Le grand
Alexandre Dumas peut s'enorgueillir d'avoir engendré une nombreuse descendance d'écrivains populaires oeuvrant dans le domaine du roman historique. Parmi les derniers en date, outre
Jean-Christophe Portes avec les aventures du jeune chevalier Victor d'Hauterive, d'
Eric Fouassier et de son couple composé de la charmante apothicaire Héloïse Sanglar et Pierre de Terrail, alias chevalier Bayard, ou encore de
Frédéric Lenormand qui nous présente un
Voltaire iconoclaste. Et il va falloir compter, peut-être s'il récidive, sur
Jean-Pierre Croset qui nous entraîne dans une histoire concernant Saint-Quentin, sa ville natale, qui connut bien des déboires au fil des siècles et plus particulièrement en l'an
1557.
Car l'Histoire de France n'est constituée que de guerres, internes ou externes, c'est-à-dire de pays belligérants qui désirent envahir la France, ou les rois et empereurs français qui souhaitent s'annexer d'autres contrées, et souvent des faits d'armes sont occultés car trop nombreux et trop lointains.
Depuis des décennies, depuis Louis XII, puis François 1er jusqu'à Henri II, la France est en guerre contre l'Italie ou l'Espagne, et en cette année
1557, ce sont les Espagnols, sous la houlette de Philippe II, alliés avec les Flamands, qui s'apprêtent à mettre le siège devant la ville picarde, recevant le renfort des Anglais.
Car Saint-Quentin, petite ville de huit mille âmes, est un point stratégique sur la route qui mène à Paris. Une maxime dit même : qui acquiert les clés de Saint-Quentin, ouvre les portes de Paris.
Mais dans la Grande Histoire, se greffent toujours des épisodes mettant en valeur des personnages qui jamais n'auraient pu se révéler en dehors de l'adversité. Paysans, artisans, commerçants, manouvriers, gens de peu, petits bourgeois, ou encore religieux, tous sont unis dans la défense de la cité. Et ce ne sont pas les femmes qui rechignent à mettre la main à la pâte.
Seulement, le connétable de Montmorency, présomptueux, borné, n'acceptant pas les conseils judicieux de son entourage, va commettre des erreurs et le 10 août, perdra une bataille, et par voie de conséquences de nombreux hommes d'arme. Il sera même obligé de se livrer à l'ennemi, l'amiral de Coligny prenant sa succession à la tête des combattants français. Et fin août, sous les coups de butoirs de l'ennemi, Espagnols, Flamands, Anglais, Saint-Quentin est réduite à se livrer. Les pillages, vols, viols, meurtres sont le lot des perdants.
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