Dans
Akkad, Clarke nous propose un scénario très ambitieux, une histoire d'invasion d'extraterrestres qui utilisent des procédés temporels pour coloniser la terre. Un sujet post apocalyptique associé à celui de l'humain augmenté, c'est bien imaginé. Mais cette histoire ne m'a pas emballée pour autant.
L'auteur nous oblige à nous creuser la tête, par moment je me suis demandé s'il n'y avait pas des flashbacks, on passe d'une histoire à l'autre, d'un lieu à l'autre, les transitions sont abruptes, je ne me rendais pas toujours compte des changements de situations, je mélangeais les personnages. Les cinq jeunes cobayes, ceux qui sont sur la couverture, restent des personnages sans personnalité, pas si intéressants au final.
Clarke ne dévoile jamais tout tout de suite, il faut entretenir la tension, et toi t'es là, à ne rien comprendre,
“— Non, c'est tout autre chose… Ce matériel volé dans les laboratoires… Il s'agit de…
— Tu es vraiment exceptionnelle.”
Et nous, on reste en plan, mais de quoi s'agit-il ? Ah, quel suspense… J'ai commencer à comprendre dans les cinq dernières pages, c'était voulu, mais je me suis ennuyé dans les 110 pages précédentes. Ce n'est pas que ça soit vraiment compliqué, mais à vouloir nous ménager le suspense, à tout prix, je reste campé là, à assister à une discussion private joke qui ne semble pas s'adresser à moi.
Bref, je n'ai pas pris de plaisir à cette lecture pourtant prometteuse, au niveau du graphisme, du sujet, de l'anticipation post-apocalyptique, mais le scénario, trop ambitieux dans sa construction, n'est pas parvenu à m'accrocher.