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EAN : 9782824612829
352 pages
City Editions (22/08/2018)
3.32/5   34 notes
Résumé :

Cecilia a la vie dont elle a toujours rêvé : un mari aimant, deux filles magnifiques et une grande maison dans la jolie ville de Sandefjord en Norvège. Tout est parfait. Jusqu’au jour où un minuscule grain de sable vient briser cette harmonie.
Un soir qu’elle récupère ses filles à la piscine, on lui demande de ramener chez lui un petit garçon que sa mère n’est pas venue chercher. Mais la maison où Tobias affirme habiter est une ruine abandonnée. Ceci... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman noir n'est pas à vrai dire un thriller, il est d'ailleurs étiqueté « suspense ». Il y est question d'un petit garçon, Tobias, qui apparaît dans la famille de Cécilia, femme rangée à la vie réglée au centimètre près. Son mari lui est fidèle en plus de très bien gagner sa vie ; ce qui permet à Cécilia de mener une carrière professionnelle totalement fortuite puisqu'elle décore les maisons des femmes très riches de son quartier uniquement lorsqu'elle en a envie. Leurs deux petites filles, Nicoline et Hermine sont des enfants bien dans leur peau et dans leur génération ; adeptes des tutos maquillage sur le Net et légèrement capricieuses.
Le bel équilibre va pourtant se fissurer le jour où Cécilia se voit dans l'obligation de ramener le petit Tobias, oublié à la piscine un soir de tempête. Personne ne semble pressé de le récupérer ; et il devient très vite évident que ce petit garçon n'a pas de famille connue. Les services sociaux vont donc demander à Cécilia de le garder chez elle le temps de mener l'enquête sur son identité, sa filiation et de lui trouver, le cas échéant, une famille d'accueil. Sauf que… ce petit Tobias va remuer le passé de Cécilia. Et très vite, il deviendra évident que les évènements qui vont s'enchainer suite à l'arrivée du garçon au sein de cette petite famille tranquille n'auront plus rien d'anodins…. Tobias, qui es-tu donc ?
Un récit au suspense efficace puisque la vérité de Tobias apparaît par petites touches au fil du récit et captivant tant le personnage de Cécilia peut surprendre.
Par contre, carton rouge à la maison d'édition qui publie un texte dans lequel il manque des mots, voire même des lettres !
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Merci à Elise et aux éditions City pour cette lecture. Ce roman est le premier d'une nouvelle autrice norvégienne qui essaie de se faire une place dans la flopée d'auteurs nordiques qui occupent la scène. Dans ce thriller à la sauce psychologique, on découvre Cécilia, mère de famille à qui tout réussit: un mair idéal, deux filles qui ont tout des enfants modèles et une vie rêvée. Mais l'arrivée du jeune Tobias, petit garçon au passé trouble va tout bousculer. Car les secrets de la maman parfaite ne vont pas tarder à resurgir et tous les secrets ne sont pas bons à dire.

Le style quoique relaché par moments séduit par sa fluidité. On ne s'ennuie pas, on tourne les pages rapidement, et on se prend au jeu. L'alternance des époques et des narrateurs , redonne l'impulsion nécessaire au récit, pour qu'il ne s'essouffle pas. Que ce soit sous forme de discours direct ou de narration façon journal , tout y passe.

L'intrigue marche également, on est embarqué dans une multitude de fausses pistes , les problèmes psychiatriques d'un des personnages faisant se demander parfois ce qui est vrai. Malgré tout certaines situations sont un peu "grosses" et improbables, les liens entre passé et présent certes capillo-tractés restent plausibles et plaisants.

Bref un premier thriller de bonne facture, qui augure du bon pour la suite, et pour l'avenir de cette autrice à qui je souhaite le meilleur.
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Cecilia est mère mais aussi une femme qui travaille comme décoratrice d'intérieur. Une femme de bonne condition pour qui les apparences est un mode de vie. Elle aime ses enfants mais n'est pas du genre mère poule prête à recueillir un poussin au bord de la route avec le sourire.
Un personnage, il faut le dire, criant de vérité et psychologiquement extrêmement bien décrit.
Je suis sûre que tu en connais au moins une comme ça, non ?
Mais voilà que Tobias, un petit garçon de 8 ans se retrouve derrière sa porte et vient chambouler cette petite vie bien établie et fait, bien sûr, tout basculer.
On sent dès le début que Cecilia a quelque chose à cacher. Que son passé est fort obscur et que l'arrivée de cet enfant est vraiment très perturbante pour elle.
Un fait qui s'avère très vite cousu de fil blanc … c'est un bémol et c'est dommage…
Une alternance de récits à la première personne.
Ceux de Tobias, bouleversants et saisissants comme peuvent l'être tous les récits d'enfants. Avec ses mots, il relate son passé et petit à petit tu découvres ce qu'a été sa vie et comment il en est arrivé là.
Et d'autre part, ceux de Cécilia qu'on apprend à connaître et dont la passé revient la frapper à la vitesse grand V.
"Le garçon derrière la porte" c'est une histoire qui relate les relations parents-enfants, c'est aussi l'histoire d'un couple avec ses hauts et ses bas mais surtout le récit d'une femme qui se doit d'être parfaite en toutes circonstances. Qui se doit d'avoir une famille digne des magazines. Pour qui les apparences sont plus importantes que tout et c'est clairement intéressant.
Qu'es-tu prêt à faire pour sauver ta petite vie confortable ? Et plus encore, les apparences ? Comment peux-tu rester à regarder sans rien faire cette jolie petite place enviable dans la société, pour laquelle tu t'es battue corps et âme, se faire souffler comme un brin de paille ?
Une forme de suspense bien maîtrisée et j'avoue que, si tu ne te formalises pas trop sur le fruit du hasard qui fait bien les choses ou sous la forme un peu bancale de certaines parties de la trame, ce récit peut clairement devenir captivant.
Un premier livre surprenant. Un dénouement bien foutu. Un très bon moment de lecture. Une auteure à suivre de très près !
Lien : https://sangpages.com/2018/0..
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Cécilia a une vie de rêve : un mari attentionné, deux petites filles charmantes et une jolie maison. Mais cet équilibre va être chamboulé par l'arrivée d'un petit garçon prénommé Tobias. Alors qu'elle va chercher l'une de ses filles à la piscine, la dame à l'accueil lui demande s'il serait possible pour elle de raccompagner Tobias chez lui. Cécilia accepte un peu à contre coeur, mais une fois à l'adresse indiquée, elle se rend compte qu'il s'agit d'une maison abandonnée. Elle décide alors de ramener le garçon chez elle. Mais tout cela est étrange. Qui est réellement Tobias ? Où sont ses parents ? Qu'est ce que cela signifie ?

Lorsque l'on m'a proposé de découvrir ce roman, j'ai tout de suite été attiré par le titre, la couverture, et le résumé. le début m'a un peu paru commun, dans le sens où j'avais l'impression d'avoir déjà lu ce genre d'histoire. Et puis, une fois l'intrigue bien mise en place, j'ai apprécié ce roman à sa juste valeur.

Je suis plutôt du genre à être en empathie pour le personnage principal, mais ce ne fut clairement pas le cas ici. Dès le début, j'ai eu du mal avec la personnalité égocentrique de Cécilia et le fait qu'on sent qu'elle cache pas mal de choses. Et pourtant, cela ne m'a pas empêché d'apprécié cette histoire du début à la fin.

J'ai aimé les différentes formes que prend ce roman. Nous avons l'histoire raconté par Cécilia, parfois par Tobias, mais également des extraits d'un journal intime ou de lettres. Cela donne un autre aspect au récit et permet au lecteur d'en apprendre davantage sur les divers personnages.

Le final m'a surpris, je ne voyais pas l'histoire se terminait ainsi, mais je respecte le choix de l'auteure. C'est pourquoi ce fut une lecture agréable, mais pas un coup de coeur.

Bref, un roman à suspense assez efficace !
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Un thriller psychologique à l'intrigue accrocheuse, au suspense continu, un petit garcon bien mystérieux, une mère de famille apparement parfaite, et une femme à l'opposé malsaine et nuisible. Trois personnages qui ont chacun leurs voix, on découvre tout au long du récit leurs parcours et leurs failles. Un livre qui traite de l'innocence, des apparences, des dépendances. Pas d'exploit littéraire mais pour un premier roman l'auteur s'en sort plutôt bien.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
- Ellen disait que penser à ce qui nous fait souffrir nous aide à grandir. Qu'est-ce que je deviendrais si je grandissais ? Tout va bien pour moi aujourd'hui. Si je grandis, les choses risquent de changer, et si j'ai appris une chose, c'est que le changement a toujours lieu pour le pire. Mais je vais essayer - allons y.

- Nos souvenirs les plus effrayants et les plus douloureux nous dévastent moins quand nous les ramenons à la lumière et que nous leur accordons un peu d'attention. Mais pas trop. Il faut les accepter, reconnaître que nous ne pouvons pas les changer, puis les laisser filer. Juste les laisser filer.

- Je pleure mais je ne suis pas brisée.

- Certains ont tout ce qu'ils veulent et réussissent à le garder, pendant que d'autres ont beaucoup moins et finissent par le perdre, encore et encore.

- Parfois, les adultes se retrouvent dans des situations compliquées. (...) Dans ce genre de situations que tu n'auras jamais imaginé, tu es obligé de prendre des décisions sans trop savoir quelles conséquences elles auront. (...) Parfois tu as de la chance et tu t'en sors bien. Mais d'autres fois...les choses sont moins claires, toutes les solutions semblent difficiles, voire impossibles, et tu finis par prendre une décision, rien qu'une, qui fait tout basculer pour toujours.

- Quand je pense à toutes les femmes qui sont passées d'une vie normale à une vie horrible, ou pire encore, à celles qui meurent brutalement, en général c'est souvent la faute d'un homme. Elles ne se font pas battre ou tuer par leurs copines, après tout - c'est toujours l'homme qu'elles aiment.

- (...) On devait toujours écrire ce qu"on nous a fait, pas pour pouvoir le relire un jour si l'envie nous en prend, mais parce que cela peut nous sauver la vie.

- Elle répétait souvent que nos actes, quels qu'ils soient, reviennent toujours nous hanter et réclamer l'attention qu'ils méritent.

- Cette maison, j'ai toujours eu le sentiment qu'elle devait être présentable en permanence, offrir son plus beau visage à tout moment, et mes standards élevés. Je veux que les gens y voient un idéal, qu'ils y aspirent.

- Tout ce qui parait simple et évident quand on est petit ne l'est pas toujours quand on vieillit.

- Je crois qu'il avait plus besoin de la compagnie que de la conversation.

- Je crois être quelque"un de compréhensif, je sais qu'on peut parfois subir les événements en ayant l'impression de n'avoir aucune prise sur eux, mais il y a des choses qui ne se font pas.

- (...) Le problème n'est pas que je n'ai de reconnaissance pour rien - c'est plutôt l'inverse : il y a trop de choses. Et je les ai traitées avec une négligence affreuse, abyssale, et ne m'intéressant qu'à moi et à ma satisfaction immédiate plutôt qu'aux gens que j'aime et qui m'entourent.
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Ma mère disait toujours qu’il ne fallait pas rejeter les étoiles et le destin. Parfois, on dirait que tout le monde vous rabâche qu’en travaillant dur, en n’abandonnant jamais, en restant positif et en faisant les bons choix, tout se passera bien. Vous aurez un bon boulot, un joli couple, et peut-être même de beaux enfants. Mais ce n’est pas vrai. Parfois, vous avez beau faire ce qu’il faut, vous ne vous en sortez pas. Et d’autres fois, sans rien faire de spécial, la vie se déroule à merveille. Ma mère a fait tout comme il faut – elle a travaillé dur, fait des études, eu un mari et une fille – et elle est morte à trente-quatre ans. J’essaye de ne pas trop penser à elle. J’essaye de ne pas trop penser aux douze premières années, ni aux douze suivantes ; quand ça ne me transperce pas le cœur, ça me donne envie de baisser les bras. Si la vie m’a appris une chose, c’est : ne regarde pas en arrière, et ne regarde pas en avant non plus, fais juste de ton mieux à l’instant présent. C’est tout ce que nous avons.
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J’adore mes filles, je les aime à la folie, mais en pratique mes intentions dépassent souvent mes capacités. J’aimerais être de ces mères qui font la lecture pendant des heures après avoir passé l’après-midi à préparer des biscuits rose sans gluten en forme de licorne. J’aimerais être de ces mères dont le visage respire le calme et l’harmonie même quand les enfants crient « maman ! » pour la septième fois d’affilée. « Maman ! Maman ! Maman ! » J’aimerais sourire et répondre : « Oui, je suis là. »
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L’école était une petite ferme autonome, en montagne, que les élèves devaient faire tourner tout seuls, sous la supervision des « guides » adultes. Ils cultivaient des légumes, soignaient le bétail, vendaient le lait sur les marchés des environs, et ainsi de suite. Quand ils dérapaient, ils ne mangeaient pas, c’était la règle. Mais ils ne dérapaient pas : ils progressaient, et la plupart des anciens élèves avaient réussi à mener une carrière correcte et à avoir une vie stable.
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Quand nous avons eu les filles, Johan a continué dans la même veine, sans avoir peur d'adopter tous les stéréotypes norvégiens du père moderne; c'est tout juste s'il n'a pas allaité.
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