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EAN : 9782702141342
288 pages
Calmann-Lévy (22/09/2010)
3.73/5   30 notes
Résumé :

L’itinéraire tourmenté d’un enfant caché pendant l’Occupation.    Parigné-l’Evêque dans la Sarthe. En 1943, les persécutions nazies se déchaînent. Louise Leblanc a accepté d’héberger un orphelin d’environ six ans que lui a confié un réseau de sauvetage d’enfants. En état de choc, amnésique, le garçon ne se souvient pas même de son nom.

Louise lui donne un prénom, Jean, et l’inscrit sous son propre patronyme à l’école.    Les habitants du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un très beau livre abordant un thème revisité plusieurs fois mais d'une approche très simple.
Un enfant, Jean, échappe à un camp pendant la seconde guerre mondiale et est placé par la résistance chez une vieille dame, Louise. On suit ici les péripéties mais surtout l'amour, les sentiments, l'attachement qui lient ces deux êtres. On y parle des gens qui se cachent, des bons, des mauvais, mais surtout du bon côté. On ressort de ce livre plein de tendresse. En arrière plan on n'oublie pas l'horreur. L'auteur a choisi de nous parler des sentiments, de l'amour et on en sort grandi.
A mettre entre toutes les mains pour un moment tendre.
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C'est une histoire qui m'a beaucoup touché. La Seconde Guerre Mondiale étant ma passion, j'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir tout en sachant que c'était principalement une histoire fictive, étant tout de même tirée de faits réels.
J'ai tout de même été très touchée par ces personnes faisant partie de la Résistance, prêts à tout pour sauver ces vies d'enfants innocents ..
Jean et Suzanne m'ont beaucoup marqué, de part leur personnalité mais aussi leur solidarité tout en silence. Tout deux sachant qu'il ne faut en aucun cas que des personnes du village sachent qu'ils sont juifs ..
En quelques mots, c'est une histoire qui ne m'a pas laissé indifférente, comme toutes celles lus à ce sujet, même si lire sur la Résistance est tout de même moins courant.
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Franchement, ce n'est pas le genre de sujet que j 'ai coutume à lire mais il s'est trouvé que ce livre faisait partie d'un lot d'achat. Ma fois je ne suis pas du tout déçue, c'est une belle histoire, sans patosssss, et surtout fort bien écrite.
Ici, on se trouve du côté des villageois qui vivent la guerre loin des champs de bataille, mais il y a malgré du combat dans le village entre ceux qui font tout pour sauver les enfants juifs en les prenant sous leur coupelle et ceux qui les dénoncent. Les règlements de compte vont bon train, faisant payer cher des querelles vieilles de 30 ans, le prix d'une dénonciation, le prix de la vie d'un enfant. Heureusement, le réseau la sarthoise est bien organisé, a su couper court au trajet final de ces enfants. Malgré tout, il y a des blessures qui restent ancrées dans la mémoire, dans la chair.
Très beau récit, tendre, touchant et plein d'humanité.
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L'enfant sans étoile/Raphaël Delpard
Né en 1942, R.D. est un acteur, réalisateur, scénariste, journaliste et écrivain.
Les faits relatés dans ce récit partiellement autobiographique se déroulent durant les années 1943 et 1944. En effet, R.D. a vu ses parents, résistants de la première heure, arrêtés par la Gestapo.
L'histoire commence à l'aube du 15 mai 1943 : dans le petit village sarthois de Parigné-l'Évèque, Louise Leblanc se voit confié par un réseau un petit garçon de 6 ans environ rescapé du camp de Gurs (Pyrénées atlantiques) où le régime de Vichy associé à la Gestapo enferme les indésirables, juifs, résistants, étrangers et opposants.
Les persécutions nazies se déchainent durant toute l'année 1943 et l'angoisse qui règne partout à travers les villes et les campagnes crée un climat de suspicion et de méfiance entre les habitants : certains collaborent et d'autres résistent. Cette période est bien relatée dans le livre d'Alain Decaux « Morts pour Vichy » que j'ai par ailleurs commenté. le rôle des collabos restera à jamais la honte de la France durant cette période.
Il faut rendre hommage, et R.D. le fait à merveille dans ce livre, à tous ces français qui prirent le risque mortel de sauver des enfants juifs en péril.
Jean aime sa mémé Louise qui va prendre tous les risques pour lui :
« Il s'accrochait à elle, lui parlait à l'oreille, couvrant ses mains de baisers ; ces baisers étaient des mots d'amour que la douleur l'empêchait de prononcer. »
Par certains côtés et notamment par le thème, cette histoire rappelle un peu « L'enfant de Noé » de Eric E. Schmitt.
Dans un style sobre, simple, poétique, bien rythmé, très imagé, Raphaël Delpard nous offre une peinture magnifique de la campagne sarthoise et de ses paysans.
Une ambiance bucolique prévaut malgré la détresse et l'anxiété qui habitent les personnages. Les moissons d'autrefois dans cette campagne paisible à l'écart des combats sont un passage somptueux. Que la campagne était belle autrefois, telle un paradis !
R.D est un homme de cinéma et cela se ressent dans sa faculté d'évocation des situations. de plus sa parfaite connaissance de la région et sa documentation très complète rendent le récit très intéressant en plus d'être passionnant et émouvant.
L'amour est conjugué à tous les temps au fil des pages de ce très beau roman.
Le souvenir diffus et imprécis de ses parents hante les rêves de Jean qui va s'efforcer de survivre à tous les pièges avec l'aide de son entourage pour tenter de les retrouver à la fin de la guerre.
À lire sans restriction.

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Un livre sur la deuxième guerre mondiale, nous ne sommes ni dans les camps ni sur le front mais à l'arrière sous l'occupation. de jeunes enfants sauvés des camps sont placés dans des familles françaises pour les couvrir, ce roman est une belle démonstration d'amour du coeur plutôt que du sang, de courage d'individus qui n'auraient même pas pensés à participer de près ou de loin à des mouvements résistants. Il illustre aussi le collaboration pour se grader ou quelques billets, des noms d'enfants contre quelques sous, incroyable, voir insoutenable.
Ce livre est simplement écrit et on avance à toute vitesse au fil des chapitres pour suivre les péripéties de "Jean", il est émouvant et bien construit, j'ai beaucoup aimé ! Mon seul reproche serait juste que l'on a pas assez d'éléments à mon goût sur comment le jeune garçon est arrivé à Parigné-L'evêque mais c'est un joli roman qui participe à ne pas oublier cette période sombre de notre histoire et mettre en avant le quotidien sous l'occupation allemande..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Durant l'heure suivante, Jean fut ailleurs. La classe était devenue un monde flou, les explications de Françoise Marchand lui parvenaient comme au travers d'un mur de ouate. Comment répondre à un nom qui n'est pas le sien ? Comment habiter une identité étrangère? C'est mettre un costume trop large ou trop étroit, porter un chapeau de travers. Tout le monde voit bien que cela ne vous va pas. Un nom, c'est en apparence peu de chose, mais cette addition de lettres forme une musique unique. Il est faux de croire qu'on peut en changer facilement, que n'importe quelle suite de lettres peut faire l'affaire. Un nom est un signe dans le ciel, un rendez-vous permanent avec soi-même, un miroir tendu qui ne vous quitte pas, une balise par temps de brouillard. Jean comprenait que Louise l'ait ainsi nommé dans l'attente de connaître son nom véritable. Il ne lui en voulait pas ; elle l'avait sauvé des ténèbres. Cependant, pourquoi ne lui avait-elle rien dit? Il décida de garder le silence, de ne lui faire aucun reproche quand il la rejoindrait pour le repas du midi. Il l'aimait trop. Mais la question restait entière : qui était Jean Leblanc? se demandait-il avec angoisse.
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Etant passionnée par la période de la seconde guerre mondiale, j’ai beaucoup aimé ce livre, bien que je lis peu d’histoires sur la résistance. Ce livre m’a beaucoup touché même si tout n’est pas réel, on s’attache aux personnages, la solidarité et l’humanité ne laissent pas indifférent, c’est un beau témoignage… Il est bien de savoir que des personnes ont mis également leurs vies en danger, malgré que certains avaient leurs propres familles, ont tout de même pris le risques de sauver ces petits enfants juifs… Le courage de Jean est incroyable… Et ses efforts, son espoir est récompensé. Une petite larme à la fin de ma lecture, car on s’attache plus ou moins aux personnages durant celle-ci.
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"L'arrachement à sa famille d'accueil réveillait le traumatisme de la première séparation, lorsque sa main avait quitté celle de son père. Dès ce moment, elle avait compris que plus rien, jamais, ne sera comme avant."
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J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Je le recommande aux personnes qui aiment lire cette dure période de notre histoire.
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"Il s'accrochait à elle, lui parlait à l'oreille, couvrant ses mains de baisers ; ces baisers étaient des mots d'amour que la douleur l'empêchait de prononcer"
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