Annick Combier
EAN : 9782352841180
Editions du Jasmin (19/04/2013)
/5
5 notes
Editions du Jasmin (19/04/2013)
Résumé :
De poème en poème défilent les saisons. Été, automne, hiver, printemps… Silence du vent, murmure des pins, grondement de la mer, chant des oiseaux…
Ces poèmes qui s’inspirent de la forme des haïkus (petits poèmes japonais de trois vers) sont un hymne à la nature, à sa beauté, à l’écoulement du temps.
Les images élégantes de Léa Djeziri répondent à merveille à la délicatesse des haïkus.
Ces poèmes qui s’inspirent de la forme des haïkus (petits poèmes japonais de trois vers) sont un hymne à la nature, à sa beauté, à l’écoulement du temps.
Les images élégantes de Léa Djeziri répondent à merveille à la délicatesse des haïkus.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Un voyage lent et poétique au fil des saison. de l'été à la fin du printemps, animaux, nature et couleurs se succèdent sous nos yeux dans un ballet soigné, rythmé et vivant. Un joli petit voyage, aidé par les très jolies illustrations en encre noire et grise à l'esthétique simple.
Un court voyage poétique à travers les saisons; printemps et automne m'ont particulièrement séduit. Il y a aussi les pins et cigales, les couleurs de l'été, le chant des oiseaux, l'ensemble avec de belles illustrations très simples.
critiques presse (1)
Annick Combier suit le fil des saisons, ses poèmes parlent d'animaux, de nature mais aussi beaucoup de couleur : le rouge, l'or, le vert, le noir et le blancs sont omniprésents dans les textes. Léa Djeziri décline à l'encre les différents tons de gris dans de grands à-plats vaguement japonisants.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (12)
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Un calligraphe fou
A dessiné la forêt
En kanji tout blanc
Branches de neige
Au velours de l'hiver
L'arbre s'est vêtu
Ils ressemblent à des masques
Les sapins tout blancs
On dirait qu'ils dansent
A dessiné la forêt
En kanji tout blanc
Branches de neige
Au velours de l'hiver
L'arbre s'est vêtu
Ils ressemblent à des masques
Les sapins tout blancs
On dirait qu'ils dansent
La délicate esquisse
Du printemps
Un arbre nimbé de vert
Un nuage de blanc
S'est posé sur l'amandier
Le printemps est là
On ne retient pas
Le printemps sur l'arbre en fleur
Beauté fugace
Du printemps
Un arbre nimbé de vert
Un nuage de blanc
S'est posé sur l'amandier
Le printemps est là
On ne retient pas
Le printemps sur l'arbre en fleur
Beauté fugace
Cette nuit le vent
Est passé dans la vigne
Il l'a laissée nue
Le génie du vent
Souffle sur les feuilles mortes
C'est l'automne
Est passé dans la vigne
Il l'a laissée nue
Le génie du vent
Souffle sur les feuilles mortes
C'est l'automne
Ephémère est l'or
Sur les arbres étincelants
L'automne a passé
Pluie d'or et de rouille
Les chênes flamboient dans le vent
Ciel et nuages gris
Grondement de mer
L'eau éclate en paquets sourds
Sur les rochers blancs
Sur les arbres étincelants
L'automne a passé
Pluie d'or et de rouille
Les chênes flamboient dans le vent
Ciel et nuages gris
Grondement de mer
L'eau éclate en paquets sourds
Sur les rochers blancs
Silence du vent
L'hirondelle de la colline
Rêve d'Afrique
L'hirondelle de la colline
Rêve d'Afrique
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