Larry utilise décidément des méthodes peu conventionnelles. Il soudoie, influence, menace, torture presque... Il n'a pas le choix, l'adversaire est de taille... Larry se heurte à l'intelligentsia politique américaines, les lobbys des armuriers, et leurs moyens dépassent largement les capacités de Larry. Même secondé par Laroya, loin d'être une pouliche de l'année.
Mais Larry est en Afrique, entre le Rwanda et le Congo, il n'a plus aucune influence. Il marche sur des oeufs. Ou plutôt, il devrait. Mais il en est incapable. On a peine à reconnaître en Larry Max l'enquêteur méthodique, dépassionné, pointilleux des premiers tomes. Tout devient passionnel, émotionnel, il perd les pédales, s'embourbe dans les pièges tendus, visibles et prévisibles, il juge mal Silicia, qui n'en finit plus de retourner sa veste au point d'y faire un sacré trou... Exit Silicia. Tout cela sent le déjà-vu, malheureusement.
Larry finit par obtenir une victoire à la Pyrrhus... il faudra s'en contenter. Mais en même temps, il prend la seule décision qui lui permettra enfin d'avoir les mains libres face au crime.
Le tome contient cependant plusieurs raccourcis et invraisemblances (notamment pour boucler le tome en 2 BD comme d'habitude). Ce qui me retient de mettre une meilleure note, car un scénario sur un tel sujet, ce n'est pas si usuel.
Suite au rebondissement final (dont je ne piperai mot), on devine d'énormes possibilités à venir pour Larry et ses aventures. On lâche la bride, et le lecteur salive. Il a de nombreux ennemis maintenant, et du genre tenace. A l'image de Larry.
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Larry Max poursuit les bénéficiaires de ventes d'armes clandestines jusqu'au lieu d'utilisation de tout cet armement : l'Afrique centrale, et ses milices qui pullulent. Les vendeurs ne se cachent pas. Ils alimentent un côté comme un autre. Tout est fait pour réduire Larry Max au silence et permettre la carrière politique d'un général à Washington. L'action s'enchaîne, le contexte géopolitique local est expliqué, mais les méandres de l'histoire et les trahisons trop prévisibles lassent un peu.
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La fin du diptyque sur le financement des guerres en Afrique.
Larry Max se lance à corps perdu dans cette enquête et emmène Larroya, son amie,...son amour, ...on ne sait pas très bien, tant leur relation est énigmatique ....
Une enquête nauséabonde, qui prouve que certains sont prêts à tout pour faire de l'argent !
En doutait-on encore !!!???
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Options sur la Guerre est une conclusion efficace à ce diptyque.
Lire la critique sur le site : Sceneario
On ne parle là que des civils, repris dans les livres de comptes des marchands d'armes.
Chiffre obtenu par une équation entre le nombre de munitions vendues et celui des cibles touchées.
En 1994, le génocide dirigés contre les tutsis causait plus d'un million de morts au Rwanda.
Réfugiés dans les forêt de l'est du Zaïre, les assassins Hutus regroupés sous le nom d'Interahamwe se faisaient eux-mêmes attaquer par les troupes rwandaises et ougandaises en 1996.
L'armée zaïroise en débandade refluait vers la capitale et entraînait la chute du maréchal Mobutu, laissant une partie immense du pays à la merci de la loi de la jungle.