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Walt Longmire - Romans tome 10 sur 17
EAN : 9782404000114
182 pages
Gallmeister (05/11/2015)
3.82/5   154 notes
Résumé :
Plongé dans la lecture du Chant de Noël de Dickens, le shérif Walt Longmire voit surgir à la porte de son bureau une jeune femme élégante, cicatrice au front et mille questions en tête à propos de son passé et de l’ancien shérif, Lucian Connally.
Mais impossible pour le vieil homme de se rappeler cette femme jusqu’à ce qu’elle prononce le nom de “Steamboat”. Tous replongent alors dans les souvenirs du Noël 1988 : une tempête de neige apocalyptique, un accide... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Cela se passe un mardi, à la veille de Noël,- tiens donc ! Une jeune et mystérieuse visiteuse aux yeux bridés se rend au bureau du shérif du Comté d'Absarocka, le fameux Walt Longmire, héros fétiche de Craig Johnson. J'ai aimé retrouver son style percutant, teinté d'ironie, mais ici point de cadavres qui jalonnent le chemin du shérif inspiré. Non, Steamboat, c'est simplement un conte de Noël comme on les aime, avec cependant un soupçon de suspense, n'est pas Craig Johnson pour rien.
Oui c'est un conte de Noël et Walt Longmire en est friand, il adore à cette occasion lire et relire ce fameux conte de Charles Dickens, Un chant de Noël : Histoire de fantômes pour Noël.
Cependant, cette jeune et énigmatique visiteuse ne vient pas pour Walt Longmire,- c'est un tantinet vexant vous l'avouerez, mais pour son prédécesseur, l'ancien shérif, Lucian Connally. Elle voudrait le rencontrer ce soir, c'est urgent, elle a quelque chose à lui remettre... Qu'à cela ne tienne ! Allons-y le retrouver. Où ça ? Là-bas où il finit ses jours. Lucian Connally est désormais résident du Foyer des Personnes Dépendantes de Durant, une maison de retraite en quelque sorte, cet endroit que nous appelons désormais poétiquement chez nous Ehpad !
Lucian Connally perd un peu la boussole désormais, il ne sait plus où il va, il ne sait plus trop qui il est. Par moment il égare sa fichue prothèse de jambe et ça fait un peu désordre quand il faut recevoir du monde, notamment une jeune femme un peu mystérieuse. Ce soir, la résidence est en émoi. Lucian Connally, qui continue à avoir la gâchette facile, vient de fusiller avec son colt un des rares écrans de télévision du lieu. Quelle idée d'ailleurs de passer du Fox News aux personnes résidentes ! Bon, visiblement ce type a encore toute sa tête. Mais pour autant Lucian Connally ne se souvient pas de la jeune femme. Lorsqu'elle prononce un nom, un peu comme un Sésame, ouvre-toi ! la lèvre du vieux shérif tremble un peu. Steamboat. Mais pour Walt Longmire, ce nom évoque bien plus qu'un nom, c'est seulement l'immensité d'un ciel qui s'ouvre alors et c'est déjà beaucoup...
Steamboat... Walt Longmire se souvient... Il était dans l'aventure, il était dans le ciel de cette aventure. Steamboat, au départ c'était le nom d'un cheval. Mais oui je vous vois déjà venir, avec vos guitares, vos cheveux longs, dressant un feu de camp sur la plage des Blancs Sablons...
Il s'appelait Steamboat
C'était un cheval blanc ♬
Il était mon idole ♬
Et moi, j'avais dix ans ♬ ♬
Stop ! Rangez vos casseroles désaccordées. Steamboat n'était pas un cheval d'opérette, mais un pur-sang dédié au rodéo, indomptable, noir comme l'ébène. Il mourut de manière ignoble en 1914. Et puis ce fut le nom d'un avion.
Walt Longmire, lui, se souvient... C'était il y a vingt ans. Noël 1988. C'était une tempête de neige apocalyptique. Une petite fille était entre la vie et la mort, seule survivante d'un accident de voiture où ses parents avaient perdu la vie. Elle était brûlée au troisième degré. Il fallait l'amener à Denver, là-bas seul hôpital capable de la soigner et il n'y avait pas de temps à perdre. Sauf qu'il y avait une tempête effroyable comme jamais...
Le seul moyen d'intervenir était un bombardier datant de la Seconde Guerre mondiale appelé “Steamboat”, un Mitchell VB-25j magnifiquement restauré, et que Lucian était seul capable de piloter. Mission impossible a priori compte tenu de la météo, mais l'enfant s'appelait Amaterasu, ce qui signifie « qui brille sur le paradis ». Avec une passagère au nom pareil, pas question de rester scotchés au tarmac. Il n'en fallait pas moins pour faire redémarrer ce vieux bombardier qui n'avait pas volé depuis la guerre de Corée...
Et nous voici, passagers clandestins, embarqués au côté de cet équipage insolite qui va se battre contre le blizzard et l'impossible pour sauver une petite fille aux yeux bridés dont les heures sont comptées...
L'essentiel du récit se déroule en plein ciel, en pleine tempête. Comme les tempêtes sont belles, je trouve ! Pour autant le vol est compliqué. J'ai aimé être bousculé dans cet avion transportant cette enfant entre la vie et la mort, dont le destin dépendait autant des éléments furieux à l'extérieur que de l'équipage improbable à l'intérieur, aussi imprévisible que la tempête.
Parfois nous sommes furieusement trimballés, ballotés, bousculés, ce n'est pas forcément à cause d'un vieux bombardier de la seconde guerre mondiale...
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C'est bientôt noël, et le Shérif Walt Longmire, plongé dans le chant de noël de Dickens, n'a pas du tout envie de recevoir la jeune femme qui le demande tout en affirmant ne pas le connaitre ! En fait, ce qu'elle veut, c'est rendre un objet à Lucian Connely, l'ancien Shérif, qui fait des siennes au foyer des personnes dépendantes de Durant, ayant une fois de plus utiliséson fusil pour faire taire le poste de télévision de la salle commune.
Lucian comme Walt s'interrogent à propos de cette femme étrange qui ne dit pas grand-chose de sa voix sifflante. Jusqu'à ce qu'elle prononce le mot "Steamboat".
Steambot, c'était un vieux coucou qui datait de la guerre. Lors du premier noël de Walt en tant que Shérif, il avait été utilisé comme appareil d'évacuation sanitaire pour transporter une grand-mère et sa petite-fille, gravement brulée suite à l'accident qui avait couté la vie à ses parents, jusqu'à Denver, pour qu'elle puisse survivre.

Ça fait un bout de temps que je suis les "A Walt Longmire mystery", selon le nom consacré. En général, ces livres sont plutôt épais, avec une enquête policière bien ficelée, tout un tas de personnages attachants et récurrents, beaucoup d'humour, un peu d'émotion, de l'action, et toujours les paysages enneigés du Wyoming.
Steamboat déroge assez à cette règle : d'abord, ce n'est pas un roman policier. Un roman d'action, plutôt, avec un scénario catastrophe dont on sait qu'il va bien finir, le tout étant de savoir comment un vieil avion au rebut piloté par une jeunette et un vieillard unijambiste, transportant une grand-mère japonaise, une enfant brulée en insuffisance respiratoire, un médecin, et bien sûr, notre Shérif préféré, va bien pouvoir faire pour atterrir en bonne et due forme à Denver (j'avoue, j'exagère pour le "bonne et due forme"). Les personnages se limitent à ceux que j'ai nommé, on ne croise donc pas Henri, le grand copain de Walt, Cady, sa fille, ou Vic, son adjointe volcanique et accessoirement sa maitresse. Idem, en guise de paysage, on ne verra pas grand-chose : de la glace, du blanc, et l'intérieur du Steamboat. Enfin, avec moins de 200 pages, ce livre tient plus de la longue nouvelle que des pavés habituels de C. Johnson. Mais ce titre est l'occasion d'en apprendre plus sur l'acariâtre Lucian, l'action est bien présente, l'humour aussi. Les dialogues font mouches, le récit court est bien rythmé.
A mon avis, Steamboat n'est pas le bon ouvrage pour se plonger dans les aventures de Walt (il vaut mieux commencer par le commencement : l'excellentissime Little Bird), mais il reste un ouvrage catastrophe sympathique et neigeux, agréable à lire sous sa couette, quand le givre des rues ruisselle sous les éclairages clignotants des décorations de noël.
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"Steamboat" de Craig Johnson - la chronique qui vous souhaite un joyeux Noël !

Quoi de mieux qu'un joli conte pour célébrer l'esprit de Noël ? Si en plus, c'est un conte polardesque, cela réchauffera-t-il encore plus volontiers vos cœurs ?

C'est en tous cas l'intention déclarée de Craig Johnson qui avec ce court roman perpétue la tradition des histoires de Noël. Son roman commence d'ailleurs par le célèbre conte de Noël américain "À Christmas Carol" dont l'ombre à la fois bienveillante et effrayante plane sur tout le livre.

Avant d'aller plus loin, il me faudra remercier Fran Lagrange et Pepita Sonatine de m'avoir alléché avec leurs envoûtants avis sur ce livre ainsi que les editions Gallmeister qui m'ont offert ce joli cadeau de Noël.

Le "Steamboat" est un bombardier. À la base donc, un gros avion dont le but premier est de larguer des bombes et de faucher des vies. Pas franchement un avion sympathique. Si c'était un type, on le qualifierait de sale type.

C'est toute la magie des contes que de transformer l'horreur en bonheur et d'utiliser le mal pour en faire du bien.

Mais que vient faire un bombardier dans un conte de Noël ? Étonnamment, il est le personnage principal de ce roman.

Mais ça parle de quoi ?
Walt Longmire est rattrapé par son passé en cette période de fêtes, et se retrouve propulsé près de vingt-cinq ans en arrière pour revivre un événement marquant de sa carrière de shérif, alors balbutiante.
Pour sauver une enfant accidentée, l'intrigue nous lance dans une course contre la montre pour la mener, à bord du plus très fringant bombardier, le Steamboat, à l'hôpital le plus proche, donc très loin bien sûr.

Et c'est là que va réellement débuter l'aventure et nous, passagers embarqués au côté de cet équipage de sauveteurs bigarré, nous allons nous régaler des péripéties du bombardier qui va prendre corps et vie : batailler, souffrir, vibrer, affronter les éléments déchaînés : tourmentes, tempêtes, affres de vieux coucou...

Jusqu'au dernier instant, nous resterons soufflés et scotchés à notre siège de passager clandestin pour profiter de cette épopée hors norme.

L'écriture est rugueuse, lourde, un peu trop technique parfois mais délivre ce parfum épicé de pins et d'épicéas fleurant bon le miracle de Noël.

On hésitera entre court roman ou longue nouvelle mais on se satisfera de ce conte savoureux, tant la petite larme et l'émotion soudaine vous guetteront une fois la dernière page refermée. 3,5/5
Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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Veille de Noël, conté d'Absaroka dans le Wyoming, l'état le moins peuplé des Etats-Unis. Dans son bureau le shérif Walt Longmire relit, comme chaque année, « Un chant de Noël » de Dickens, une tradition familiale pour conjurer le spleen des fêtes de fin d'année.

Ce soir comme chaque semaine, il jouera aux échecs avec Lucian Connally, le shérif à la retraite auquel il a succédé. Connaissant Walt on s'attend à un bon vieux polar des familles lorsqu'une jeune femme frappe à la porte du bureau et demande à voir l'ancien shérif Connally.
Non, pas un polar mais un vrai récit d'aventure comme on n'en écrit plus. Un roman qui sent la graisse, le cambouis et le Kérosène. Des bourrasques de Chinook s'engouffrent entre les pages pour nous raconter la formidable solidarité entre les hommes pour sauver une fillette.

En bande son, les jurons de Lucian le pilote sont couverts par le vent qui siffle et fait vibrer la carlingue de Steaboat, le vieux bombardier. Bref un vrai roman qui exsude et transpire, Craig Watson remercie le bourbon Taylor pour son aide à l'écriture de ce court récit et le lecteur remercie Watson pour cet étonnant voyage, chaleureux malgré les moins quarante annoncé par météo.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Si j'avais su que ce court roman (ou cette longue nouvelle) se déroulait à Noël, j'aurais postposé ma lecture et me la serais gardée pour la bonne période, mais puisque je n'avais pas été lire le résumé avant et que le vin était tiré, je l'ai bu.

Désolé mais je ne vous en ai pas laissé une goutte.

On a beau être à Noël et paix aux Hommes, bla bla bla, j'ai dévoré ce roman en une matinée et il n'en est pas resté une miette non plus.

Pour une fois, on a une aventure du shérif Walt Longmire qui ne fait même pas 200 pages, mais purée, quel concentré d'adrénaline !

Adrénaline, aventure et conte de Noël car c'est un bon roman, c'est une belle histoire (oui, si vous avez envie de chanter du Fugain, c'est tout à fait normal), une histoire digne de se produire à Noël car à une autre période, elle n'aurait pas la même saveur.

Retour dans le temps pour notre Walt Longmire et son ancien patron, Lucian Connally, par une nuit de Noël de 1988 où une tempête fait tellement rage dehors qu'elle cloue tous les appareils volants au sol, en ce compris le traîneau du père Noël, sans aucun doute.

Non, rassurez-vous, leur mission, qu'ils ont déjà acceptée, ne sera pas d'aller livrer des joujous aux enfants sages et pas sages, mais de convoyer, avec un vieil avion de la Seconde Guerre Mondiale, une jeune fille accidentée, brûlée à plus de 15%, dans un hôpital capable de la prendre en charge.

*Voix suave* Mesdames et Messieurs, veuillez accrocher vos harnais et cesser de fumer. En cas de problème, pas de masques à oxygène car la cabine n'est pas pressurisée. Enfilez bien des couches de vêtements car la température pourrait descendre à des moins 8.000 au moins (-45°) et vous geler les couilles et tout le reste.

*Voix suave* le manque de carburant pourrait nous faire chuter dans les montagnes couvertes de neige et personne ne nous retrouverait avant le prochain printemps. Une panne hydraulique peut survenir à tout moment, le gel de la carlingue aussi et un arrêt des hélices n'est pas impossible. N'oubliez pas de laisser vos dernières volontés à la tour de contrôle.

Du rythme, de l'action, l'auteur a des heures de vol et depuis le temps, il maîtrise ses personnages et on sait qu'avec eux, rien n'est impossible, même chevaucher les nuages et la tempête, comme d'autres avant eux avaient chevauchés le fameux Steamboat, le cheval de rodéo qui donna sa silhouette aux plaques du Wyoming.

♫ Il s'appelait Steamboat, c'était un cheval noir ♪ Il était dans les rodéos et moi j'avais 10 ans ♪

Une excellente grande nouvelle ou un excellent court roman (au choix) qui aura plus de goût en période de sapins et de guirlandes clignotantes, mais qui peut se lire aussi dès qu'un coup de blues survient car il est porteur d'amitié, de courage, de bravoure, de don de soi, de grosses paires de couilles et d'émotions, mais bon, vous connaissez Lucian, l'ex-shérif, les sentiments, ça ne se montre pas !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (1)
Actualitte
27 octobre 2016
Allez, ne cherchez pas la complication et laissez-vous porter. Même si on n’est pas surpris par l’issue du récit, on reste surpris d’y avoir cru jusqu’au bout !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Elle m'observait, puis prit ma main dans la sienne et la joignit à celle qui tenait les doigts de la fillette ; à travers le plastique, je regardais le visage abîmé de l'enfant, à demi recouvert de pansements. S'il n'y avait pas eu mes côtes pour le retenir, je suis certain que mon cœur serait tombé directement sur les grilles métalliques qui composaient le plancher ; mais ainsi accroupi, à contempler ce visage méconnaissable, je sentis mon cœur taper fort dans ma poitrine.
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On était un mardi, la veille de Noël, et je n’attendais pas de visite. Je lançai un regard noir à mon ennemie jurée, autrement dit, la petite lumière rouge qui s’allumait sur le téléphone me reliant à ma standardiste, Ruby, installée dans la pièce voisine. Si je parle assez fort avec la porte ouverte – même avec, en bruit de fond, le ronronnement des chants de Noël en version musique d’ascenseur – la réception est meilleure, mais Ruby est pointilleuse sur la procédure, alors j’appuie sur le bouton, sauf en cas d’urgence.
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« Mon père, l’homme qui m’avait offert ce livre, un cadeau de son père et du père de son père, m’avait dit un jour que ce n’était pas ce que l’on faisait dans cette vie qu’on regrettait, mais toutes les occasions qu’on laissait passer. J’aimais penser que nous avions tous été très courageux, mais il était possible, comme je l’avais expliqué au secouriste à Durant, dans les entrailles de Steamboat, que ce n’était pas tellement que nous étions braves ou audacieux, mais que nous avions simplement échangé une peur contre une autre – la peur de ce qui nous attendait, contre la peur de ce que nous risquions en n’agissant pas. »
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-Vous avez raison, parce que vous n'allez même pas pouvoir sauver la gamine. Vous allez tous mourir là-haut. (Son regard revint croiser le mien.) Vous êtes en train de sacrifier la vie de cinq personnes pour la possibilité de sauver une fillette...
- Ce n'est pas une question de nombre, c'est une question de ce qu'on doit faire, et comment continuer à vivre si on ne le fait pas.
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J'expliquais la situation rapidement de manière qu'elle ne puisse pas m'interrompre pour injecter du bon sens dans la conversation, mais je finis par terminer, et je n'eus plus rien à ajouter.
Elle, par contre, n'était pas à court de mots.
- Oh, Walt. Est-ce sûr?
C'est à ce moment-là qu'un homme habitué à fabuler mentirait, mais je savais que si je devais me retrouver dispersé sur les Hautes Plaines en morceaux de la taille de pièces de monnaie, je ferais probablement mieux de lui dire la vérité, à peu près.
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Videos de Craig Johnson (51) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Craig Johnson
https://www.laprocure.com/product/1439358/johnson-craig-le-pays-des-loups
Le Pays des loups Craig Johnson Éditions Gallmeister
©Marie-Joseph Biziou, libraire à La Procure de Paris
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