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EAN : 9782361834487
256 pages
Les Moutons Electriques (01/03/2018)
2.81/5   8 notes
Résumé :
Le 24 juillet 1911, Pérou?; au terme d'une expédition partie de Cuzco, Hiram Bingham (modèle d'Indiana Jones) découvrait l'extraordinaire site inca du Machu Picchu ? et il se désintéressa aussitôt des ruines ensevelies par la forêt depuis quatre siècles, car il avait rencontré le matin même au pont de Mandor Pampa, après un chassé-croisé de cinq jours, une superbe femme d'osier, d'argile et très peu vêtue de cuir rouge, égarée hors du reflet dissimulé sous la vieill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
La 4è de couverture promettait des aventures en Amazonie, basée sur une histoire vraie, celle de la découverte des ruines du Machu Picchu. Mais ici, elles sont anecdotiques. Ici, le monde que l'on connait est connecté à un autre monde, dans lequel vivent des femmes d'argile et d'osier, qui de temps en temps en sortent pour venir voir le nôtre ou en tout cas la forêt amazonienne. Et donc Bingham, aidé de quelques autres doit raccompagné une de se femmes et lutter contre des conquistador-zombies.
Que d'actions en perspective !
Eh non. A une centaine de pages de la fin, j'ai flanché, pour plusieurs raisons. Déjà, parce que c'est poussif. Il y a tout pour que ce soit vraiment aventureux : l'Amazonie, un autre monde d'où s'échappent des êtres plus ou moins vivants dont un détruit tout sur son passage. D'autant que la couverture laisse penser que les femmes d''argile peuvent aussi être des guerrières. Mais non. La forêt n'est que peu utilisée comme personnage, les conquistador n'entrent en scène que tard et ce qui m'a le plus gênée (et je me demande dans quelle mesure ça bloque aussi l'action) : le regard que porte Bingham sur la femme d'argile. Quel besoin de rappeler TOUT LE TEMPS qu'elle n'est vêtue que d'un peu de cuir rouge ? le personnage est attirée par elle : il passe son temps à la caresser (caresses partagées de temps en temps, certes) sans lui demander si ça la dérange ou pas, et quand il ne la touche pas, il s'arrange pour voir sous sa jupette, dormir près d'elle pour être sûre "qu'elle ne parte pas pendant la nuit". Et un moment, je me suis demandée si c'est le regard ou celui de Bingham.
Je ne suis pas pour le puritanisme en littérature, pas du tout. Mais ici, cette femme est vraiment traitée comme un objet, et j'ai l'impression que c'est encore plus le cas parce qu'elle est étrangère, donc différente. Elle a d'autres codes, elle semble en effet se laisser faire, mais le veut-elle vraiment ? Ce n'est pas ce qui est ressorti à ma lecture où j'ai vraiment eu l'impression que Bingham profitait de la situation. Or, même en argile, elle est animée et douée de parole.
Il y a donc beaucoup de détails qui pêchent dans ce roman, de mon point de vue.
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Créé par George Lucas, Indiana Jones a réellement vécu mais sous une autre identité.

En effet l'explorateur et scientifique Hiram Bingham a servi de modèle pour mettre en scène ce héros populaire symbolisé par Harrison Ford qui lui a donné les traits physiques inscrits dans la mémoire des cinéphiles.

Mais Robert Darvel, dans ce roman, met en scène le véritable Hiram Bingham dans des aventures réellement vécues. Celles de la découverte du Machu Picchu dans les Andes péruviennes.

Au petit matin du 19 juillet 1911, l'expédition Yale-Pérou quitte Cuzco, la ville surnommée le Nombril du monde, pour les lointains, à la conquête de l'inconnu. Elle est composée de naturaliste, topographe, géologue et autres savants ainsi que d'assistants, d'un muletier, et en avant pour l'aventure sur l'Altiplano.

Dans la montagne, vivent de nombreuses personnes, dont Ambrocio qui dans une autre vie, pas si longtemps, était un colporteur. Mais à la suite d'un accident le voici affublé d'une jambe de substitution. Sa femme est malade, ce qui n'empêche pas l'homme de la maltraiter. Quant à Anacleto, le paysan, il est seul à apercevoir les quatre Campas, des invisibles scarifiées. Et la messagère, à peine vêtue de cuir rouge, qui dispose sur le sol des poupées d'osier habillées de minces lanières de cuir rouge.

Magdala, l'égarée d'osier, est ainsi décrite :

La jeune femme recueillit un peu de glaise tassée dans une fente de la roche et s'en frotta les mains pour les affiner de nouveau. Portée par sa coquetterie, elle inspecta son corps où son délicat vêtement de cuir rouge le laissait apparaître nu, c'est-à-dire partout sauf sous les pieds, sur les fesses, la poitrine et le visage. Elle trouva une estafilade derrière sa cuisse gauche, caressa du doigt deux tiges de son armure d'osier au fon de l'égratignure et frissonna aussitôt d'une émotion où se mêlèrent plaisir et inquiétude. Elle s'empressa de la combler avec minutie, veillant à se tenir immobile le temps que l'argile sèche et acquière son élasticité. Une fois retournée dans l'en-deçà, Magdala s'oindrait de glaise aux pigments soigneusement choisis de manière à corriger la teinte trop ocre du cataplasme. le moment était moins à l'afféterie que de s'éperdre en griseries nouvelles.



Nous entrons dans le domaine du fantastique qui va jalonner le parcours de Hiram Bingham et ses compagnons dans un paysage proche de la fantasmagorie :

Un voyageur esseulé, venir s'y rafraîchir, n'aurait saisi la folle caractéristique de l'endroit qu'au terme d'une longue errance du regard. Détaillant la belle ouvrage, l'oeil subitement intrigué aurait cherché en vain les abouts et les mortaises d'un assemblage architectural, la jointure des blocs d'un parapet : venelles, murs, fontaines, marches, arcs-boutants, pilastres, linteaux, terrasses, rigoles, égouts, autels et remparts, tout est ciselé d'une seule pièce, salamandre, saurien, condor, puma, rampe d'escalier, chambranle, mortier et jusqu'à la panne où glisser l'anse des cruches. Une montagne entière sculptée en une ville grandeur nature. Un chou n'offre pas plus de circonvolutions. D'un endroit vers un autre, le lacis lithophage propose un itinéraire tout sauf hasardeux.

Mais comment est arrivée Magdala dans notre monde ? Tout simplement en s'égarant hors de l'oeil de la montagne. Un oeil, un passage gardé, disputé par des hommes de rouille et de fers, perdus dans les brumes de l'en deçà. Mais je mets la charrue avant les boeufs, ce qui n'est pas conseillé lorsqu'on progresse dans la montagne, tout autant en descente qu'en montée.

Le lecteur a l'impression de voyager, en compagnie de Hiram Bingham et son équipe, dans un monde parallèle, qui serait pareil au nôtre mais avec des variantes que l'on n'ose appeler créatures humaines.



Robert Darvel pousse à l'extrême le défaut de ses qualités. A l'instar de ces romanciers du XIXe siècle, début du XXe, il privilégie l'écriture à l'intrigue. Je pense à, toutes proportions gardées, à des auteurs tels que Gustave Flaubert, Emile Zola, Anatole France et quelques autres qui oscillaient entre deux genres. Il n'a pas écrit un roman populaire mais un roman littéraire.

Les descriptions des paysages, des personnages, sont fouillés, travaillés, ralentissant quelque peu le rythme de la narration, et le lecteur lit, bercé par les mots, les phrases qui s'enchaînent comme ces alpinistes grimpant une montagne abrupte accrochés les uns aux autres, se défiant des périls, sûrs d'eux et de l'effet qu'ils produisent sur les spectateurs qui les suivent dans leurs ascensions. Robert Darvel s'érige en premier de cordée avec le pied assuré, avançant lentement mais sûrement dans son récit.

On se laisse entraîner au fil des pages, nonchalamment allongé dans ce bateau-livre qui nous emmène au gré du bon vouloir du narrateur-capitaine dans des phrases qui se catapultent parfois tels des récifs émergeant des flots tour à tour quasi immobiles ou s'écoulant en gros bouillons rafraîchissants.

On pourrait user de toutes les métaphores possibles mais il n'en reste pas moins que ce parcours se grave dans l'esprit, des phrases poétiques qui effacent parfois l'intrigue.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Je suis depuis un moment déjà la production de Robert Darvel, dans un premier temps à travers ses premières publications au Carnoplaste, puis en roman. Femmes d'argiles et d'osier est donc le troisième roman de sa main qui tombe entre les miennes, après Necroporno et L'Homme qui traversa la terre.

La 4e de couverture m'avait prévenu : il ne s'agit pas ici de conter la vraie histoire d'Hiram Bingham, mais de prendre ce prétexte pour conduire le lecteur en terre de l'imaginaire. Et de fait, on prend rapidement conscience, en lisant, que le personnage perd rapidement son intérêt pour l'objet initial de sa venue dans la vallée de l'Urubamba. Il aura suffi pour cela que son regard se pose sur une mystérieuse femme d'argile et d'osier.

J'avais été impressionné par le délire total auquel conviait Necroporno, qui jouait jusqu'au bout les codes du roman gore. À un point totalement opposé du spectre de l'imaginaire, L'homme qui traversa la terre m'avait permis de retrouver les ambiances des Jules Verne et autre Gustave le Rouge. Cette fois-ci, c'est davantage au Réalisme Magique que fait allégeance l'auteur, en levant le voile qui sépare un mystérieux monde parallèle du nôtre. Deux mondes scindés qui trouvent pourtant une zone de jonction dans certaines des vieilles ruines amérindiennes. J'ai, à dire vrai, moins les références que pour les écrits passés du romancier, mais le plaisir de découverte est intact, car il ne s'agit pas là de restreindre ce dernier aux seuls initiés. Comme dans sa manière de puiser dans le fond, l'auteur puise dans ses références. de ce mix sort un roman surprenant, parfois déstabilisant, mais dont le charme est indéniable.

L'écriture de Robert Darvel se fait ici plus stylisée, plus poétique que dans son précédent roman chez les Moutons Electriques. de quoi poser d'emblée un certain onirisme, à commencer par le regard que Bingham porte au monde, lequel regard finira par basculer définitivement lors d'une rencontre inattendue.

L'objectif ici n'est définitivement pas de faire dans l'Indiana Joneserie, même si le personnage de Bingham est une des sources d'inspiration du célèbre archéologue de fiction. Il ne s'agit pas, par ailleurs, de raconter la découverte du Machu Pichu, qui reste un des éléments de fond, mais passe rapidement au second plan. L'auteur utilise tous les éléments présents dans son cadre pour nous emmener ailleurs, là où on ne s'attend pas forcément à aller. Mais la surprise et le dépaysement ne font-ils pas partie du plaisir de lecture ?
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On doit à l'explorateur Hiram Bingham la découverte de la cité Inca de Machu Pichu, lors d'une expédition en 1911. L'homme, qui se définissait comme un explorateur plutôt qu'un archéologue, parvient à établir le plan de la région et les voies d'accès au site. Sa découverte fut retentissante à l'époque, d'autant qu'elle fut publiée par le National Geographic dès 1913. Il publia son récit en 1948 dans Lost City of The Incas, et l'histoire raconte qu'il inspira en partie Georges Lucas pour la création de Indiana Jones.
De cet épisode, Robert Darvel va en tirer ce roman, à mi chemin entre l'aventure pure et le fantastique. Partant du postulat que Bingham s'est soudainement désintéressé de sa découverte après avoir aperçu par hasard une jeune femme faite d'argile et d'osier, très peu vêtue, l'auteur le lance dans une quête éperdue, dont le seul but est de découvrir un passage entre le monde réel et un autre monde d'où sont issues ses mystérieuses créatures, et d'où cherchent à s'échapper depuis des décennies de vieux conquistadors avides de conquêtes, dont l'âme est aussi rouillée que l'armure.
Femmes d'Argile et d'Osier est un roman lent, comme l'Urubamba, rivière qui tel un monstrueux funeste, semble sommeiller tout en risquant de se réveiller à chaque instant. Un roman où la jungle se mérite sous peine de passer à côté de quelque chose, où l'on se croirait dans un film de Werner Herzog, avec un Klaus Kinski halluciné au détour d'un bosquet. Un roman où l'on sent l'odeur lourde de la terre, la moiteur du climat, le cri des oiseaux locaux, et où Popol Vuh joue Aguirre ou Fitzcarraldo. En ce sens, la citation de début est tout à fait justifiée. Puis l'histoire vire au fantastique, distillé par petites touches, avec ces égarées d'Osier qui cherchent à regagner « l'en-deça », accompagnées par une étrange équipée, formée de Bingham, d'un amputé, de poupées et d'un scaphandre ayant pris vie, jusqu'au final qui n'en est pas tout à fait un, mais est-ce l'essentiel, alors que le lecteur navigue dans le merveilleux?
Robert Darvel est l'auteur entre autres de plusieurs aventures de Harry Dickson, et le créateur de la maison d'édition du Carnoplaste, qui présente sous forme de fascicules à l'ancienne des textes d'aventure, mystère, horrifique, série B…avec le charme de la couverture désuète.
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La couverture de ce livre est juste sublime. Lorsque j'ai vu le résumé, j'étais sûre que ça me plairait. Entre les incas et l'archéologie, le combo était forcément gagnant. Et bien, pas si simple.

L'écriture est très descriptives parfois trop. On s'attarde beaucoup sur la faune et la flore de la forêt. Il y a également beaucoup de personnages dont certains ont plusieurs noms. Heureusement les plus emblématiques sont reconnaissables entre mille. C'est une lecture qui demande beaucoup de concentration et pas seulement.


Les femmes d'argile et d'osier se sont fait beaucoup attendre au cours de la lecture. Elles apparaissent soudainement. Ça ne m'a pas dérangé tant que cela mais c'est très abrupte. Les explications les concernant n'arriveront qu'assez tardivement.


Le début du roman est long et très lent. Lorsqu'on rentre enfin dans le vif du sujet, j'avoue avoir été un peu perdue d'autant plus que ma patience a été mise à rude épreuve. Certains évènements se passent sans aucunes explications. Comment les conquistadors espagnols se sont retrouvés dans cette situation? Aucune réponse pas même à la fin.


Au final, on a un roman polyphonique et donc des points de vues différents sans jamais avoir de réponses aux questions. Ce qui aurait peut-être amené un plus au roman, cela aurait été d'avoir le point de vue d'un des personnages qui ne se montre que dans les cent des dernières pages. Je suis sûre que, là, on aurait eu des réponses et une explication plus sérieuse que " c'est comme ça depuis des centaines d'années". L'origine, imaginez vous-même.


J'allais oublier de vous parler de la fin. Une catastrophe. Je n'ai jamais vu un roman se terminant comme ça. On pourrait crier au génie puisque cela renvoie à un passage précis du roman mais je l'ai trouvé trop recherché pour si peu.


Je précise que ce roman pourra plaire à d'autres. Je n'en doute pas un instant. Peut-être que ces lecteurs auront une autre vision de ce roman. Peut-être que c'est simplement moi qui en attendez tout autre chose.


En bref, je suis passée à côté de ce roman. Je ne sais pas à qui je le conseillerai. J'en suis navrée.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Un voyageur esseulé, venir s’y rafraîchir, n’aurait saisi la folle caractéristique de l’endroit qu’au terme d’une longue errance du regard. Détaillant la belle ouvrage, l’œil subitement intrigué aurait cherché en vain les abouts et les mortaises d’un assemblage architectural, la jointure des blocs d’un parapet : venelles, murs, fontaines, marches, arcs-boutants, pilastres, linteaux, terrasses, rigoles, égouts, autels et remparts, tout est ciselé d’une seule pièce, salamandre, saurien, condor, puma, rampe d’escalier, chambranle, mortier et jusqu’à la panne où glisser l’anse des cruches. Une montagne entière sculptée en une ville grandeur nature. Un chou n’offre pas plus de circonvolutions. D’un endroit vers un autre, le lacis lithophage propose un itinéraire tout sauf hasardeux.
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La jeune femme recueillit un peu de glaise tassée dans une fente de la roche et s’en frotta les mains pour les affiner de nouveau. Portée par sa coquetterie, elle inspecta son corps où son délicat vêtement de cuir rouge le laissait apparaître nu, c’est-à-dire partout sauf sous les pieds, sur les fesses, la poitrine et le visage. Elle trouva une estafilade derrière sa cuisse gauche, caressa du doigt deux tiges de son armure d’osier au fon de l’égratignure et frissonna aussitôt d’une émotion où se mêlèrent plaisir et inquiétude. Elle s’empressa de la combler avec minutie, veillant à se tenir immobile le temps que l’argile sèche et acquière son élasticité. Une fois retournée dans l’en-deçà, Magdala s’oindrait de glaise aux pigments soigneusement choisis de manière à corriger la teinte trop ocre du cataplasme. Le moment était moins à l’afféterie que de s’éperdre en griseries nouvelles.
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Son égarement ne lui procurait aucune frayeur, elle n'était pas perdue : elle abandonnait au hasard le dessin de son itinéraire avec une flânerie d'équilibriste.
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"Yankis viennent ici pour ce qui n'est plus et tombent en arrêt devant ce qui n'a jamais été", murmura t-il à l'autre muletier.
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