesse, ses routes impraticables qui vous isolent de tout et les moustiques par centaines, vecteurs de la fièvre des marais... Ici la fièvre prend chaque été un ou deux enfants, mais c'est l'eau de vie de pommes qui fait le plus de ravages. Robert, le fils cadet partira tenter sa chance dans l'Ouest.
Entre réalité historique et drame familial, Tracy Chevalier nous conte l'Amérique des pionniers, orpailleurs ou premiers colons, hommes et femmes partis de rien et qui, pourtant, construisirent l'Amérique; mais c'est aussi l'histoire des immenses plaines, des marais indomptables et des forêts de géants.
Si les sauts entre les époques et les différents narrateurs m'ont un peu gêné, avec une fin rocambolesque et des notes d'humour qui peuvent paraître un peu incongrues, j'ai en revanche adoré les descriptions des paysages, des forêts de Séquoias et de la culture des pommiers, véritable ode à la nature qui m'a enchanté.
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Où il est question d'arbres, pommiers greffés et sequoias géants. de l'Amérique du milieu du 19ème siècle, ses pionniers, sa géographie, ses dures conditions de vie. D'un marais perdu de l'Ohio, ses hivers froids et ses fièvres estivales dévastatrices. D'une famille nombreuse dans cet environnement inhospitalier, d'une mère alcoolique, méchante et malheureuse, d'un père dépassé. de vies bouleversées, de fuite en avant, de quête de soi, de l'autre, de sens.
Des petits boulots dans cette Amérique de la première heure. de la conquête de l'ouest et de la ruée vers l'or, dans son visage le plus pragmatique et le moins romantique. Et d'un étonnant commerce d'arbres "exotiques" américains vers les riches jardins d'Angleterre.

Beaucoup de faits et de personnages réels, nous apprennent les remerciements en fin d'ouvrage. de quoi ajouter un lustre supplémentaire au plaisir pris à cette lecture.

Un plaisir toutefois assez inconstant, dessinant comme un M au fur et à mesure de ma lecture : vite présent dès les premières pages, pour la plume agréable de l'auteure et le contexte original et intéressant dans lequel elle nous plonge ; s'estompant progressivement, car il fait partie de ces livres étranges où on tarde à pénétrer dans l'intrigue, où on peine à comprendre ce que l'auteur a en tête de nous raconter et ce qui va faire le "sel" de cette histoire ; et enfin remontant de plus belle dans la deuxième moitié du récit, où les liens se clarifient, la trame de l'histoire se fait plus claire, le sujet plus passionnant, les personnages plus attachants, et les émotions plus intenses.

La narration est très particulière et vaut la peine d'être mentionnée : alternance de narration à la troisième personne et à la première personne, seul le personnage de la mère ayant le privilège de bénéficier de cette dernière, ce qui a l'effet appréciable de donner plus de profondeur et d'intérêt à ce personnage ingrat ; et deux relativement longues parties épistolaires, porteuses d'une émotion assez forte - surtout la deuxième. Sous-chapitres assez courts, rythmant la lecture, et grands chapitres divisant l'histoire en morceaux spatio-temporels, permettant de se faire une représentation assez précise d'une chronologie étendue (de même que la carte en début de livre aide à se faire une représentation spatiale des différents lieux traversés au cours du récit).

Au final, un roman assez interpellant, dont j'ai du mal à dire si je le conseillerais les yeux fermés en raison du temps qu'il m'a fallu pour vraiment rentrer dedans, mais dont je ne peux absolument pas non plus dire que je ne l'ai pas aimé, et encore moins qu'il n'est pas de qualité. Quant à savoir si je m'en souviendrai longtemps ? L'avenir me le dira...
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Tracy Chevalier nous emmène une nouvelle fois à la rencontre de personnes ordinaires, et une nouvelle fois, on se laisse entraîner par sa façon de nous raconter leur histoire, simplement et sans jugement. Les gens sont comme ça, semble t'elle nous dire, ce n'est ni bien ni mal, c'est comme ça!
Il s'agit ici de la famille Goodenough, qui déménage dans un marais américains en 1838 pour y vivre et y installer un verger, indispensable pour que l'état reconnaisse ses droits sur la terre. le père ne s'intéresse qu'aux pommiers. La mère est rendue alcoolique par cette vie dure et boueuse. Les enfants, ceux qui survivent à la fièvre des marais, font avec. Jusqu'au jour où...
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Tracy Chevalier nous raconte l'histoire de la famille Goodenough, en 1838, installée depuis peu dans les terres marécageuses des Black Swamp, en Ohio. Il y a James, le père, qui essaie tant bien que mal de faire pousser des pommiers, et plus particulièrement des pommes de table originaires d'Angleterre, appelées reinettes dorées, qui ont un goût très particulier, pour faire vivre sa famille. Mais, il fait également pousser des pommes à cidre qui permettent de fabriquer de l'eau-de-vie, celles que sa femme, Sadie, préfère. James est passionné par son métier et par la création de nouvelles espèces de pommiers. Sadie, elle, est plutôt portée sur la bouteille et semble sombrer un peu plus chaque jour dans la folie. Et puis, il y a leurs enfants, au départ dix, mais en 1838, il n'en reste plus que la moitié à cause de la fièvre des marais. Les conditions de vies sont difficiles dans les Black Swamp, la boue est reine et la fièvre cloue régulièrement les membres de la famille au lit quand elle ne les tue pas.

Par la suite, après un saut dans le temps d'une quinzaine d'année, Tracy Chevalier s'attarde plutôt sur le destin de l'un des fils de la famille Goodenough, Robert, parti seul de l'Ohio alors qu'il n'avait que neuf ans. Nous le retrouvons en Californie où il vit de sa passion pour les arbres après avoir parcouru le pays d'est en ouest en exerçant tout un tas de métier différent, allant de chercheur d'or à garçon de ferme. C'est sa rencontre, à Calaveras Grove, avec William Lobb, un botaniste anglais, qui va changer sa vie. Là-bas, il récolte des graines et des jeunes pousses d'arbres, parmi lesquels des séquoias géants ou des redwoods, qu'il expédie en Angleterre. Durant toutes ces années loin du Black Swamp, alors qu'il a régulièrement envoyé des lettres restées sans réponse, Robert pense que tous les membres de sa famille sont morts… pourtant, quelqu'un finira par le retrouver.

J'ai beaucoup aimé me plonger dans cette histoire racontée alternativement à travers les yeux de Sadie, ceux d'un narrateur externe mais aussi grâce aux lettres envoyées par Robert, passant et repassant d'une année à une autre. Cette construction originale et intéressante ne m'a en rien dérangée et, malgré les allers et retours entre les époques, je n'ai eu aucun mal à suivre. J'ai aimé les personnages torturés et particulièrement celui de Sadie malgré son attitude plus que détestable. L'histoire de la famille Goodenough m'a touchée. Enfin, j'ai beaucoup aimé le rapport à la nature que décrit Tracy Chevalier et le fait que son roman soit très bien documenté. D'ailleurs, certains des personnages qui y sont évoqués ont réellement existé, c'est le cas par exemple de Billie Lapham, copropriétaire de Calaveras Grove en Californie, et de sa femme Nancy.
Lien : https://desflaneriesetdesmot..
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