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EAN : 9782745902542
152 pages
Milan (16/03/2001)
4.57/5   7 notes
Résumé :
Parce qu'il a tout écrit, tout dit ; parce que ses thèmes sont ceux de la vie la plus simple ; parce qu'il est le poète des petites gens ; parce que sa prose est toujours d'actualité ; parce que c'est tout simplement le plus grand des poètes ... Victor Hugo est à découvrir.
Mon premier Hugo, c'est la première rencontre avec un monstre sacré. Et on n'oublie jamais sa première fois...
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un livre de la collection Milan Poche Junior mais qui se lit avec le plus grand plaisir par les adultes. Les plus beaux poèmes, les plus connus, les plus faciles d'accès sont ici présentés par thèmes : sentiments, nature, amour paternel, tristesse et mort, militant humaniste et social. Un petit livre qui fait du bien, à conserver près de soi, voire même dans son sac ou sa poche.
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Pour une première approche, c'est un ravissement. La lecture est aisée.
Certes, ce n'est pas encore les grandes pensées sur les thèmes de sociétés tels que la peine de mort ou le droit. La misère et la douleur de l'absence. L'exil ...
Certains thèmes sont approchés mais comme le titre l'indique c'est une première approche , édition jeunesse, qu'en tant qu'adulte j'ai appréciée et m'a convaincue.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Un brave ogre des bois, natif de Moscovie,
Était fort amoureux d'une fée, et l'envie
Qu'il avait d'épouser cette dame s'accrut
Au point de rendre fou ce pauvre cœur tout brut :
L'ogre, un beau jour d'hiver, peigne sa peau velue,
Se présente au palais de la fée, et salue,
Et s'annonce à l'huissier comme prince Ogrousky.
La fée avait un fils, on ne sait pas de qui.
Elle était ce jour-là sortie, et quant au mioche,
Bel enfant blond nourri de crème et de brioche,
Don fait par quelque Ulysse à cette Calypso,
Il était sous la porte et jouait au cerceau.
On laissa l'ogre et lui tout seuls dans l'antichambre.
Comment passer le temps quand il neige en décembre.
Et quand on n'a personne avec qui dire un mot ?
L'ogre se mit alors à croquer le marmot.
C'est très simple. Pourtant c'est aller un peu vite,
Même lorsqu'on est ogre et qu'on est moscovite,
Que de gober ainsi les mioches du prochain.
Le bâillement d'un ogre est frère de la faim.
Quand la dame rentra, plus d'enfant. On s'informe.
La fée avise l'ogre avec sa bouche énorme.
As-tu vu, cria-t-elle, un bel enfant que j'ai ?
Le bon ogre naïf lui dit : Je l'ai mangé.

Or, c'était maladroit. Vous qui cherchez à plaire,
Jugez ce que devint l'ogre devant la mère
Furieuse qu'il eût soupé de son dauphin.
Que l'exemple vous serve ; aimez, mais soyez fin ;
Adorez votre belle, et soyez plein d'astuce ;
N'allez pas lui manger, comme cet ogre russe,
Son enfant, ou marcher sur la patte à son chien.
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Le doigt de la femme


Dieu prit sa plus molle argile
Et son plus pur kaolin,
Et fit un bijou fragile,
Mystérieux et câlin.

Il fit le doigt de la femme,
Chef-d'œuvre auguste et charmant,
Ce doigt fait pour toucher l'âme
Et montrer le firmament.

Il lit dans ce doigt le reste
De la lueur qu'il venait
D'employer au front céleste
De l'heure où l'aurore nait.

Il y lit l'ombre du voile,
Le tremblement du berceau,
Quelque chose de l'étoile,
Quelque chose de l'oiseau.

Le Père qui nous engendre
Fit ce doigt mêlé d'azur,
Très fort pour qu'il restât tendre,
Très blanc pour qu'il restât pur,

Et très doux, afin qu'en somme
Jamais le mal n'en sortit,
Et qu'il put sembler à l'homme
Le doigt de Dieu, plus petit.

[...]

Ayant fait ce doigt sublime,
Dieu dit aux anges : Voilà !
Puis s'endormit dans l'abîme ;
Le Diable alors s'éveilla.

Dans l'ombre où Dieu se repose,
Il vint, noir sur l'orient,
Et tout au bout du doigt rose
Mit un ongle en souriant.



Les chansons des rues et des bois, livre I, chap. VI,I
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J'eus toujours de l'amour pour les choses ailées.
Lorsque j étais enfant, j'allais sous les feuillées,
J'y prenais dans les nids de tout petits oiseaux.
D'abord je leur faisais des cages de roseaux
Où je les élevais parmi des mousses vertes.
Plus tard je leur laissais les fenêtres ouvertes.
Ils ne s'envolaient point ; ou, s'ils fuyaient aux bois,
Quand je les rappelais ils venaient à ma voix.

Une colombe et moi longtemps nous nous aimâmes,
Maintenant je sais l'art d'apprivoiser les âmes.


Les rayons et les Ombres (XXXVII)
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Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
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Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin;
Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;
Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon œuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
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Videos de Victor Hugo (315) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Victor Hugo
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