Chez
James-Oliver Curwood, l'aventure court ces vastes étendues canadiennes encore sauvages avec des hivers terribles.
Comme avec le français
Louis Pergaud, les héros de cette grande ballade du septentrion américain, sont les animaux sauvages ou à demi apprivoisés.
Et nous suivons l'histoire de
Kazan, le trois-quart chien et de Louve grise sa compagne dans leurs pistes jalonnées de périls mortels comme le feu, le lynx, les chiens de traineaux sans maître ou parfois l'homme.
Des spectacles hallucinants nous sont offerts, avec ces tragédies brutales et ces moments de grâce et de lumière, rares comme l'été dans ces contrées du grand-nord.
Si les animaux sauvages peuvent se montrer impitoyables entre-eux, que dire de certains hommes aux instincts cruels et que
Kazan devra affronter pour protéger et sauver ceux à qui sa fidélité est acquise.
... Et c'est ce beau, ce grand message que fait passer
Curwood d'un amour de la nature sauvage et de sa faune, de ces chiens de traineaux indispensable à l'homme pour ses déplacements et sa survie dans ces hivers hostiles et mortellement froids.
Un hymne magnifique, à destination de tous.