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L'Empire s'effondre tome 1 sur 3
EAN : 9782380821598
496 pages
Anne Carrière (07/05/2021)
3.89/5   59 notes
Résumé :
Alfred de Pergoal, ingénieur et créateur des plus beaux engins à vapeur de son temps, se rend au palais pour assister à la cérémonie du millénaire de Seth. Mais la capitale est une cocotte-minute. En ce soir de fête, les habitants, sous le joug d’une théocratie au système de castes injuste et brutal, sont prêts à tous les excès, et même à la révolution.
Il va suffire d’un attentat pour sceller le destin du cercle-monde. Cette fois, c’est irrémédiable : l’Empi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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L'Empire de Seth est au bord du chaos. L'ordre établi depuis si longtemps menace de voler en éclat sous les coups de boutoir de ses opposants. Ainsi que de ceux venus de l'intérieur. Car des ambitieux veulent davantage de pouvoir, afin de guider le peuple dans une direction qu'ils jugent plus respectable, plus proche du credo divin. Mais le peuple est-il d'accord ? Et les autres dirigeants ?

La scène d'ouverture du premier roman d'une future trilogie (un tome par an, selon l'éditeur) donne le ton. Ici, sans conteste, l'avenir sera sanglant. La modernité se mêle à la pauvreté, l'espoir à la cruauté. Pas de pitié pour les faibles et les vaincus ! La première victime est un pauvre chat, égaré sur le rail du monorail, engin moderne mu par la vapeur, qui ne parvient pas à regagner la terre ferme à temps et finit réduit en purée. Il ne sera pas le seul. Car quand l'Histoire, avec un grand H, avance, elle ne s'embarrasse pas des misérables qui s'attardent sur sa route. Elle avance, aveugle à toute souffrance.
En effet, l'Empire vacille sur ses bases. le peuple, lassé de vivre dans la pauvreté et le mépris des plus riches, commence à gronder. Des escarmouches se multiplient. Mais ce n'est pas de là que partira la révolution. C'est d'en haut. Les puissants ne s'entendent plus : deux conceptions s'affrontent. Les fidèles du culte des dieux, amis du clergé et respectueux jusqu'à l'outrance de la tradition. Arsène de Virolles en est le parfait représentant et le chef incontesté, tant son pouvoir de nuisance est grand. Il connaît les secrets, il en use avec rigueur et sans aucune pitié. Face à lui, le prince Phébus, qui a renié ses pairs, pas pour tout briser, mais pour revenir à un Empire plus proche des dieux (eh oui, encore eux), tout en ne rejetant pas la modernité. Modernité que symbolise Alfred de Pergoal, noble en déchéance à cause de son amitié pour le jeune Phébus. Et aussi pour son inventivité phénoménale. Une grande partie des inventions qui bouleversent peu à peu le quotidien des habitants de Seth sort de sa cervelle. Et cela finit par jouer. D'autant que cette avancée de la science est associée à une remise en cause des dieux et donc, de l'ordre établi. Tout est là pour une explosion dévastatrice.

Et tiens, puisque l'on parle d'explosion, toute l'histoire commence par une scène puissante, lorsque Alfred de Pergoal se rend à une fête qui réunit tout le gratin de Seth. Il y est accueilli en paria et soudain, bien malgré lui, il se retrouve au coeur d'un attentat terrible qui fait des dizaines de morts, dans des conditions atroces. Son sort semble être scellé. Tout comme celui de l'Empire. Puisque cette explosion a servi de déclencheur : les forces en présence se mettent en branle. L'Empire a vécu. L'Empire s'effondre.

Sébastien Coville a le verbe haut. Il aime les envolées lyriques, qui rappellent un peu les auteurs classiques du XIXe siècle. Un peu De Balzac, avec ses descriptions vivantes, mais parfois longuettes, brillantes mais parfois pompeuses. Heureusement, le style n'est jamais amphigourique (eh oui, moi aussi, je peux lâcher quelques termes plus rarement sortis du dictionnaire). Et il s'en donne à coeur joie dans les descriptions de combats. Tant dans la préparation du décor : « L'aurore commençait à se le ver et fit blondir les épis dans les champs. Toute la nature était d'or, et la pierre blanchissait à vue d'oeil. L'été ondulait dans la brise chaude et caressante. » (page 411), que dans les combats eux-mêmes : « C'était une seule masse, une masse grouillante, vivante et galopante qui faisait vibrer l'air avant de fracasser les corps ; la charge était immense. » (page 418). Sébastien Coville emprunte même parfois son rythme ternaire à Victor Hugo. Vous savez, le rythme qui sonne bien à l'oreille : un nom accompagné de trois adjectifs (ou autres). Pas deux, pas quatre, trois. Il paraît que cela sonne mieux. Et je ne suis pas loin de penser que c'est vrai.
Un style classique et, pour le dire franchement, que j'ai trouvé un peu lourd au début. Mais, une fois l'histoire démarrée, je l'ai trouvé très adapté et parfaitement en phase avec le récit. Il permet de mener cette histoire avec efficacité et brio vers une direction que je n'attendais pas.

En effet, les dieux prennent une place de plus en plus grande, au fur et à mesure. de simples prétextes à des cérémonies, ils deviennent centre de la guerre : croyants contre non-croyants, religieux contre scientifiques. Et ils apparaissent, enfin, plus ou moins, comme protagonistes réels. Pas seulement des figures inventées par des hommes en mal de prise sur le monde ou de pouvoir sur leurs condisciples. Mais des êtres vivants, avec leurs pouvoirs et leurs particularités, mais aussi leurs liens tendus, leurs haines et leurs amours, leurs préférences et leurs dégoûts. Ce côté divin est à peine évoqué dans ce premier tome. Gageons qu'il le sera davantage dans les suites. Et je suis curieux de voir la direction choisie par l'auteur.

Car cela ne partait pas, pour moi, dans ce sens. En effet, le monde qui s'offre à nous est un monde très proche par beaucoup d'aspects de notre XIXe siècle. Une société très hiérarchisée, avec une noblesse et un clergé puissants et peu désireux de partager leurs richesses et leur pouvoir. Un peuple maintenu dans l'ignorance, la précarité et la crasse par habitude et par confort. Pourquoi changer un système qui a fait ses preuves ? On se croirait vraiment dans le Paris des Dumas, Zola, Balzac et Hugo. Avec des particularités, bien sûr : architecturales (la ville est bâtie sur plusieurs niveaux) et scientifiques (le monorail et les voitures à vapeur, par exemple). Mais cela fait écho aux bouleversements de l'Europe au XIXe siècle, avec l'arrivée en force des machines. Cette ressemblance, qui s'amenuise progressivement a été pour moi un frein au début et, au contraire, une bonne chose par la suite.

Si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce premier tome de L'Empire s'effondre de Sébastien Coville, rapidement, ce roman a su me fasciner et me faire pénétrer dans un univers riche, habilement construit et aux personnages forts, auxquels je me suis fortement attaché. À tel point que je compte les mois qui me séparent de la publication du deuxième volume. Et ce d'autant plus que les dernières pages ouvrent de nouvelles perspectives, pleines d'interrogations. Vivement 2022 !
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Lorsque que la théocratie rencontre la technique, lorsque Paul Féval rencontre Michael Moorcock, lorsque la fantasy rencontre le steampunk, lorsque la plume d'un jeune auteur du nom de Sébastien Coville du XXIème siècle rencontre celle des Dumas, Sue, Verne du XIXème siècle, on découvre alors un roman inédit et digne d'un vrai coup de coeur comme on les aime.
Comme des héros balzaciens, Alfred de Pergoal et Léonore Azur marquent de leur personnalité et de leur héroïsme une grande partie de « l'empire s'effondre ». En effet, l'intrigue tourne autour de ces deux personnages. Si lui vient d'un milieu aristocrate, elle est d'origine ouvrière. Leur point commun, un amour de l'innovation qui se heurte à l'effritement d'un empire en pleine décadence qui n'arrive pas à comprendre et assimiler la révolution technologique qui arrive.
Sébastien Coville est un vrai écrivain qui possède une belle écriture. Ses descriptions sont précises et réalistes. Les intérieurs comme les extérieurs sont d'un réalisme saisissant, teintés d'un lyrisme hugolien (eh oui). Les scènes de bataille et d'émeutes sont vivantes mais aussi très wagnériennes. le style surprend au départ les lecteurs modernes que nous sommes, mais bien vite il se trouve rapidement en phase avec le récit et nous permet de nous immerger avec délice dans cette aventure qui fleure bon le XIXème et sa révolution industrielle qui l'accompagne.
Enfin, on a le droit à un vrai steampunck français aux multiples rebondissements. Pour un coup d'essai c'est un coup de maitre, Sébastien Coville va vite se faire un nom !!! Une impatience sans borne pour le deuxième tome à paraitre en 2022.
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« L'empire s'effondre » est le premier tome d'une trilogie éponyme qui marquait en 2021 l'entrée de Sébastien Coville sur la scène de l'imaginaire français. Paru à l'origine aux éditions Anne Carrière, l'ouvrage a depuis été réédité en poche chez Folio SF, collection au sein de laquelle le deuxième volume paraîtra le mois prochain. le roman met en scène un empire impérialiste tel qu'on en voit beaucoup en fantasy : une caste dirigeante maintient la population en état de quasi servitude et entreprend sans cesse de repousser ses frontières dans le but de contenir les agitations internes. La particularité vient ici du fait qu'il ne s'agit pas, comme c'est souvent le cas, d'un empire d'inspiration médiéval-fantastique mais plutôt influencé par le steampunk. le niveau de technologie évoqué laisse en effet davantage penser au XIXe, un siècle auquel il semble pertinent de faire référence ici puisque l'histoire met en scène une révolution, événement dont la période fut particulièrement friande. En effet, la capitale, Seth, est en proie à la confusion la plus totale suite à un attentat terrible commis au sein même du palais par un ingénieur réputé ayant déclenché une arme inconnue mais d'une portée sans précédent. Très vite, les classes populaires de la ville saisissent cette opportunité pour se soulever et quitter les quartiers dans lesquels on les cantonne d'ordinaire afin de semer le chaos dans la ville haute. La capitale a en effet pour particularité d'avoir été construite en étages, les privilégiés occupant le haut et ceux considérés comme la lie de la population le bas. Cette hiérarchisation urbaine s'accompagne évidemment d'une hiérarchisation sociale puisque l'empire repose sur un système de castes définies en fonction des origines et du corps de métier de chacun. L'appartenance à une caste, bien qu'offrant des perspectives parfois limitée, est toutefois préférable à une absence de protection, synonyme de la misère la plus totale. C'est dans ce contexte pour le moins explosif que l'on va faire la connaissance de nos protagonistes. Parmi eux figure Léonore, l'assistante de l'ingénieur impliqué dans l'attentat, qui va tenter de comprendre pourquoi son patron est allé se fourrer dans un tel guêpier. Nous allons également suivre l'ingénieur en question, Alfred, qui ne cesse de clamer son innocence et dont le sort terrible qui l'attend ne fait guère de doute. On suit aussi de temps à autre un jeune général charismatique en rébellion semi-ouverte avec la couronne ainsi que son état-major, ainsi que quelques responsables politiques ou religieux de premier plan.

Ambitieux et dense, le roman possède un certain nombre de qualités d'autant plus remarquables qu'il s'agit là d'un premier roman, même si plusieurs aspects m'ont profondément déplue. Parmi les éléments positifs, on peut notamment citer la richesse de l'univers construit dont un petit pan seulement nous est dévoilé dans ce premier tome. Sébastien Coville a particulièrement soigné son décor, et cela se sent, donnant ainsi de la profondeur et de la complexité à ce monde avec lequel on se familiarise progressivement. Outre son système détaillé de hiérarchisation des citoyens, l'auteur s'est donné du mal pour imaginer à son empire une histoire (avec notamment des intrigues ayant débuté bien avant le début du roman), mais aussi des pratiques religieuses encore une culture politique. Certes, le roman se perd parfois un peu trop en digressions qui alourdissent la narration, mais dans l'ensemble il faut reconnaître que l'auteur a fait du bon travail en ce qui concerne son univers. La petite touche steampunk est quant à elle sympathique en terme d'ambiance mais va surtout se révéler intéressante dans la suite de l'histoire où elle devrait permettre de mobiliser des technologies sortant de l'ordinaire au service du conflit qui s'annonce. Les remarques qui viennent d'être faites concernant le décor sont globalement similaires à celles que l'on peut faire sur l'intrigue. L'auteur met progressivement en place dans ce premier tome les bases de sa trilogie et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne manque pas d'ambition. le début est plutôt surprenant et accroche sans mal l'intérêt du lecteur qui se laisse entraîner de bon gré dans ce qui semble bien être les prémices d'une révolution secouant un empire pourtant depuis longtemps incontesté. le récit s'enlise ensuite, l'intrigue n'évoluant guère tandis que les mêmes scènes se répètent au point de lasser le lecteur, même ci l'attention de celui-ci continue au détour de certains chapitres à être capté par des passages intéressants. le dernier gros tiers est plus captivant, l'action se mettant enfin en branle et dévoilant clairement une partie des enjeux qui demeuraient jusque là assez flous. Certes, les motivations de certains et leur rôle dans les bouleversements restent mystérieux tandis que des sous-intrigues viennent se greffer à la principale sans qu'on en comprenne encore le sens, mais on parvient globalement à voir où veut nous entraîner l'auteur.

Pour toutes ces raisons, le lecteur est encouragé à poursuivre sa lecture jusqu'au bout, et même à vouloir découvrir le deuxième tome afin de voir sa curiosité satisfaite. L'ouvrage n'est cependant pas exempt de maladresses qui, sans gâcher complètement le plaisir de lecture, viennent sacrément le perturber. le premier gros point noir auquel j'ai été particulièrement sensible concerne la mise en scène de la violence. L'auteur met en scène une (trop) grande quantité de scènes d'émeutes qui se limitent pas à casser du mobilier ou défoncer des vitrines mais impliquent d'égorger son voisin ou de violer des passantes. Très vite, c'est l'overdose : les détails sordides fusent sans que l'intrigue n'en ressorte enrichie, et certains méfaits sont de plus amenés à être inlassablement répétés d'une émeute à l'autre. Je pense notamment aux scènes de viol qui ne sont jamais vraiment décrites puisque les personnages assistent toujours à ce qui se passe avant et après, mais jamais à l'acte lui-même, ce qui n'empêche pas l'auteur de multiplier là encore les détails glauques sur les regards vicelards, les braguettes qui tombent ou les vêtements qu'on arrache avant d'entraîner la victime dans un coin sombre. Une fois. Deux fois. Trois fois... C'est déjà malaisant la première fois et ça finit par devenir franchement insupportable, surtout lorsque s'ajoutent plusieurs scènes de « presque viol » (comprenez des scènes où l'héroïne manque elle-même de se faire violer sans jamais que l'affront ne lui soit fait jusqu'au bout parce que bon, sinon ça ne serait plus vraiment une héroïne…). On a en plus du mal à comprendre le message que tente de faire passer l'auteur qui, d'un côté légitime franchement le soulèvement en raison des injustices subies par la population depuis des décennies, tout en décrivant cette population comme des bêtes avides de sang et incapables de se contrôler une fois libérés de leurs chaînes. Cette confusion se traduit par des passages narratifs au cours desquels on nous livre des poncifs plus ou moins éculés sur la politique, la société ou le pouvoir, sans qu'on comprenne là encore toujours où veut en venir l'auteur qui possède, malgré tout, une jolie plume. Les personnages, enfin, auraient mérité d'être un peu plus étoffés pour permettre une véritable identification de la part du lecteur qui peine à s'attacher à la plupart d'entre eux.

« L'empire s'effondre » est un premier tome (et un premier roman) qui possède de nombreuses qualités et qui dépeint la déliquescence d'un empire en proie à des révoltes sociales d'une ampleur sans précédent. L'univers dépeint est riche et, si l'intrigue peine un peu à se mettre en place, elle séduit par sa complexité et par les nombreuses perspectives qu'elle ouvre pour la suite. le roman souffre cependant de plusieurs défauts qui, s'en être totalement rédhibitoires, n'en sont pas moins gênants, à commencer par une omniprésence de scènes de viol ou de violence gratuite qui mettent rapidement mal à l'aise et pourraient même inciter certains lecteurs à refermer définitivement l'ouvrage avant la fin. Espérons que le deuxième volume gommera cet aspect pour se concentrer sur le reste, heureusement bien plus positif.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Véritable voyage dans la ville de Seth version Steampunk, L'empire s'effondre nous plonge dans un univers en pleine mutation industrielle où les luttes de pouvoirs sont le véritable enjeu de la ville. Trahison politique et jeux de manipulation sont au coeur de ce roman intelligent et succulent !
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Cette trilogie va très certainement connaître un succès d édition , car elle est bien dans l air du temps , style le Trône de Fer l univers est différent mais le schéma le même ,pas plus que le Trône n est vraiment de la Fantasy l Empire n est vraiment du Steampunk c est un roman d'aventures sur un monde inventé , et l univers de Sébastien Coville est cohérent et ( plus ou moins ) crédible . Voilà pour la vision objective ( je crois ) de l 'oeuvre .Maintenant concernant mon ressenti zintime la chute de Seth ,mélange de la Rome Impériale de beaucoup de théocratie et d un peu de machine à vapeur , dans les flammes , les meurtres, les viols et les sévices à tous les étages ne m a que modérément bouleversé .Les situations , complots , guerres , j ai l impression de les avoir lus 10 fois répartis dans autant d 'ouvrages A cela s 'ajoutent de longues digressions politico- théologico- sociologico_ Freudiennes et quelques scènes porno pour épicer tout cela .Alors quand vous oubliez de lire quelques lignes , puis quelques pages et que reprenant le récit, en sursaut, , vous vous rendez compte que vos absences ne perturbe pas la compréhension du récit .Vous vous dites ( enfin je me dis ) qu' après tout c est cela l ennui ! mais encore une fois cela n engage que moi
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critiques presse (2)
Elbakin.net
13 avril 2021
Une belle promesse qui souffre – pour notre plus grand malheur – de défauts venant gêner notre lecture et, surtout, de certaines facilités scénaristiques.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Actualitte
18 mars 2021
Dans ce premier tome d’une trilogie éponyme, l’auteur nous livre un roman de stratégie politique et guerrière, de foi, d’amour et de vengeance.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Une armée d’ingénieurs, d’architectes et de mécaniciens avait travaillé sans relâche pour réaliser ce défi. Les meilleurs d’une génération entière s’y étaient consacrés. Des maçonneries à l’écartement des quais, du velours des banquettes aux suspensions des motrices, rien ne semblait leur avoir échappé, tout était parfaitement conçu. Les ingénieurs avaient même anticipé la présence des rats qui ­perturberaient le passage des wagons en se faufilant sur les monorails, et de leur prédateur naturel qui ne manquerait pas de les suivre.
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Les ouvriers et les artisans, les petits et les damnés se résignaient à leur existence misérable au nom de ceux qu’ils aiment, parce qu’il le fallait bien, parce que la pauvreté n’est ni vice ni vertu, juste une affaire de naissance. Un état qui ne justifie rien mais qui entrave, quand la richesse libère. Riches et pauvres sont bien les mêmes hommes en ce qu’ils s’abandonnent tous à la fatalité.
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En période de guerre, malheureusement, l’ennemi décide souvent à votre place. La paix n’est pas affaire de souhait mais de puissance, et celui qui souhaite la paix ne la demande pas, il l’impose.
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Parfois, le simple fait de manger permet de comprendre qu'un moment vient de se clore et qu'un autre s'ouvre.
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