À l'aube du 2e siècle de notre ère, en Calédonia, les tribus scots sont confrontées à une invasion romaine. Elles s'allient pour l'occasion aux géants Fomôrés, derniers survivants d'un vaisseau échoué jadis près de leurs côtes.
Lucius, centurion romain et commandant en chef de la lXe légion, retient en otage Leta, fille du puissant chef de clan scot Galam . Entre haine et passion, leur relation toxique va conduire Leta à trahir celui qui avait fini par lui accorder sa confiance, précipitant les légions romaines vers une défaite cuisante face aux tribus scots et leurs alliés mythologiques, les géants Fomôrés.
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Éric CorbeyranRichard GuérineauLe chant des Stryges - Saison 2 tome 6 sur 6
/5 52 notes
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Résumé :
Capturée, Debrah se retrouve face à Sandor Weltman, qui lui dévoile sa personnalité et ses projets. Dernier opus du second cycle, très riche en révélations, ouvrant la voie... au 3e cycle !
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Que lire après Le chant des Stryges (Saison 2), tome 12 : ChutesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8)
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Ce deuxième cycle (tome 7 à 12) se focalise sur l'ésotérisme et la mystification qui s'expriment à travers le personnage central d'un magnat quasi immortel, imprégné de son pouvoir, au nom de Weltman (joli jeu de mots puisque ça signifie "homme du monde").
Ce multimilliardaire, impliqué dans tout ce qui est vil et vilain (guerres, trafic d'armes, pharmacologie illicite...), s'intéressant aussi à la recherche médicale, avait conclu un pacte avec les Stryges...accord que Weltman a décidé de ne pas honorer...
Bien que l'ésotérisme est un thème qui est loin d'avoir ma préférence, l'histoire reste captivante dans sa globalité. L'auteur abuse néanmoins de quelques redits et de "bla-bla" nébuleux superflu.
Mais c'est surtout le graphisme que je n'ai pas apprécié.
Si, dans la 1er saison, les dessins et couleurs étaient ajustés de façon classique, on peut se demander, dans ce 2ème cycle, si R. Guérineau n'a pas voulu s'essayer à des ébauches plus empiriques. de mon point de vue, le résultat n'est pas très heureux : couleurs agressives et traits approximatifs, voir brouillons.
...et si un dessinateur n'est même plus capable p.e. d'esquisser une jolie bouche pulpeuse, mais lui préfère des lèvres surbotoxés... c'est la chute !
Ce multimilliardaire, impliqué dans tout ce qui est vil et vilain (guerres, trafic d'armes, pharmacologie illicite...), s'intéressant aussi à la recherche médicale, avait conclu un pacte avec les Stryges...accord que Weltman a décidé de ne pas honorer...
Bien que l'ésotérisme est un thème qui est loin d'avoir ma préférence, l'histoire reste captivante dans sa globalité. L'auteur abuse néanmoins de quelques redits et de "bla-bla" nébuleux superflu.
Mais c'est surtout le graphisme que je n'ai pas apprécié.
Si, dans la 1er saison, les dessins et couleurs étaient ajustés de façon classique, on peut se demander, dans ce 2ème cycle, si R. Guérineau n'a pas voulu s'essayer à des ébauches plus empiriques. de mon point de vue, le résultat n'est pas très heureux : couleurs agressives et traits approximatifs, voir brouillons.
...et si un dessinateur n'est même plus capable p.e. d'esquisser une jolie bouche pulpeuse, mais lui préfère des lèvres surbotoxés... c'est la chute !
Cellules (2008) est le 12e album du Chant des Stryges, bande dessinée d'Éric Corbeyran (scénario) et Richard Guérineau (dessin). La fin du cycle 2 est le temps des révélations pour Debrah, retenue par Sandor Weltman. Un album prenant et efficace bien servi par des dessins réalistes.
Et oui : Chutes. Comme fin, comme tomber, comme l'épilogue de cette série.
Debrah comprend enfin pourquoi elle a parcouru le monde à la recherche de Weltman, pourquoi elle est capable d'exploits physiques hors norme. L'explication est là, complète.
Belle fin, qui est cohérente avec les épisodes précédents, mais bizarrement Corbeyran prend Weltman pour un perroquet, il lui fait reprendre, de façon à peine différente, à deux reprises ses explications. Enfin comme ça , on a le nombre de pages réglementaires avant le final.
A la réflexion, ce n'est pas dans les épisodes ou parties d'épisodes d'explication que cette série est la meilleure, c'est dans les moments de pure adrénaline, d'action et course poursuite, et cela doit beaucoup aux dessins de Guerineau.
Debrah comprend enfin pourquoi elle a parcouru le monde à la recherche de Weltman, pourquoi elle est capable d'exploits physiques hors norme. L'explication est là, complète.
Belle fin, qui est cohérente avec les épisodes précédents, mais bizarrement Corbeyran prend Weltman pour un perroquet, il lui fait reprendre, de façon à peine différente, à deux reprises ses explications. Enfin comme ça , on a le nombre de pages réglementaires avant le final.
A la réflexion, ce n'est pas dans les épisodes ou parties d'épisodes d'explication que cette série est la meilleure, c'est dans les moments de pure adrénaline, d'action et course poursuite, et cela doit beaucoup aux dessins de Guerineau.
Fin de la deuxième saison. Fin de pas mal de choses en fait.
Debrah, la machine à tuer qui figure en couverture de tous les albums, est prisonnière de Sandor G. Weltmann, mais elle apprend la destinée que celui-ci lui réserve quand il lui révèle sa vraie identitié. Il est également lassé de l'immortalité acquise au XIIè siècle en pactisant avec les Stryges.
Debrah étant le vrai centre du tome, peu de chose à dire du reste des protagonistes. Ceux-ci vivotent en se cherchant une occupation.
C'est un tome calme, très linéaire, où Corbeyran fait preuve de pédagogie et explique patiemment tous les rouages. C'est aussi, comme corollaire, un tome un peu creux par rapport au chaos organisé des tomes précédents qui tiraient en tous sens. Avec un art consommé de l'humour à froid, Corbeyran intitule ce tome Chutes... et des chutes, il y en a, au propre comme au figuré.
Personnelllement, j'ai été déstabilisé par le dessin, ou plutôt la mise en couleur... par rapport aux tomes précédents. En fait déjà dans le tome 11, la colorisation était assez différente des autres tomes. Changement de coloriste... et donc d'identité graphique. Cela se discute.
Le hangover de la dernière page laisse supposer pas mal de directions pour la Saison 3. C'est assez sympa finalement.
Debrah, la machine à tuer qui figure en couverture de tous les albums, est prisonnière de Sandor G. Weltmann, mais elle apprend la destinée que celui-ci lui réserve quand il lui révèle sa vraie identitié. Il est également lassé de l'immortalité acquise au XIIè siècle en pactisant avec les Stryges.
Debrah étant le vrai centre du tome, peu de chose à dire du reste des protagonistes. Ceux-ci vivotent en se cherchant une occupation.
C'est un tome calme, très linéaire, où Corbeyran fait preuve de pédagogie et explique patiemment tous les rouages. C'est aussi, comme corollaire, un tome un peu creux par rapport au chaos organisé des tomes précédents qui tiraient en tous sens. Avec un art consommé de l'humour à froid, Corbeyran intitule ce tome Chutes... et des chutes, il y en a, au propre comme au figuré.
Personnelllement, j'ai été déstabilisé par le dessin, ou plutôt la mise en couleur... par rapport aux tomes précédents. En fait déjà dans le tome 11, la colorisation était assez différente des autres tomes. Changement de coloriste... et donc d'identité graphique. Cela se discute.
Le hangover de la dernière page laisse supposer pas mal de directions pour la Saison 3. C'est assez sympa finalement.
Très logiquement nommé "chutes", ce tome conclut parfaitement ce second cycle en faisant la part belle au méchant, qui dans le fond n'est pas si méchant, puisqu'il lutte contre lui même dans une dualité et une antithèse maladive. Ce personnage ambivalent est l'occasion pour l'auteur de nous interroger sur des thèmes comme la folie, l'immortalité, la solitude, la responsabilité, la mort et le pouvoir. En fin de compte, les Stryges ne sont là que pour pousser l'humanité à s'interroger sur sa propre humanité... Qui sommes nous, où allons nous et que laisserons nous derrière nous? Les Stryges, même s'ils sont présentés comme des démons à l'origine de la vie humaine, ne sont jamais présentés comme consistant, mais seulement visibles par quelques uns, seuls quelques élus capables de sensibilité à leur propre condition, quelques élus capables da faire changer les choses pour un monde meilleur. les Stryges incarnent en réalité la somme de nos propres peurs, issues d'un passé inconnu et qui s'enracine dans un avenir tout aussi inconnu et insondable.....
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Qu’est-ce que cent ans, qu’est-ce que mille ans, puisqu’un seul moment les efface ?
Bossuet
Bossuet
Vivre nécessite une raison- vivre longtemps en exige plusieurs. Mais toutes ces raisons finissent par voler en éclats... Et à la fin, votre conscience se révolte et vous déclare la guerre... Or une bataille qu'on se livre à soi même est une bataille perdue d'avance...
La réalité d’aujourd’hui est entièrement contenue dans celle d’hier et contient naturellement celle de demain, car les choses s’enchaînent les unes aux autres...
Je suis l'horreur quand elle a un visage. L'ignominie quand elle a un nom. Je suis un furoncle sur le cul de Dieu ! Je suis celui qui reste quand il n'en reste qu'un. Je suis immortel... et j'ai raté ma vie.
Le sort est facétieux : on peut tenir le monde entre ses mains et n'avoir aucune prise sur sa propre fin !
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