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EAN : 9782350213897
85 pages
Naïve (17/09/2015)
3.86/5   18 notes
Résumé :
Une nouvelle femme fait son entrée dans la collection de bandes dessinées « Grands Destins de Femmes » : La Pasionaria !
Les deux auteurs, Michèle Gazier et Bernard Ciccolini, retracent la vie de Dolorès Ibárruri, mieux connue sous le nom de La Pasionaria, figure légendaire de la Guerre d'Espagne. Personnage complexe et obstiné, La Pasionaria, dont le surnom est une référence à la Passion du Christ, a mis son existence au service de ses idées et en a toujours... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Après avoir lu ( l'été dernier ) le roman épatant d'Olivier Weber intitulé - Dans l'oeil de l'archange -, m'est venue l'irrésistible envie de revisiter en lecteur passionné par le sujet, la guerre d'Espagne.
Ont suivi les lectures incontournables de Bernanos - Les grands cimetières sous la lune -, de George Orwell - Hommage à la Catalogne -, celles plus récentes de Leonardo Padura - L'homme qui aimait les chiens -, de Lydie Salveyre - Pas pleurer - etc

Vous l'aurez compris, des trois premiers livres mentionnés ont émergé des grandes figures, qui ont marqué L Histoire.
Parmi celles-ci, la personnalité trouble et troublante de Ramon Mercader...que Leonardo Padura a mis en scène brillamment dans - L'homme qui aimait les chiens -.
Une autre, féminine, s'est naturellement imposée, je veux parler de Dolores Ibarruri, plus connue sous le pseudonyme de "La Pasionaria".

Outre la guerre d'Espagne, ces deux personnalités ont en commun leur rapport au communisme... le stalinisme serait plus approprié..., à l'URSS où ils ont vécu et qu'ils ont servie idéologiquement et historiquement... jusqu'au fanatisme...

Je n'ai encore pas fait référence à la biographie de "la Pasionaria", que j'ai essayé d'acquérir... en vain ... Mon choix s'était porté initialement sur le livre écrit par Mario Amoros et intitulé - ¡No pasarán!: Biografía de Dolores Ibárruri, Pasionaria -... hélas disponible seulement en espagnol, langue dont je ne connais que quelques mots...

Déçu, je me suis dit alors, "pourquoi ne pas essayer une BD ?"

Et me voilà quelque temps après avec celle écrite par Michèle Gazier et illustrée par Bernard Ciccolini.

Lue et relue ( ça se fait très vite ), elle n'est qu'un survol de la vie et des énigmes que celle-ci recèle, d'une femme qui a presque vécu un siècle et dont à part le fait qu'à "l'égale" de Bernadette Soubirous, elle était habitée par une foi "transcendantale", elle a comme la petite bergère de la grotte de Massabielle, laissé derrière elle plus de questions que de réponses, plus de doutes que de certitudes.

C'est un survol qui peut être didactique, donc une introduction à la vie de cette figure historique... mais rien de plus.
Le parti pris de cette BD est de faire de "la Pasionaria" une héroïne - ce qu'elle fut en un sens -, tout entière vouée à une cause... qu'elle a dévoyée, tout comme l'a fait Ramon Mercader en devenant, au nom de cette cause, un des sicaires de Staline, et ce faisant l'assassin de Trotsky...

Le graphisme de Bernard Ciccolini ne m'a guère emballé.
C'est du travail honnête mais le crayon n'est pas habité... et quid d'une Pasionaria sans passion ? ( c'est facile... tant pis !)

À lire si vous voulez apprendre le minimum minimorum sur cette enfant d'un siècle aux "turbulescences" inédites...
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Mais quel destin!
Voilà une femme engagée et courageuse qui a marqué une époque, celle de la guerre d'Espagne. Avec ce nouvel album de la collection destin de femme des éditions naïve "la pasionaria" a été mise à l'honneur par la scénariste Michèle Gazier et l'illustrateur Bernard Ciccolini.
Élevée dans une famille de mineurs au pays basque espagnol au tout début du siècle, Dolores Ibárruri est une fillette qui a soif de lire et qui comprend très tôt que la connaissance est un moyen d'échapper à la dureté de la vie de la mine et qui permet de sortir de la misère. Pourtant son rêve de devenir institutrice ne sera pas exaucé car ses parents trop pauvres et devant nourrir onze enfants la mettront au travail. Elle va rencontrer son mari à la mine et devenir active dans la lutte pour l'amélioration des conditions de travail à une époque les femmes n'étaient pas écoutées.
Ses qualités d'écriture et d'oratrice vont lui permettent d'être entendue. Souvent emprisonnée elle n'arrêtera jamais de lutter contre l'oppression.
Elle va être élue au comité central du parti communiste espagnol en 1930. Quand la guerre civile éclate en juillet 1936, elle se dresse pour défendre la république avec le célèbre slogan ¡No pasarán!. Elle sera très active aux côtes des brigades internationales.
Figure de proue, la passionaria qui a beaucoup oeuvré contre l'injustice dans son pays mais elle devra se réfugier en URSS car dans l'Espagne franquiste, elle sera la femme à abattre. Son exil durera 38 ans, avant son retour à Madrid dans les années 70.
Et puis, la bande dessinée se termine en 1985, quand elle fête ses 90 ans et reçoit un hommage populaire alors que ses mémoires viennent d'être publiées. Comme si elle ne devait jamais mourir…


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Cette BD raconte l'histoire de la Pasionara, Dolores Ibarruri. Je ne connaissais pas cette femme morte à 94 ans à Madrid. Elle a pourtant été une figüre majeure du parti communiste espagnol et a mené toute sa vie une lutte acharnée contre l'injustice.Si cette BD est très instructive, elle ne dégage pas d'orignalité dans ses textes ou même ses dessins et il s'en dégage peu d'émotion.Ceci explique ma note un peu sévére. Sa force est de faire connaître la persévérance de cette militante et quelque part de rappeler l'imporance de vivre jusqu'au bout dans la défense de ses idéaux même si la vie les met perpétuellement à l'épreuve.
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Encore un destin incroyable de femme exceptionnelle, j'adore cette collection et c'est toujours un bonheur de les découvrir. Les éditions Naïve frappent fort avec ces grands destins féminins diversifiés et riches. Véritable incarnation de la résistance espagnole on la découvre autrement puisque l'on découvre son enfance, son adolescence et tout ce qui a fait qu'elle est devenue cette héroïne mythique et connue dans le monde entier.

Les illustrations sont simples et efficaces, le parcours est bien décrit et assez complet. Sa vie a été semée d'embûches, son enfance très austère et son combat dur mais sa détermination sans faille. J'ai aimé car en plus, d'en découvrir plus sur ce personnage hors norme j'ai découvert un grand pan de l'histoire de l'Espagne. Je trouve la chronologie nécessaire et pratique.

Au risque de me répéter c'est une bande dessinée intelligente et cela est très important pour moi de me divertir mais aussi d'apprendre ou parfaire des connaissances dans certains domaines. Hâte de voir quelles seront les prochaines héroïnes , je ne m'en lasse pas et bien sûr c'est à mettre entre toutes les mains.

VERDICT

Je ne saurais que le conseiller à tous et toutes et pourquoi pas l'offrir à vos ados !! bien ficelé, instructif et ludique , une bonne façon de découvrir l'histoire des femmes qui ont apporté leur pierre à l'édifice mondial.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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critiques presse (1)
BulledEncre
04 février 2016
Une biographie bien documentée mais qui aurait mérité un peu plus de dynamisme.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
1930, une année clé pour la Pasionaria, élue membre du comité central du parti communiste.

Le dictateur Primo de Rivera est parti, le roi Alphonse XIII a quitté Madrid, c’est à nous, gens de gauche, militants ouvriers, d’inventer la République de l’égalité et de la liberté.
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Seule consolation quand l’enfant dort. Dolorès retourne à ses chers livres.

Marx, c’est une fenêtre dans ma vie…
La seule je crois, avec Victor Hugo.
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Je n’ai pas épousé une enragée qui oublie ses devoirs de femme !

Tu ne comprends rien. Passionnée, militante, mère, femme, je ne renonce à rien.
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Si les chevaux cèdent sous l'éperon, les taureaux sauvages sont exités par l'aiguillon.Chantons l'Internationale!
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Très jeune, elle comprend que la connaissance est un moyen d'échapper à la dureté de la vie de la mine.
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