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EAN : 9782915569117
66 pages
Rue du Monde (01/09/2004)
4.8/5   5 notes
Résumé :

Alexandra découvre la Seconde guerre mondiale à travers l'histoire de sa famille. Trois histoires pour comprendre l'histoire et dans chaque livre des documents d'époque. 1- Il faut désobéir : La France sous Vichy. C'est la première fois que le grand-père d'Alexandra parle des nazis, des rafles et de ce policier qui a osé désobéir aux autorités de Vichy pour lui sauver la vie. 2- Un violon dans la nuit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Alexandra, une petite fille, doit se rendre à la mairie avec son grand-père, pour y rencontrer un homme qu'il n'a pas vu depuis 60 ans.

En fait, cet homme a sauvé le grand-père et la grand-mère d'Alexandra d'une rafle pendant la guerre et leur a donné des faux papiers. Grâce à lui, ils s'en sont sortis.

Dans le 2ème Tome, on retrouve Alexandra en vacances chez sa tante qui est une musicienne hors-pair. Elle aime jouer du piano et adorait le violon lorsqu'elle était plus jeune. Alexandra veut savoir pourquoi elle n'en joue plus et pourquoi elle a un numéro tatoué sur son bras.

Le 3ème tome est l'histoire de l'arrière-grand-père d'Alexandra, qui a connu Rino Della Negra, un Italien qui s'est battu pour libérer la France.

A travers l'histoire de la famille d'Alexandra, on découvre ce que fut la 2ème guerre mondiale, le nazisme, Hitler, les camps, la libération. Ces trois BD s'adressent à des enfants de 8 à 10 ans. Un petit encart en haut ou en bas de pages explique brièvement ce qui se passait pendant cette période avec de vraies photos en noir et blanc.

J'ai eu l'occasion de lire ces BD grâce à mon amie Michèle qui me les a prêtées. On a du mal à se les procurer aujourd'hui. Il est primordial qu'elles soient rééditées et pourquoi pas, diffusées dans toutes les écoles primaires. C'est un très bon support pour les jeunes qui abordent la 2ème guerre mondiale et permettre que cette période ne soit pas oubliée.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
T. 2 – Page 22
… Impossible de s’enfuir. Il y avait des gardiens en haut des miradors avec des mitrailleuses, des grillages électrifiés, du fil de fer barbelé, et surtout nulle part où aller…
En plus on ne nous donnait presque rien à manger. Je n’avais plus de force. La seule solution, c’était d’être assez forte dans sa tête pour survivre. Garder l’espoir. Se dire, jour après jour, nuit après nuit, qu’on était un homme, une femme. Pas un animal. Si on acceptait, un seul instant, d’être un numéro, ils avaient gagné, et c’est comme si on était mort.
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T. 1 - Page 33
- Vous n’avez toujours pas dit à mes grands-parents pourquoi vous avez fait ça pour eux, monsieur Pierre ?

L’ancien policier a remué la tête à son tour, les yeux grands ouverts :

- C’est pourtant simple, petite… Mon métier, c’était d’arrêter les voleurs de pomme, pas d’éteindre les étoiles.
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Vidéo de Didier Daeninckx
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