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Oregon tome 2 sur 16

Delphine Rivet (Traducteur)
EAN : 9782253120742
501 pages
Le Livre de Poche (04/02/2009)
3.57/5   36 notes
Résumé :
Protéger l’émir du Qatar pendant le Sommet pour la Paix des pays arabes à Reykjavik : la mission s’annonce plutôt tranquille pour les agents secrets de la Corporation.
Mais l’interception d’un message annonçant la découverte d’une météorite sans doute dangereuse change la donne. Cette mystérieuse pierre noire attise autant les convoitises des terroristes islamistes que celles d’un puissant industriel américain.
Des États-Unis à l’Arabie Saoudite, en pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un roman d'action sympathique basé sur un pitch séduisant, mais dont les défauts d'écriture finissent par exaspérer.
C'était mon premier Clive Cussler, mais je savais à peu près à quoi m'attendre en m'aventurant dans ce livre. Sur le plan de l'action, je ne peux pas dire qu'il n'y en a pas, seulement 99% du temps ça se résume à des course poursuite en hélicoptère, en avion, en bateau ou en voiture. C'est franchement lassant quand ça occupe l'essentiel de l'action des 350 premières pages.
Malheureusement, l'action-poursuite se dilue complètement au fil des pages, car les séquences semblent s'étirer au maximum pour pas grand chose si ce n'est épaissir le livre. C'est un défaut qui se retrouve également dans les scènes d'interlude ou de dialogues: ça s'étale et ça digresse sur des points franchement inutiles. Il y a au moins un tiers (voire la moitié si on est un peu plus sévère) du livre qui n'a aucun but, aucun intérêt, à part faire du remplissage. Il ne s'agit même pas de développer des personnages: on ne les voit plus après leur passage. Les auteurs se sont attachés à donner des noms à presque tout le monde, mais ne prennent pas la peine d'aller plus loin. Et vrai dire, tant mieux, parce que le Dramatis Personae implique plusieurs dizaines de types dont certains n'ont guère plus que deux répliques pertinentes pour l'intrigue.
Autre très gros défaut, la profusion de Deus Ex-Machina qui ruine tout suspens. Sans trop fournir de détails sur l'intrigue, la Corporation semble avoir des moyens tellement illimités que ça en devient ridicule: à chaque fois qu'un méchant veut faire quelque chose quelque part, bim! la Corporation a les moyens de dépêcher sur place une équipe ou un appareil dans les instants qui suivent pour déjouer le plan machiavélique du méchant. Mais pour éviter de tuer l'intrigue, le méchant est encore plus machiavélique et parvient à déjouer le plan, parce qu'il avait tout prévu (apparemment, avec des moyens financiers et techniques lui aussi illimités...).
Ces bastons intellectuelles de Gary Stu à longueurs de pages, ça m'a franchement très vite lassé. Intellectuelles, et seulement intellectuelles, parce qu'il n'y a pas une seule bagarre sur 500 pages, et un seul coup de feu "actif", c'est à dire décrit et dont les effets sont eux aussi décrits. Cabrillo est le pire de tous ces personnages parfaits, intuables et invincibles, et qui bien entendu parviennent à régler absolument tous les détails et à empêcher absolument tous les problèmes. A cet égard, la deuxième partie est d'une nullité totale, une caricature de littérature d'espionnage/action. C'est bien simple: elle n'a aucun enjeu particulier, on comprend très vite que les auteurs ne se laisseront pas aller à un quelconque élan négatif dans leur conclusion. Et de fait, tous les méchants sont morts (c'est même plus un spoil, vous le comprendrez au bout de 50 pages), tout le monde obtient sa promotion, sa médaille et sa prime, et peut rentrer à la maison en héros.
Je crois que le pire, c'est que les auteurs en sont parfaitement conscients. Pour éviter de tuer trop vite leur intrigue et ses enjeux, ils n'hésitent pas à recourir au teasing de fin de chapitre, pour dire "hey, restez avec nous, parce que là y'a un truc mystérieux et on va vous le révéler dans les quarante pages qui viennent".
L'intrigue est pourtant sympa, et voit deux schémas imbriqués de façon plutôt intéressante et inventive. le classique de l'arme nucléaire apocalyptique qui voyage pour exterminer toute une ville reste bien développé et les dernières pages de ce segment sont vraiment pas mal réussies. L'originalité de la météorite tueuse est elle aussi appréciable, même si clairement les auteurs n'ont pas su quoi en faire avant la deuxième partie (c'est franchement évident à la lecture de celle-ci): on ne sait finalement plus si elle est dangereuse parce qu'elle est radioactive (bombe sale), si c'est parce qu'elle abrite un virus-de-la-mort, ou si elle sert juste de twist scénaristique pour la deuxième partie, où elle a perdu tout caractère de dangerosité et se retrouve reléguée au rang de simple caillou qu'on trimbale seul sans aucun risque alors qu'il fallait deux vikings pour la porter (et qui en sont morts en quelques jours) au tout début de l'histoire.

Ai-je passé un bon moment de lecture? En éteignant mon cerveau, oui, sans aucun doute. Ça se lit sans vraiment y penser ni réfléchir comme n'importe quel roman de gare, et il vaut mieux, parce que quand on commence à faire attention, les défauts nous sautent au visage comme un Face Hugger d'Alien. Des Gary Stu, des twists inutiles, un scénario qui ne sait plus comment se développer et s'achever, des Deus Ex-Machina à profusion, et le truc central du roman qui finit par ne plus servir à rien. Je suis assez content de l'avoir fini pour ne pas avoir besoin d'y revenir. Et je ne le lirais probablement pas une deuxième fois dans dix ans...
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Craig Dirgo a lancé, avec BOUDDHA, la saga « Oregon » en collaboration avec Clive Cussler (dont l'implication réelle dans les livres « coécrits » avec d'autres n'est pas claire). Cette série de techno thrillers maritimes constitue un spin-off de la série phare de Cussler consacrée à Dirk Pitt. Les principes sont d'ailleurs communs : on débute par un prologue historique puis on se recentre sur une énigme / aventure avec, ici, pour principal protagoniste Juan Cabrillo, capitaine d'un navire de combat ultra moderne, l'Orégon, déguisé en vieux cargo décati, et membre d'une Corporation de mercenaires défenseurs de la liberté et du mode de vie occidental. Comme toujours Clive Cussler en personne effectue un « caméo dans son propre rôle » mais cette apparition reste anecdotique, à croire que Dirgo souhaitait cocher chaque « case » du parfait petit roman estampillé « Cussler ».
L'intrigue de ce deuxième volet des « Oregon » se montre inutilement compliquée sur des prémices simples : la découverte d'une météorite renfermant un virus potentiellement mortel qui pourrait servir à fabriquer une bombe sale. D'un côté des terroristes islamistes veulent atomiser Londres durant un concert d'Elton John, de l'autre le père d'un soldat mort au Moyen-Orient aimerait pulvériser la Mecque durant le pèlerinage annuel. A Juan et sa bande d'empêcher les destructions massives, ce qui nous donne une loooooooooongue (double !) course poursuite pour neutraliser les deux menaces.
Apparemment tout cela n'est pas très complexe (depuis OPERATION TONNERRE le principe n'a pas fondamentalement changé) mais Dirgo souhaite manifestement épaissir son bouquin pour atteindre les 500 pages qui semblent la norme des techno thrillers actuels. D'où une profusion de personnages (une cinquantaine), une multiplication des descriptions, des sous-intrigues et de nombreux voyages pour dépayser le lecteur toujours dans cette ambiance entre James Bond, Tom Clancy et Indiana Jones.
Résultat des courses, en dépit d'une multitude de chapitres courts se terminant régulièrement en cliffhangers et de changements de points de vue incessants (une technique bien rodée des « page turner » à l'américaine), le roman devient rapidement lassant et plus fatigant que passionnant. Régulièrement, l'auteur annonce le destin tragique d'un protagoniste (« il n'allait pas vivre un jour de plus ») mais le suspense ne prend pas, l'action patine et le déroulement du dernier tiers (l'attentat projeté contre la Mecque) ressemble beaucoup trop à l'attentat envisagé à Londres pour ne pas épuiser les plus indulgents.
Après près d'une trentaine de « Cussler », pour la plupart bons voire excellents, PIERRE SACREE constitue une terrible déception : plat, banal, sans intérêt et, pour le dire clairement, mauvais. La « collaboration » entre Cussler et Dirgo en resta là, un signe qui ne trompe pas.
En résumé : non recommandé !

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Mon avis : Grace au challenge Livra'deux et Kynicky, j'ai enfin sorti de ma PAL, un livre qui devait dater de la guerre de cent ans !! Non quand même pas on restera en 2007 avec "Pierre sacrée" de Clive Cussler. En plus je n'ai jamais rien lu de cet auteur et je ne me rappelle plus du tout quand je l'ai acheté !!! C'est terrible !!

Ce thriller commence de façon étonnante par l'explosion d'une planéte il y a cinquante mille ans à des millions d'années de la terre, puis on revient à une dizaine de milliers d'années plus tard avec la découverte d'une météorite par Eric le rouge un explorateur légéndaire mais la sur-exposition avec cet objet décime toute sa tribu. C'est bien plus tard que Akerman découvrira "La caverne des dieux" mais avec sa découverte, il va faire trembler la planéte.

Tout le monde va vouloir s'emparer de cette bombe à retardement : la corporation mandatée par la CIA, un mystérieux particulier qui compte bien décimer le peuple arabe le jour du grand pélerinage de la mecque et un groupe du monde arabe qui lui espère décimer Londres.

En fait, j'ai passé un super moment de lecture avec ce thriller politico-terroriste, de l'action et des dialogues à chaque page et une véritable course poursuite. L'alternance de tous les protagonistes de l'histoire donne à ce livre un rythme à vous couper le souffle. On saute d'un groupuscule à l'autre, c'est vraiment un thriller haletant.

Heureusement qu'au début, il y a une récap de tous les personnages car il serait bien difficile de s'y retrouver parfois.
Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Quand le monde est menacé, il faut agir. Là où le gouvernement peut rencontrer des limites, la Corporation n'en a pas. Alors quand une météorite est retrouvée et qu'il s'avère qu'elle est potentiellement une arme mortelle, son attention devient le centre de beaucoup de controverses.

Et si elle servait au mal? Et si elle devenait l'objet d'attentats contre le monde moderne?

Pierre sacrée peut passer, au premier abord, pour un énième livre de "science fiction/thriller USA". Mais ce n'est pas que ça. C'est un cours d'histoire à la sauce USA.

Alors oui, c'est un thriller 100% testostérone comme on les aime. Mais il est passionnant. C'est une véritable course contre la montre pour sauver le monde, sur fond d'histoire de notre civilisation. Après tout, tout commence au temps d'Erik le Rouge, il y a des années de cela (arrêtons de compter à ce stade là).

Le rythme est soutenu, l'action sans fin, les personnages continuellement en mouvement et nous sommes tellement emportés par l'histoire que je me surprenais à frémir à chaque fin de chapitre.

J'avais envie que tout se finisse bien, un beau happy end dans ce monde de brutes... (C'est mon côté candide ça).

Ce fut une belle découverte et une bonne lecture pour un thriller futuriste
Lien : http://labibliogirly.over-bl..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Le point essentiel, c'est ceci : il existe une possibilité pour que, si la structure moléculaire de la météorite est percée, un virus soit libéré, qui pourrait avoir de funestes conséquences.
- Au pire ?
- La fin de toute vie organique sur Terre.
- Cette fois c'est sûr, déclara Overholt, je crois qu'on peut affirmer que vous avez gâché ma matinée.
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L'humeur à bord du navire était légère.
Ils ignoraient qu'un lévrier des mers déguisé en vieux cargo les suivait.
Ils ignoraient également que, bientôt, se ligueraient contre eux à la fois la Corporation et la puissance du gouvernement américain. Bref, ils étaient dans une bienheureuse ignorance.
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La communication fut coupée et Cabrillo se laissa aller dans son siège. Il ne pouvait deviner que la bombe et la météorite étaient en possession de deux factions différentes.
L'un de ces groupes préparait une offensive au nom de l'Islam.
Le second contre l'Islam.
Une même haine les animait.
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La population était peu nombreuse, les agents secrets et les personnels de sécurité étaient aussi voyants que s'ils avaient porté des bikinis par ce temps glacial. Les Islandais étaient clairs de peau, blonds aux yeux bleus, un déguisement difficile à adopter pour se fondre dans le décor.
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La clé du commandement, songea-t-il, ce n'était pas de mourir pour son pays, mais de pousser un autre à le faire. Et Nebile Lababiti n'avait personnellement aucune intention de devenir un martyr. Lorsque la bombe exploserait, il serait en sécurité de l'autre côté de la Manche, à Paris.
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