J'ai appris qu'au Royaume-Uni la soirée du 5 novembre est fêtée sous le nom de Guy Fawkes night avec des "
Feux d'artifice" pour commémorer l'échec de la conspiration des poudres de 1605.
Agatha Christie a le don pour trouver un environnement propice aux meurtres car ce soir-là l'inspecteur principal Japp accueille son ami belge Hercule Poirot à Londres et le bruit des pétards qui partent dans tous les sens les incitent à penser qu'ils n'entendraient rien s'il se passait quelque chose.
Perspicaces les enquêteurs car dès le lendemain ils apprennent la mort de Mrs Allen, une jeune femme qui semble s'être suicidée. Ils vont vite penser à un meurtre déguisé d'autant plus qu'Hercule Poirot remarque un grand nombre de détails dans l'appartement londonien. Mais est-ce que la splendide plume d'oie d'apparat vert émeraude dans un petit vase posé sur le secrétaire de la défunte va l'aider à résoudre l'énigme de sa mort ?
Même si le texte est court, la lecture d'
Agatha Christie est toujours un plaisir d'autant plus que la résolution de l'intrigue n'est jamais là où on l'attend. Ce qui m'a le plus amusée c'est le nom de la morte,
Barbara Allen, qui m'a rappelé la chanson de Joan Baez adaptée d'une ballade folklorique traditionnelle du monde anglophone. Comme quoi, il n'y a pas que la malice d'Hercule Poirot dans les romans policiers d'
Agatha Christie...
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