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EAN : 9782298180060
281 pages
FL Editions (01/07/2022)
4.19/5   29 notes
Résumé :
Depuis la visite de sa cousine Rose il y a six ans, Justine n’a qu’un rêve : la rejoindre au Canada. Du haut de ses 17 ans, la jeune fille n’a que trop attendu. Hors de question de se contenter d’une vie de domestique. Du bocage vendéen jusqu’à Manitoba, il lui faudra toute la force de ce fol espoir pour se jouer des aléas du destin. Suivez la fougueuse Justine jusqu’au bout du monde !

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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Justine n'a qu'un rêve : rejoindre sa cousine Rose au Canada, une promesse que cette dernière lui a faite lorsque Justine était encore une enfant. Mais voilà, la petite fille est devenue une jeune femme et cette idée est ancrée dans son esprit. La jeune vendéenne sait ce qu'elle veut et elle compte bien la rejoindre par tous les moyens même si elle subit les foudres de ses parents.Rose vit au Canada, à Manitoba, mariée à Andrew et mère de trois beaux enfants, malgré un bonheur apparent c'est aussi la désillusion pour elle. Sa carrière professionnelle est mise en parenthèse pour s'occuper de sa famille et son couple bat de l'aile. Louise, sa mère, est retournée en Vendée pour gérer une affaire familiale, elle a hâte de retourner auprès de sa fille mais elle va veiller sur sa nièce justine.
Ce livre est le troisième et dernier tome de la saga "Les amants de la rivière rouge", une saga qui se passe entre la Vendée et le Canada. le fait que ce soit un dernier tome n'a en rien dérangé ma lecture, l'autrice, au début du roman, nous présente les personnages. Ce roman s'accentue surtout sur justine , personnage que j'ai beaucoup aimé et auquel je me suis attachée. C'est une jeune fille qui a du caractère pour une fille des années 50, elle compte bien mener sa vie comme elle l'entend et faire fi des conventions. Armée de son courage et de sa détermination, elle va tour à tour prendre sa vie en main et découvrir l'amour.Je découvre avec cette lecture la plume de Marie-France Desmaray, une plume qui nous embarque littéralement dès les premières pages autant dans la vie des personnages que dans les lieux qui servent de décor. J'ai beaucoup aimé les descriptions des paysages canadiens et vendéens. habitant  d'ailleurs tout proche de la Vendée, j'ai aimé  retrouver  les villes que nous avons l'habitude de fréquenter. C'est aussi une belle imprégnation de la culture canadienne avec un formidable travail de recherche de la part de l'autrice.
Une lecture pleine de rebondissements qui met à l'honneur ces trois femmes et qui fait la part belle à leur émancipation. Je compte bien lire les tomes précédents pour faire plus ample connaissance avec Louise et Rose.
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Je viens de découvrir le dernier roman de Marie-France Desmaray, le troisième volet de sa saga « Les amants de la rivière rouge », publié dans la collection Terres de France des « Presses de la cité ». Malheureusement, je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'un tome d'une série lors de ma lecture. J'ai été un peu frustrée de ne pas avoir lu les tomes précédents dans l'ordre, mais cela n'a pas empêché ma compréhension de l'histoire. L'histoire raconte l'émancipation de Justine, une femme forte qui veut gagner sa liberté en quittant sa Vendée natale pour le Canada. Elle est accompagnée par sa tante Louise, qui est aussi un personnage charismatique. Chaque personnage a son évolution et est bien développé, ce que j'ai apprécié. L'histoire est touchante, avec une ode à la liberté et au respect, et elle se déroule entre la France et le Canada, avec des éléments historiques intéressants sur la culture Manitobaine. La plume de l'auteure est fluide, bien qu'il y ait eu quelques maladresses dans les dialogues. J'ai eu l'occasion d'échanger avec Marie-France Desmaray sur les réseaux sociaux, ce qui a enrichi ma critique. En somme, j'ai été transportée par ce roman plein d'émotions et de sentiments, que je recommande vivement aux lecteurs, en commençant par les tomes précédents.
Mon avis détaillé :
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Un livre lu dès réception...j'avais hâte de savoir ce que Louise, Rose, Juliette devenaient...Des personnages qui nous manquent quand les pages sont fermées, envie d'avoir de leurs nouvelles...
Troisième volet de la vie de Louise Guilbaud, la jeune vendéenne de quinze ans qui quitta ses parents pour aller en Charente puis au Manitoba (en passant par La Rochelle) .
Ici, c'est Justine qui est mis en lumière, comme l'a été Rose, dans le tome précédent. Louise , Rose, Juliette sont là , pour notre plus grand plaisir. La seconde Guerre Mondiale est finie depuis cinq ans. La vie reprend son chemin quotidien.
Plonger dans L Histoire grâce à ces couples, ces enfants, ces personnages courageux.
L'évolution des colonies, la considération de la population locale, l'évolution de la société, le confort qui s'installe dans les lieux de vie, l'émancipation des femmes... c'est formidablement bien mené.
Les tomes peuvent se lire séparément, l'autrice fait des rappels toujours bien placés.
Un roman dévoré , une belle saga qui restera en mémoire.

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Dernier tome de la superbe Saga "Les Amants de la Rivière-Rouge" ; après sa tante Louise, la pionnière qui a osé traverser l'océan afin de s'installer au Canada en compagnie de son amie Juliette ; puis sa cousine Rose dans "le Tourbillon des Illusions" qui elle, a fait le chemin inverse pour suivre les traces de sa mère en Vendée et y a découvert le terrible secret de sa naissance avant de repartir dans son pays d'adoption ; voilà Justine, la petite Vendéenne qui n'a qu'un rêve, traverser elle aussi le grand bleu, pour les rejoindre au Manitoba d'autant que son oncle Gustave, frère de Louise est lui aussi installé là-bas. Il n'y a plus que son père, Louis, le dernier de la fratrie attaché à son marais qui n'a pas franchi le pas mais elle, c'est dit, elle le fera, voilà 6 ans qu'elle attend !


Un pur moment de lecture. Un livre que j'ai lu rapidement, dévoré même, tellement je voulais connaître le destin de cette nouvelle héroïne, qui m'a tout de suite fort plue. Nous sommes cette fois en 1950, cette jeune femme vive et un brin revancharde, moderne, indépendante et je dirais féministe, ne nous laisse pas de répit, elle nous entraîne dans son tourbillon, à l'image des femmes de sa lignée et veut s'affirmer dans une société, qui aux lendemains de la guerre, est en pleine évolution.


Après bien des embûches et grâce à Louise, venue en France pour une affaire de succession, cette dernière lui propose de la ramener avec elle. Justine arrive enfin au sein de sa famille canadienne avec cette soif de liberté, d'émancipation mais elle n'est pas au bout de ses peines. du travail, elle en a, d'abord chez Rose avec les enfants, puis elle va s'affirmer et monter avec un associé sa propre affaire d'aide alimentaire. Après un amour compliqué, qui l'a faite devenir femme et maman d'une petite fille, trahison et déception vont jalonner sa vie. Mais c'est une femme dynamique, courageuse et généreuse qui se dévoue toujours aux autres. Elle va une fois de plus venir au secours de sa cousine Rose en prenant sous sa coupe l'enfant métis adopté que cette dernière n'arrive pas à gérer. Quant à sa petite fille, Adèle, elle va l'élever. Mais elle ? Trouvera-t-elle le bonheur ?

J'ai apprécié les rappels en arrière de l'auteure qui sait nous replacer dans le contexte, la continuité des aventures des uns et des autres en parallèle de celles de Justine, les fêtes et vies de famille où tout le monde est soudé et aime à se retrouver, les couleurs et descriptions des contrées de part et d'autres de la mer, les bons petits plats et spécialités propres à chaque pays et cet amour pour les deux continents qui ne cesseront de les faire se déplacer, attachés tous autant qu'ils sont à leurs racines.

Merci Marie-France pour ce superbe moment de lecture et ta gentille dédicace, merci aux Editions Presses de la Cité-Terres de France et à Marie-Jeanne en particulier pour son envoi en SP.

Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
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La délicatesse du bonheur de Marie-France Desmaray. Naître fille à la campagne en France au siècle dernier, c'est avoir un destin tout tracé. Destin que refuse Justine 17 ans. Elle n'a qu'un rêve rejoindre sa cousine Rose au Canada. Quand la mère de cette dernière décide de repartir au Manitoba et de l'emmener ce rêve devient réalité. Sa vie entière bascule. La société canadienne, aussi bien francophone qu'anglophone, est bien plus moderne que le monde qu'elle vient de quitter. Même si tout n est pas tout rose, la jeune française va pouvoir permet s'épanouir. Elle va pouvoir travailler et de choisir avec qui elle veut être. Une saga familiale qui nous plonge dans un premier temps sur la vie et les mentalités campagnardes dans la France d'après-guerre. Au travers du parcours des femmes de ce roman on découvre l'évolution des conditions de la femme au 20eme siècle, au Canada et en France. L'auteur retranscrit justement, avec pudeur et finement, les caractères de chacune des héroïnes. Nous les rendant toutes très attachantes. Une saga familiale comme je les aime. Je ne l'ai pas lâchée avant de l'avoir fini. Je viens de découvrir que ce roman est le tome 3 de la saga. Honnêtement je ne m'en suis pas rendue compte, vous pouvez donc lire ce roman sans avoir lu les précédent, mais si les précédents sont aussi bien cela vaut peut être le coup de les lire avant
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Quant à Andrew, il cultivait un amour inconsidéré de la langue française, entretenu par de longues années d’études en littérature, suivies d’un poste de professeur de français à l’université. Une passion qu’il partageait avec sa femme, et tous deux achetaient régulièrement des romans ou albums de contes au Comptoir du livre, la librairie francophone de la rue Alverstone à Winnipeg, ou chez Kirouac à Saint-Boniface. Malgré tout, cela ne l’empêchait pas d’être convaincu que l’anglais était la langue d’avenir des affaires et que ses enfants n’avaient pas d’autre choix que de la maîtriser parfaitement.
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Elle était devenue étrangère au pays qui l’avait vue naître. Si dans les premiers jours elle en conçut du chagrin, très vite elle admit que c’est elle qui avait changé. Les gens d’ici ne la reconnaissaient plus, ne l’appelaient plus que « la Canadienne », d’un air circonspect. Certains l’enviaient, concevaient de la jalousie qu’elle ait réussi dans ce pays qui les faisait rêver, d’autres au contraire, à la mémoire revêche, surtout parmi les plus anciens, disaient qu’elle était devenue bien bêcheuse, qu’elle la ramenait moins quand elle avait quitté la bourrine avec sa drôlesse dans le ventre, presque trente ans auparavant. Ils avaient raison.
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Elle se savait incomprise par eux tous, ce qui renforçait son déchirement et le sentiment d’être écartelée entre ses deux terres, celle de ses racines, et l’autre d’adoption. Dans ses premiers courriers, elle justifia sa décision par le besoin vital de se ressourcer après toutes les tragédies traversées, dont la principale, la perte de son cher mari, Marius, mort au combat. Elle leur assura ne pas envisager une longue absence. Elle était sincère.
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Je suis indignée par la loi sur les Indiens. Elle est discriminatoire et toujours aussi scélérate depuis 1876. Les modifications de 1951 accordent aux gouvernements provinciaux le droit de retirer des enfants à leurs familles sous le prétexte de les protéger de parents sous influence de substances toxiques ou d'alcool.
Ces explications affolèrent Justine.
- Tu penses que Gabin a été enlevé à ses parents ?
- Disons qu'on a dû les convaincre que leur fils bénéficierait d'une meilleure éducation hors de la réserve. Sauf que, bien souvent, la réalité n'est pas aussi glorieuse. Il suffit de voir ce qui se passe depuis des années dans les pensionnats. Un scandale, tenu sous silence. Je n'invente rien, crois-moi, je l'ai vécu !
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Depuis ses débuts en qualité de domestique, elle avait soigneusement économisé ses gages et chaque semaine elle recomptait un à un ses sous, prenant plaisir à faire sonner les pièces. Mais ce péculene suffirait pas à mener à bien son projet et, pour lemettre à exécution, il lui faudrait encore des mois. Et cela, c'était hors de question. Quand une solution s'imposa à son esprit, elle eut honte. Puis se ressaisit aussitôt.
- Je n'ai pas le choix.
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