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3,58

sur 1889 notes
Pendant que je lisais ce livre je savais qu'écrire la chronique serait difficile, vingt-quatre heures après avoir terminé ma lecture c'est toujours aussi compliqué. Je pense donc que je vais donner de façon assez rapide mon avis.
Il s'agit de mon premier livre de l'auteur (auteur que j'avais très envie de découvrir depuis un bon moment) et je ne sais qu'en penser. Beaucoup de thèmes sont abordés au cours des aventures de Lucie, détective privée qui doit retrouver une adolescente, Valentine qui a fugué alors qu'elle l'a surveillé. Pour cela, elle va faire appel à La Hyène, une détective (je crois car je n'ai pas très bien compris ce qu'elle faisait réellement à part qu'elle était très douée ou plutôt avait les bons contacts).
Comme je le disais de nombreux sujets sont présents dans cette histoire. Nous avons tout d'abord l'adolescence avec le personnage de Valentine qui a beaucoup de mal à passer ce cap de la vie. L'homosexualité est aussi abordée par le biais de la Hyène. D'autres tels que le suicide, les histoires d'amour, la parentalité, la manipulation de l'État... sont aussi présents au détour de certaines pages.
Côté personnage, je ne me suis attachée à aucun, j'ai vraiment lu l'histoire en tant que spectatrice et je n'ai pas réussi à rentrer plus que ça dedans. C'est surement du aux longs chapitres pour ne pas dire trop long... et au fait qu'il y a régulièrement de nouveaux personnages qui apparaissent sans que l'on sache réellement quel est leur rôle. C'est le cas par exemple de soeur Elisabeth.
Pour conclure, un livre qui est peut-être à découvrir mais pas une lecture urgente. Je pense que je tenterais ma chance avec un autre livre de cet auteur pour me faire un avis sur elle.
Lien : http://mabiblio1988.blogspot..
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Percutant !
Et beaucoup de finesse pour un sujet difficile. Parfois choquante, parfois douce, Virgine Despentes (de la Croix Rousse) nous a tous bouleversé avec ce livre coup de poing.
Et encore une lyonnaise de talent! Merci Virginie
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Dès les premières lignes le ton est donné, une écriture souple et directe, assortie d'un vocabulaire tranchant, vif, voire un peu outrancier, mais pas dénué d'humour.
Entre polar, roman noir et fresque sociologique Apocalypse Bébé est un roman moderne qui dépeint les travers de la société d'aujourd'hui.

La disparition de Valentine une adolescente qui montre tous les signes d'un mal être profond, va être le prétexte de ce roman. Un roman qui taille, sous la plume acérée de Virginie Despentes, un portrait au vitriol de la société contemporaine.

de nombreuses personnes, camarades de classe, un soit disant petit-ami, un cousin, la belle-mère, le père, la grand-mère., la mère, une bonne soeur.... tous ont côtoyé Valentine, tous ont eu une relation compliquée ou très particulière avec la jeune fille. Tout le monde va bénéficier, dans cette aventure, du regard de l'auteure qui met des mots énergiques sur les maux et les attitudes de chaque personnalité. .....................
Lien : http://silvi.over-blog.com/a..
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La magie n'a pas du tout, mais alors pas du tout opéré. Il m'a fallu attendre une bonne décennie d'abstinence pour surmonter mon dépucelage "Despentes" à travers le film "Baise-moi" qui a été l'un des pires coups cinématographiques de mon existence; et voilà que je tombe ce mois-ci sur le film "Bye Bye Blondie" et la série "Vernon Subutex" pour remettre le couvert. Cette fois-ci, à mon étonnement, la recette Despentes, même si je n'ai pas non plus touché le septième... art, a tenue tout de même sa promesse de me faire passer quelques soirées rock'nroll. Je me suis cru donc mûr pour plonger dans un de ses fameux romans subversifs ventés jusque sur France Culture, délaissant sur mon étagère Houellebecq, Bukowsky et bien d'autres, mais manifestement je ne l'étais pas... Je vais faire une nouvelle pause de dix ans. (Minimum) En abordant le dernier chapitre, je me suis rendu compte que je m'en battais complètement le coquillard de savoir le dénouement de l'affaire et que c'était inutile de perdre encore un quart d'heure de ma courte vie à espérer qu'il se passe quelque chose. Peu importe la destination finale, jamais elle aurait eu le pouvoir de me faire oublier le voyage qui m'a donné la nausée. (Pas celle d'une bonne cuite) Voyage interminable dans une... Fiat Uno qui se prenait pour une Harley Davidson! de Paris à Barcelone, je n' ai pas vu défiler des personnages mais tour à tour des caricatures des différentes classes sociales. Je n'y ai pas vu de la provocation mais de la pornographie facile. Aucun style dans la conduite. Et un agacement continu, à longueur de messages subliminaux: « Être lesbienne c'est cool. » « Pauvres petites hétéros, vous ne savez pas ce que vous ratez dans vos pauvres existences de beaufs pas cool…. etc » Bref... du rock à rendre Janis Joplin et Jim Morrisson violonistes, sobres et abstinents. du rebelle en carton made in XXIème qui lui en touchera une sans faire bouger l'autre. Désolé pour le champs lexical de cette critique. Faut que je m'en remette… C'est fait.
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Apocalypse bébé est le premier livre que j'ai lu de Despentes. Mais c'est aussi le dernier. Il ne se passe pour ainsi dire rien dans ce roman. le style est médiocre. Les personnages on ne peut plus clichés. Je n'ai absolument pas aimé, et je n'ai même pas réussi à terminer le roman.
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Encore une plume connue dont je n'avais jamais rien ouvert! J'ai commencé par Apocalypse bébé un peu par hasard, soyons honnête, de ceux qui étaient là à la bibliothèque, c'est celui qui semblait le mieux...
J'avoue avoir été déçue par ce roman. Dommage, car le début m'a pas mal plu. Certes, Lucie, qui narrait tout le début, était d'un manque d'empathie assez colossal, franchement presque dépressive dans son rapport au monde, mais pourquoi pas? Et puis j'aimais l'abondance de personnages féminins, la langue crue, qui sans être tout à fait mon style me changeait de mes dernières lectures, le scénario....
Le problème, c'est qu'au trois quart du roman, ça part sérieusement en vrille. de deux choses l'une: où l'auteur en a eu marre de son histoire et a voulu embrayer sur autre chose, mais il fallait cent, voire deux cent, pages de plus à ce moment là pour que ça ait du sens, soit elle a voulu se livrer à une sorte d'exercice littéraire, mais c'est raté.
Je pourrais dire que j'ai tenté, mais je ne pense pas que je me précipiterais sur d'autres livres d'elle, même s'ils me tombent sous la main!
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Après avoir lu les 3 tomes de Subutex, il y a peu de temps, j'ai souhaité connaître un peu plus Virginie Despentes. J'ai arrêté mon choix sur "Apocalypse bébé" car ce livre a remporté le prix Renaudot en 2010.
Dès les premières lignes, j'ai reconnu la colère voire la rage de cet auteur, ses excès, sa violence, ses provocations et j'ai même reconnu l'un de ses personnages, la Hyène dont j'ai fait la connaissance dans Subutex.
Pour retrouver sa petite fille, la grand-mère de Valentine engage une jeune détective privée, Lucie, qui va s'adjoindre des services de la Hyène, une sorte de barbouze aux méthodes peu orthodoxes .
L'intrigue se poursuit entre Paris et Barcelone. La fin est surprenante et le lecteur reste sur sa faim. Il aurait, sans nul doute, aimé en savoir plus sur soeur Elisabeth... Mais chut je ne veux rien dévoiler sur la chute...
Virginie Despentes va tout au long de cette enquête peindre un tableau de la société contemporaine, le portrait de notre époque vu du côté des abîmés de la vie.
Il s'agit d'une sorte de comédie humaine à la Zola façon XXI ème siècle. On y découvre toutes sortes d'êtres blessés et ce, dans toutes les couches de la société.
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On est loin de Baise-moi, le langage est bien plus polissé, policé. La structure narrative est intéressante, plusieurs voix, un peu de flash-back... Mais tout ça est vraiment "normal", il n'y a quasi pas de soufre ni souffle inventif extraordinaire... C'est une histoire simple, un style qui se perd, qui ne va pas très loin. Que reste-t-il de nos amours...
Enfin, Virginie Despentes a un bon fond, c'était palpable même dans Baise-moi et ici, dans cet(te) Apocalypse bébé aussi, ça se sent.
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Qui ne connaît pas Virginie Despentes ? Auteure générationnelle peu orthodoxe qui a autant de détracteurs que de lecteurs fidèles. Virginie Despentes c'est plusieurs livres. Toujours crus. Toujours glaçants de vérité. Toujours passionnants et éprouvants. Parfois soumis à une rude critique … voire à des buzz. C'est tout simplement l'auteure d'une époque : la nôtre. Et c'est peut-être cela qui met si mal à l'aise certains lecteurs.

Roman reflet de notre époque. A l'aide de quoi ? A l'aide d'une galerie de personnages que certains jugent caricaturaux ? Caricaturaux ? Vraiment ? Ne connaissez-vous pas d'écrivain auto-centré à mille lieux de la réalité moderne ? Ne connaissez-vous pas de mère au foyer dépressive et faible ? Ne connaissez-vous pas de lesbienne assumée ? Ne connaissez-vous pas de quarantenaire un peu paumée ? D'adolescentes déglinguées ? de banlieusards souhaitant jouer au Joey Starr ? de femmes vénales à la recherche de la sécurité que peut apporter un porte-monnaie bien garni ? Ces personnages sont à mes yeux non pas caricaturaux mais réalistes, tout simplement. Ils font partie de nos vies, de nos quotidiens sans qu'on y prête attention. L'auteure s'amuse tout simplement à les plonger dans le vitriol, à gratter le masque pour laisser apparaître leurs âmes parfois sombres souvent pathétiques.
Chaque personnage – plus ou moins – a la parole. La polyphonie du roman le rend semblable à un puzzle. Chaque personnage possède une pièce. Et le lecteur se doit avec toutes ces pièces de construire l'histoire. La vérité ne tient pas dans la bouche d'une seule et même personne : il faut confronter les paroles, il faut mettre en parallèle toutes les versions de l'histoire pour la connaître réellement. Après tout, c'est comme cela que l'on procède quand on enquête, non ? J'aime l'idée de ces vies qui se croisent, qui se rencontrent et qui se séparent. Parmi ces personnages, on ne peut pas passer à côté de l'explosion de toutes les facettes de la féminité. On y retrouve la saveur de King Kong Théorie. le désir s'associe à la violence crue, brutale. le lesbianisme joyeux. L'accomplissement de l'individu dans l'expérimentation, la découverte et le voyage. Les hommes apparaissent dans ce roman comme des machos, des victimes ou tout simplement des lâches. Ils ne sont pas au coeur du roman, ils font partie du décor et ils ne manquent pas tant que cela.

Partant à la recherche de cette adolescente disparue, les deux détectives nous ouvrent les portes de vies tourmentées. Toujours chez Despentes. le monde des déclassés, des marginaux. Elle le peint toujours avec vraisemblance … sûrement parce que ces mondes ne lui sont pas inconnus à elle, l'auteure. Ce monde c'est un grand sens de la débrouille, le pouvoir d'une grande gueule, la violence non pas gratuite mais pour survivre. Tous les personnages sont dans la tourmente même si on frôle le bonheur, la tendresse et la tranquillité. La tourmente, les ennuis, les angoisses demeurent á quelques pas de nos personnages … triste réalité.
Virginie Despentes gère son scenario drôlement bien. Moment de tension. Road trip effréné. Quête de la vérité. Elle dramatise. Sa plume crache, toujours pour notre plus grand plaisir.

A l'image de tous ses autres romans, Despentes signe un roman féministe ultra moderne où les déviances de la société sont pointées du doigt. Personnellement, c'est encore une fois un coup de foudre avec la plume de l'auteure. J'aime cette écriture brute de décoffrage. J'aime ce trentième degré. J'aime cette claque que l'on se prend à chaque tournant. Etre bousculée par Virginie Despentes est un plaisir dont je ne me lasse pas.
Lien : http://leslescturesdespleenl..
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Valentine a disparu. Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, Apocalypse bébé est un road-book qui amène le lecteur de Paris à Barcelone sur les traces de ceux qui ont connus Valentine, l'adolescente en fugue.
Première découverte pour moi de Virgine Despentes. J'ai beaucoup aimée ce roman où les personnages s'entremêlent et s'entrecroisent sans jamais vraiment se rencontrer. Un excellent roman à lire!
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