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EAN : 9782812615054
107 pages
Editions du Rouergue (10/01/2018)
3.93/5   23 notes
Résumé :
Dans la famille de Philibert Merlin, tout le monde a un don... Tous, sauf Philibert ! Ses parents et ses six frères et soeurs sont chacun des génies dans leur domaine : musique, danse, sciences, etc. Normal, ce sont des enchanteurs ! Mais Philibert a beau chercher son talent, faire des expériences, il ne trouve rien... Serait-il un simple petit garçon ? Pas sûr !
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Un super petit roman touchant, drôle et intelligent ! Cette histoire met en scène une famille nombreuse de sorciers où chacun a un don particulier… sauf le petit dernier qui peine à s'affirmer et à trouver sa place. Tel le vilain petit canard, il est plus doué pour semer le chaos ou faire des bêtises. Cette différence le fait souffrir. Il aimerait être comme ses aînés et faire la fierté de ses parents qui lui mettent la pression ! le suspense concernant ce talent est assez difficile à deviner cependant, des petits indices se glissent de-ci de-là vers la moitié du roman. Nul doute que les adultes et les lecteurs les plus vifs sauront de quoi il en retourne ! En tout cas, c'est un beau récit qui aborde les thématiques de la famille, du partage, de l'entraide et de la quête d'identité. J'ai été conquise par les Merlin ! Chez eux, l'ambiance est assez déjantée, agréable, tendre et atypique. Chaque membre de la famille va jouer et un rôle et, même si on ne développe pas tout le monde, on se prend tout de même d'affection pour tout ce petit monde.

Le style de l'auteure est travaillé, avec du vocabulaire riche et des références à gogo. Par exemple, les personnages ont des attitudes à la hauteur de leur prénom ! On a papy Ludwig le luthier, Clara Freud la psychiatre, Léonarda la peintre, Albert le mathématicien, Wolfgang le musicien et bien d'autres protagonistes dont le nom fait allusion à des personnages illustres. Certes, les plus jeunes lecteurs ne verront pas forcément tous ces clins d'oeil néanmoins, ça ne gêne pas à la lecture. de plus, cela peut être intéressant si un adulte qui l'a lu aussi échange et pousse l'enfant à découvrir toutes ces personnes célèbres !

Le rythme de l'intrigue est assez bien géré, car Philibert réalise souvent des expériences pour trouver son don et pose des questions à plusieurs personnages. C'est en multipliant ces échanges et en testant ses attitudes qu'il va finalement se découvrir… Et quel talent ! J'ai beaucoup aimé cette révélation qui donnera certainement des idées ou des envies aux petits lecteurs. Bref, une belle histoire drôle, facile à lire et toute mignonne à découvrir dès la classe de CM.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Il y a du Roald Dahl dans ce petit roman, c'est dire un style humoristique proche des enfants. Philibert Merlin a aussi des graines de magie et de fantastique à la Harry Potter : septième et dernier fils qui se retrouve en canard boiteux sans don !
Et il est bien question ici de ce qui fait soit, de ce que représente le don, le savoir, l'acquisition d'une activité comme ingrédient magique du quotidien.
Une jolie histoire pour éveiller aux questions de la curiosité, des loisirs et de la construction de son identité.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Un joli petit roman. qui nous entraîne dans une famille d'enchanteurs et de magiciens, mais qui en fait, nous montre la vie de tous les jours, et les problèmes des enfants plus ou moins doués, ou différents.

On sourit souvent aux péripéties de la vie dans cette famille où chacun est surdoué dans sa partie.
Avec un petit clin d'oeil sur les noms, références mythologiques ou historiques en rapport avec leurs dons.
On est ému par les difficultés de Philibert, le petit dernier qui voudrait tellement trouver pour quoi il est doué, et qui transforme tout en catastrophe.
On s'agace un peu de cette famille très aimante mais un brin envahissante. J'ai eu souvent envie de leur dire que s'ils laissaient Philibert vivre sa vie de petit garçon tranquillement, il lui serait plus facile, avec moins de pression, soit de découvrir enfin "son" don, soit simplement de s'accepter tel qu'il est.
Comme dans la vraie vie.
Et puis eux aussi s'en rendent compte finalement, et se décident à le laisser vivre.
Et même si on devine assez rapidement ce qui va se passer, c'est une bien jolie histoire.
Facile à lire, attirante pour les enfants par le côté magique, mais bien à même d'aider sur la vie quotidienne.

Comme un clin d'oeil, sa soeur lui lit l'histoire du Vilain Petit Canard.
Dommage (même si le Rouergue est en général irréprochable côté orthographe, et c'est de plus en plus rare) de lire alors que l'oeuf est couvé par la canne !
Et dans le même registre, déjà que l'autrice a un prénom un peu compliqué, surtout pour de jeunes lecteurs, voir sur la couverture ce prénom orthographié Glwadys est un peu dommage (je présume qu'elle a dû s'étouffer en recevant son livre !!)

Lien : https://livresjeunessejangel..
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Un petit livre fort intéressant qui se lit d'une traite de façon très fluide et apporte une belle réflexion sur la construction du soi au sein d'une famille et d'autant plus d'une famille nombreuse. Comment l'individualité d'une personne peut émerger face à la pression du clan et de l'étiquette?

Ici nous suivons Philibert, dernier de sept enfants d'une famille d'enchanteurs talentueux. Toutefois, notre jeune héros n'a pas encore trouvé le don qui lui apportera sa singularité et lui permettra de se retrouver sur un pied d'égalité avec sa fratrie.

Essayant diverses idées pour trouver sa voie, Philibert devient maître dans l'art de se retrouver dans des situations catastrophiques plutôt que dans celui d'aider son prochain. L'évocation de ses essais désastreux mis en parallèle des dons de ses frères et soeurs font lentement monter le malaise et permettent une construction fine de la psychologie de notre héros.

On voit que l'auteur a pris plaisir a rédiger son ouvrage, donnant à ses personnages des caractéristiques et des prénoms symbolisant leur don. Cette petite dose d'humour trouve bien sa place dans le fil de l'histoire et rajoute une singularité à ce roman.

Le dénouement final, bien que trouvé pour ma part avant le milieu du roman, offre un happy end attendu mais pas mièvre ni gnan-gnan. L'écriture de l'auteur, à la fois simple du fait du lectorat cible, mais riche en vocabulaire et exigeante d'un point de vue syntaxique rend d'autant plus agréable la lecture de ce roman simple mais charmant.
Lien : https://lechampdesabeilles.w..
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Philibert est le septième enfant d'une famille d'enchanteurs qui ont tous un don : l'écriture, la danse, les sciences… mais Philibert ne trouve pas son don et en le cherchant il crée des catastrophes. Alors que sa famille cherche à l'aider, le petit garçon est triste car il se sent différent.

Une histoire jolie sur comment trouver sa place et sur la différence.
Un petit bémol sur les références aux prénoms des célébrités, les enfants en ont-ils connaissance ? (Wolfang doué pour la musique, Leonarda pour la peinture, Albert pour les maths…)
A partir de 8ans
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Madame et monsieur Merlin se regardent, inquiets – ils se doutent bien qu’ils ont été convo- qués pour lui. Ils n’ont plus d’autre enfant scolarisé dans cette école depuis longtemps. Les six prodiges nés de leur amour ont aujourd’hui entre quatorze et vingt-six ans. Un petit Merlin tous les deux ans en moyenne. Et puis Philibert. Le septième. Bien après. Il est arrivé tardivement, comme par magie, imprévu, invisible même, jusqu’à ce que madame Merlin, enceinte de six mois, découvre sa présence dans son ventre à l’occasion d’une visite médicale de routine.
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On ne met pas des enfants au monde pour les garder près de soi à jamais. Le cocon familial n'est pas une prison et les enchanteurs, plus encore que les autres hommes, sont amenés à voyager, à vivre loin de leur ville natale.
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- A quel âge as-tu découvert ton don, Nana ?
- A la maternelle, répond-elle.
- Si tôt ?! s'exclame Philibert.
- C'était facile, tu sais ! A la petite école, on fait dessiner les enfants. Tous les enfants. Alors quand j'ai reproduit au feutre une peinture de Van Gogh qui était accrochée dans le couloir, forcément, la maîtresse s'est étonnée. La télévision locale s'est même déplacée pour tourner un petit reportage.
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Il arrive cependant que certains enchanteurs mettent leur don au service de leurs intérêts personnels, ce qui peut les conduire au mal, et noircir durablement le monde et les âmes. On parle alors de contre-don.
L'histoire des hommes regorge malheureusement de périodes sombres, terriblement tristes, où la force, la puissance, le talent ont été au service de la colère et de la haine.
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Les probabilités et le hasard ne font pas toujours bon ménage. Laisse un peu de place à la magie de la rencontre.
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