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EAN : 9782824606446
224 pages
City Editions (19/08/2015)
3/5   1 notes
Résumé :
L'auteur recense 201 anecdotes très répandues qui ne correspondent pas à la réalité et véhiculent souvent une vision contrefaite et simpliste des événements historiques.
Que lire après 201 idées reçues sur l'HistoireVoir plus
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
ce sort que Dalida enviait à Molière dans la chanson "Je veux mourir sur scène" est une fiction totale qui contribue à fabriquer la légende nationale de l'écrivain et comédien de génie qu'était Molière.
Dévoué tout entier et jusqu'au dernier souffle à son art, il serait ainsi mort sur scène, à la toute fin d'une représentation du Malade imaginaire (quel comble !), comme un soldat sur un champ de bataille. Évidemment, cette version de la mort de Molière est belle, romantique même, mais elle n'est pas conforme à la réalité.
Molière était malade des poumons depuis plusieurs années et, même si jouer une pièce exigeante comme Le malade imaginaire était éprouvant au point de lui provoquer un malaise, il ne s'est pas pour autant écroulé sur scène pour offrir au public et à la légende une mort réelle, en direct.
Molière est décédé plusieurs heures plus tard, chez lui, dans son lit, dans l'attente d'un prêtre (il voulait recevoir les derniers sacrements, ce qui étonne quelque peu, sachant que les comédiens étaient alors excommuniés), lequel arrivera trop tard, Molière ayant déjà rendu l'âme. Son corps est inhumé ensuite au cimetière Saint-Joseph le 21 février 1673 (sa tombe se trouve aujourd'hui au cimetière du Père-Lachaise).
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Ce diplôme institué par Napoléon en 1808 sanctionnant la fin des études secondaires est aujourd'hui un symbole de l'égalité républicaine, un rituel de passage pour tous les lycéens de France. Pourtant, le baccalauréat n'a pas toujours été cette grande messe égalitariste républicaine. Et pour cause : les femmes n'y ont longtemps pas eu accès. Jusqu'à la moitié du XIXe siècle, 40 % des femmes étaient illettrées, parce que leur éducation était aux mains des religieuses et que, tout simplement, il a fallu attendre les décrets de 1850 et 1867 pour que les écoles et le secondaire s'ouvrent enfin aux filles. Mais pas le baccalauréats, pas l'université. C'est sur dérogation exceptionnelles que certaines femmes ont pu passer leur bac à cette époque. Avec les réformes de Jules Ferry, l'instruction devient obligatoire pour tous, mais les filles soufrent encore de ne pas avoir les mêmes programmes que les garçons, ce qui leur barre le chemin du bac er de l'université.
Ce n'est qu'après le Première Guerre mondiale, en 1924 donc, que les programmes du secondaire pour filles et garçons seront harmonisés et deviendront identiques. C'est ce qui ouvrira ainsi la voie des études supérieures aux filles.
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Contrairement à Robin des Bois et Guillaume Tell, dont la croyance populaire postule l'existence historique, Dracula "souffre" de ne pas être reconnu pour ce qu'il est : non pas un superbe personnage de fiction (né sous la plume de Bram Stoker) plusieurs fois porté à l'écran, mais un être réel en chair et en os, un être ayant réellement existé, à une époque historique réelle et dans une région géographique réelle. Qui est Dracula ? Il s'agit de Vlad III, né au XVe siècle en Transylvanie, fils de Vlad II (c'est lui qui acquiert le titre de Dracul, signifiant "Ordre du dragon"). Sa famille, les Besarab, régnait sr la Valachie, territoire coincé entre l'Empire Ottoman et le Saint Empire germanique.
Vlad III est réputé pour avoir régné par la terreur, c'est-à-dire en matant le plus brutalement possible l'aristocratie locale et en centralisant dans ses mains un maximum de pouvoir.
A cette fin (l'écrasement des nobles rivaux), il n'a eu de cesse de recourir au pal (l'empalement était surtout le fait des Ottomans à l'époque) pour éliminer ses nombreux opposants. C'est d'ailleurs ce goût pour le pal et donc du sang déversé qui est à l'origine du vampirisme supposé (et fictif) de Dracula.
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L'attribution de ce titre à César fait que ces deux termes sont presque devenus synonyme.
On dit l'empereur César comme on dirait Pline l'Ancien ou Jack l’Éventreur. Synonymie aggravée par les représentations toujours majestueuses de César et par l'étendue de la puissance romaine. Sauf que Jules César, malgré sa grandeur, son ambition démesurée et ses grandes réussites militaires, n'était pas empereur. Il n'en avait jamais reçu le titre et ne se l'était jamais affublé lui-même.
Ses titres ou postes politiques étaient les suivants : tribun, militaire, questeur, édile, prêteur. Puis, après son premier retour à Rome, César devient membre du triumvirat, c'est-à-dire consul. Lorsqu'il s'empara définitivement du pouvoir, au détriment de Pompée, César s'attribuera le titre de dictateur à vie et recevra celui de divin.
On le voit, donc : nulle trace du titre de princeps, "empereur" en latin ( bien qu'il fût général victorieux, imperator). Ce n'est qu'avec l'accession de son fils adoptif au pouvoir, Octave ou Auguste, que le nom de César deviendra un titre en soi, un synonyme littéral d'empereur romain.
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Combien de fois cette phrase n'a-t-elle pas été assénée comme une vérité établie et indiscutable, sous prétexte qu'elle s'appuie sur les idées de Darwin plutôt que sur celles, créationnistes, des religieux.
Une façon aussi de rappeler à l'homme ses origines et son destin animal, ou au contraire d'élever le singe au-dessus de la condition des animaux.
Toujours est-il qu'il s'agit là d'une idée évidemment fausse, qui ne correspond à aucune réalité, et qui est même assez crieuse sur le plan scientifique. L'homme ne descend pas directement du singe, mais partage avec lui des ancêtres communs - la nuance est de taille.
Le DAC, dernier ancêtre commun, que nous avons avec le chimpanzé ou le gorille par exemple, est un singe hominoïde qui a donné naissance pour ainsi dire à deux branches séparées, les hommes et les singes, lesquels sont donc cousins ou parents, mais d'aucune manière père et fils. Et cette séparation remonte à plus de huit millions d'années.
Autant dire que, si nous sommes proches des singes, c'est moins par filiation directe que par cousinage plus ou moins éloigné.
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