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sur 2991 notes
" I may be paranoid, but am not an android. "

Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai jamais eu envie de lire un livre de Philip K. Dick auparavant.
Et puis il y a eu cette lecture commune, Blade Runner plus qu'un vague souvenir dans ma tête et ce titre me plaisait bien. « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » (ça pète, non?) J'avais envie aussi de découvrir le roman qu'avait choisi comme nom la maison d'édition Les Moutons Électriques.

Du film, que je me rappelle sombre et éclairé aux tubes néons colorés, on passe à une atmosphère de poussière, tout en gris. Gris, ce qu'il reste de la terre après on ne sait vraiment quoi, gris comme ce qu'il reste de ses habitants, ceux qui n'ont pas pu émigrer sur Mars ou ailleurs. Dégrisés, ceux qui en reviennent, les androïdes, et dont on ne veut pas. de ce qui reste de la vie, de ce qu'on fait pour la garder, la s(t)imuler ou l'endormir. de nos croyances. de ce qu'est la vie tout simplement. Et comment lui accorder son respect.

Un livre tout fin, qui se lit sans s'en apercevoir, l'air de rien, et qui garde des traces. de poussière, de retombées pas encore radioactives mais des petites étincelles, assez incroyable venant d'un roman gris, n'est-ce pas ? La postface présente dans l'édition que j'ai lue ajoute aussi sa pierre à l'édifice, c'est rare je trouve, les notes aussi utiles et approfondies, et me donne même plus très envie de revoir le film.

Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai jamais eu envie de lire un livre de Philip K. Dick auparavant.
Maintenant j'ai envie d'en lire. Plein.

[Lecture Commune]
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Lu parce que j'adore le film, et puis parce que cet auteur m'intrigue, par son influence gigantesque. Je l'avais abordé avec Substance Mort, erreur, tant c'est loin d'être son roman le plus accessible. Avec Blade Runner (ou Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques?) on a droit à un vrai roman de SF, mâtiné de roman noir, et ça fait du bien! Beaucoup d'éléments n'ont pas été exploités dans le film, et il y a une véritable réflexion sur ce qui fait l'être humain. Il y a une sorte de triple inversion, ceux qui sont dits "normaux" se laissant dicter leurs humeurs par l'orgue, comme des robots, les robots ont presque des sursauts d'humanité, malgré leurs raisonnements glaciaux et purement logiques, et les "spéciaux", considérés comme des dégénérés, difformes surexposés à la radioactivité, sont les véritables humains, à fleur de peau, et avec leurs faiblesses physiques et mentales, des monstres hugoliens touchants, comme c'est le cas d'Isidore.

K.Dick provoque de multiples renversements de la perception de la réalité, ce qu'il aime beaucoup à pratiquer. le lecteur les vit, et change constamment d'avis sur ce qu'il voit... J'aurais voulu que Deckard aille jusqu'au bout dans sa vengeance contre Rachel, femme fatale du roman, mais le réel mystère vient du mercerisme, religion des humains, soi-disant démasquée comme une escroquerie, seul élément qui leur permette encore de sortir de leur torpeur, de leur mécanisme et de finir comme les androïdes. Également, j'ai toujours un peu de mal avec le style de l'auteur, trop souvent volontairement froid, ne nous offrant pas assez souvent les fulgurances dont il se montre capable. Mais bon, tout cela est mineur, c'est un excellent roman, très riche, où l'on voit sans cesse basculer la réalité, en plus de dessiner un futur crédible, qui ne donne pas envie, et une fois de plus avec la SF, dont on retrouve ça et là des traces dans notre monde contemporain.
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À une époque où on nous parle d'intelligence artificielle à chaque instant, on peut se poser une question : qu'est-ce que l'être humain a d'unique ? Qu'est-ce qu'un androïde ne pourra jamais imiter chez nous ?

Philip K. Dick nous pose la question dans ce monde futuriste, rongé par la pollution nucléaire ; les plus riches ont émigré vers Mars, où les attendent des androïdes conçus pour les servir. Ces derniers, cependant, deviennent de plus en plus conscients, et certains s'échappent vers la Terre, dans l'espoir de mener une vie libre. Mais sur Terre, où ne restent plus que les pauvres, les déclassés, et les personnes trop rongées par la radioactivité pour avoir le droit de se reproduire, les attendent les blade runners, qui n'ont qu'un seul objectif : traquer ces androïdes fuyards et les « réformer ».

L'auteur a choisi l'empathie comme marqueur de l'espèce humaine – où du moins de ceux restés sur Terre. Sur cette planète qui n'en finit plus de pourrir, le moindre être vivant est devenu inestimable. Les araignées sont précieuses ; les moutons, les cheveux ou les girafes sont un luxe hors de prix, bien qu'aucun citoyen ne puisse s'imaginer vivre sans. La simple évocation d'un steak ou d'un vêtement en cuir suscite des pics nerveux qu'aucun androïde, machine rationnelle et égoïste, n'est capable d'imiter – jusqu'à présent.

Philip K. Dick a le don pour imaginer des univers bizarres, auxquels on accroche pourtant immédiatement. Cette sensibilité extrême aux animaux, dans une planète devenue inhabitable, paraît immédiatement crédible. La frontière entre androïde et être humain paraît à la fois immense – et leur traque presque justifiée, quand ils osent « singer » notre art (mais ne font-ils vraiment que l'imiter?) – et extrêmement ténue : quand votre appartenance à une espèce ou une autre dépend de différence d'une milliseconde à l'évocation d'une veste en cuir, les hésitations sont nombreuses. Et l'auteur adore ça : à plusieurs passages du roman, on ne sait plus qui est androïde, humain, androïde se pensant humain, humains s'entre-accusant mutuellement d'être insensibles et donc androïdes, …

Paradoxalement, on observe aussi que si les survivants sur Terre ont une sensibilité extrême aux animaux « bien portants », l'empathie ne s'étend pas à tous… Les « spéciaux », personnes fortement atteintes par les radiations et souffrant de différents handicaps, ont perdu la plupart de leurs droits civiques et sont méprisés ouvertement par les « normaux ».

Sous ses airs de thriller futuriste dans lequel un super-flic traque des androïdes perfectionnés, le roman aborde de plein front la question de notre identité, de qui on inclut dans un Nous, et pourquoi. de quoi susciter la crainte d'être soi-même entouré d'androïdes. Ou de réaliser n'être qu'un androïde en fuite dans le monde des humains.
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Un titre que je connaissais mais qui ne m'avait jamais tenté jusqu'à présent. Que venait faire des moutons électriques dans Blade Runner ?

Le début semblait intrigant avec cette histoire d'humeurs en boite. J'aurais d'ailleurs aimé que cela soit plus développé. À partir du moment où ça a dérivé sur les moutons électriques et les têtes de piaf, j'ai complètement perdu le fil de l'histoire. On ne peut pas enlever à cet auteur qu'il avait une imagination débordante, voire même un petit peu trop. D'habitude, j'aime bien le post-apocalyptique mais le sien est trop extrême pour moi entre les classifications normaux/spéciaux, les animaux électriques et les humeurs en bouteille… D'autant plus que son style narratif est très froid et distant, ça n'aide pas à apprécier les personnages. Dommage pour moi mais je lui préfère le film et la version de Ridley Scott, qui n'a vraiment rien à voir.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une déception et il a été vite abandonné. Dès que j'ai eu perdu le fil, je n'arrêtais pas de bailler à son écoute. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce roman, surtout si vous êtes néophytes du film, pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je continue à explorer youtube.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Ah Philip Kindred Dick – plus connu sous le nom de K. Dick – et le cinéma, c'est une histoire d'amour qui s'est conclus par de nombreux mariages. Ce fut le cas avec « Blade Runner », un film de Ridley Scott avec Harrison Ford, en 1982 – l'année du décès de l'auteur. Do androids dream of electric sheep ? connut trois éditions françaises. La plus étonnante fut la première qui s'intitulait Robot blues avant de prendre la véritable traduction : « Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » et pour finir celui de « Blade Runner ».
Dans un futur lointain, Mars est devenue une colonie. La guerre ayant fait rage, des retombées atomiques ont détruit tout un écosystème. Peux d'animaux ont survécu. C'est un luxe que de posséder un véritable animal. C'est pourquoi, ces bêtes sauvages et domestiquées sont côtés à l'argus (comme les véhicules) et sont vendus à des prix prohibitifs. Toutefois, il est possible de leurrer ses voisins en achetant des animaux électriques. En parallèle, huit Androïdes (Nexus 6) se sont échappés de Mars en quête d'un avenir libre de vivre. Rick Deckard est un Blade Runner. Pour reprendre les termes de l'une des Androïdes du livre, un Blade Runner est un mercenaire de l'État chargé d'éliminer les Androïdes. À chaque tête descendue, il a le droit à une belle prime. Son salaire est bas pour le motiver à chasser.

Encore un bon cru de Philip K. Dick. Il démontre qu'on peut écrire un très bon livre sans s'étaler sur des pavés de 800 pages. Certains auteurs populaires devraient s'en inspirer.
J'ai regardé l'autre soir le documentaire « les mystères de l'univers ». Les scientifiques faisaient le décryptage des récits SF. Bien que beaucoup d'idées sont purement fictives et irréalisables, certaines les ont inspirés. J'ai ressenti un peu cela dans ce livre. C'est un roman Science-fiction, nulle doute là-dessus, mais la barrière entre la réalité et les fictions ne cesse de se réduire. Un jour viendra ou Mars sera colonisé. Peut-être se sera par la terraformation ou bien ce sera par des bâtiments hermétiques. Et puis, les robots. Ils sont de plus en plus perfectionnés. Sans oublier que l'on peut former de tissus organiques. Donc, si je pars dans ce sens là, les Androïdes existeront un jour.
Revenons au livres, puisque c'est ce qui m'amène ici. D'un point de vue narratif, c'est réussit. L'histoire est plaisante et donne envie d'avancer pour connaître la suite. Il est même très accessible de lecture, ce qui n'est pas souvent le cas avec Philip K. Dick.
Et puis, d'un point de vue philosophique, l'auteur nous propulse vers les réflexions. Est-ce que Androïdes ont le droit d'exister, ont-ils le droit d'être égaux envers nous ou mieux considéré que du bétail,… Un Blade Runner qui se posera beaucoup de questions. Ce roman porte à merveille son nom celui de : « Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? ».

Je découvre en ce récit un très bon livre. J'ai pris du plaisir à lire et j'ai apprécié cet humour. J'ai également adoré lorsque Philip K. Dick fait quelques clins d'oeils envers ses compères. Ainsi des entreprises en robotiques portent les noms de Asimov ou encore Van Vogt, un modèle d'Androïdes s'appelle Sturgeon. Ces allusions m'ont fait sourire. Et puis avec ce court roman (250) ont peu se faire plaisir en peu de temps.
Notons également que J. W. Jeter à écrit deux suites.
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Comme beaucoup j'imagine j'ai vu le film avant de lire le livre. J'avais entendu dire que les deux étaient différents mais je ne savais pas encore à quel point. Quelle surprise au fil des pages quand on s'aperçoit que les deux histoires se distinguent énormément côté trame mais surtout dans la profondeur. Là où le cinéma nous donne un très bon film noir futuriste, le livre nous amène (toujours dans cette même ambiance) à réfléchir sur l'humanité de manière ouverte et en même temps assez subtile.
Excellent roman et je conseille de lire la postface, très intéressante également.
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Sur une Terre dévastée suite à une guerre dont on ne sait rien, quelques rares créatures subsistent et essaient de survivre dans ce monde désolé et radioactif, coincées dans ce milieu hostile parfois volontairement. La plupart des animaux ont disparu et sont donc devenus des objets de convoitise, signe extérieur de richesse ; leur acquisition est hors de prix, et pour tromper le voisinage et le qu'en dira-t-on, certains se procurent des répliques électroniques de chats, de moutons et autres crapauds.
En parallèle, la construction d'androïdes atteint un niveau technologique exceptionnel, a tel point qu'il est quasi impossible de les distinguer des humains sauf par des tests très prcis, mesurant la rapidité des réactions a certaines situations données basées sur l'empathie.

En fait, toutes les idées de ce roman tournent autour de l'empathie : l'empathie envers les êtres vivants (animaux ou humains); la boite a empathie, instrument central d'une religion appelée le mercerisme ; l'absence d'empathie envers les androïdes, nécessaire au travail d'un blade runner, mais qui parfois fait défaut; l'absence d'empathie des androïdes, volontairement oubliée par les constructeurs.
L'absence d'empathie des androïdes caractérise ces derniers. Mais pourquoi ne leur est-elle pas donnée ? Car s'il est le dernier élément permettant de les distinguer des humains, et donc de les repérer, cela les rends aussi insensibles et très dangereux. À l'inverse, l'empathie est la caractéristique principale des humains, ce qu'au final on peut définir comme "l'humanité" (l'adjectif avec un petit "h"), allant jusqu'a s'en nourrir par le biais de la boite a empathie de Mercer. Malgré tout, comme souvent avec Dick, la limite est floue, avec des personnages comme Phil Resh, et chaque situation nous pousse a nous interroger sur le statut de chacun : les humains, les "débiles", les androïdes, les animaux...et sur le bien fondé de leurs choix.

J'avais vu il y a des années le film tiré de ce livre, puis plus récemment sa suite. Les deux m'ont fasciné, et bien qu'au final il y ait beaucoup de différences entre les films et le livre, j'y retrouve la même atmosphère et des questionnements similaires, je trouve justement qu'ils se complètent parfaitement.
Une très bonne expérience dans l'univers très perturbé de Dick, avec un roman qu'il était temps que je lise et dont le titre original résume tout ce que contient cette oeuvre.

Challenge multi-défis 2018
Challenge USA
Challenge 50 objets 2018-2019
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Ce roman propose une SF sociale et politique, beaucoup moins axée sur les prouesses technologiques. En cela, Philip K. Dick propose une SF très novatrice pour son temps, où elle est davantage un décor. le coeur de ce qu'il raconte est ailleurs, et Les androïdes… pose deux questions majeures : qu'est ce que l'humain, qu'est ce que la réalité ? Questions qu'on retrouve dans toute l'oeuvre de l'auteur.
Les androïdes… n'est pas un livre sur les technologies et les robots (nexus 6 – nommés réplicants dans le film), mais un livre sur l'humain. A travers la traque de Deckard, tout un tas de questions se posent, tant dans l'esprit du personnage que pour le lecteur. Quand devient-on humain ? Qu'est-ce qui fait qu'on est humain ? Des souvenirs ? Des mémoires ? Un passé ? le croire suffit-il ?

Le roman explore des thématiques complètement absentes du film et elles ont une force dans le roman qui ressort davantage du fait du style assez froid et minimaliste de l'auteur. Parce qu'il ne s'attarde pas sur les à-côtés, parce que sa plume est clinique, les questions qu'il pose (et qui sont déjà en elles-mêmes assez vertigineuses) sont encore plus mises en relief.
La première chose qui m'a frappée en commençant Les androïdes … : son titre. Cette question du mouton électrique/pas électrique est comme un fil rouge dans le roman. C'est peut-être la seule chose qui intéresse Deckard, finalement. Dans le roman, les animaux se font rares. Et ce qui est rare, est cher. Alors le fait d'avoir un animal réel devient un symbole de puissance, un moyen de faire sa place dans cette société. Tous ceux qui n'ont pas les moyens s'offrent des animaux électriques – qui font assez bien illusion. Cela peut paraître anecdotique ou rigolo, mais non, car derrière cette question de possession, se cache celle de l'humanité du possesseur. Car il est sous-entendu qu'un possesseur d'un animal réel est un humain, seul être doté de suffisamment d'empathie et d'émotions pour s'occuper d'un animal. Alors, cela taraude Deckard, forcément.
L'empathie : voilà le coeur du roman. Elle distinguerait les humains des androïdes. Et Philip K. Dick brouille les pistes, d'où les questions centrales que j'évoquais en début de chronique. Par exemple, Iran utilise un orgue d'humeurs. Une sorte de pilulier, et à chaque pilule correspond une humeur particulière. Un joujou qui fabrique des émotions sur mesure… Et puis il y a la boîte à empathie, qui permet, dans une sorte de réalité virtuelle, de revivre le chemin de croix du martyr Wilbur Mercer, de manière très physique, fusionnelle. Un pan majeur du roman complètement absent du film. Cette boîte à empathie apparait pour la première fois dans The little black box (1964).

Ces androïdes et ces moutons électriques proposent donc une SF très différente de ce à quoi on pourrait s'attendre. Dick n'insiste pas sur les décors, l'ambiance - le film par ailleurs comble fort bien ces "trous". Cela se voit aussi dans les personnages. Deckard n'a rien du héros traditionnel. A peine décrit, il fait son job de manière assez expéditive juste pour rafler les 1000 $, trompe sa femme sans remords… sa vie est assez minable, en fait. Ce qui fait qu'il en vient d'ailleurs à se poser des questions sur sa nature, parce qu'il s'en rend bien compte. Mais enfin, rien n'est attachant chez ce bonhomme. Les autres personnages ne sont pas mieux : Isidore le « spécial » m'a paru beaucoup moins attachant que Sébastien avec ses poupées, point de grand méchant à la Tyrell, et les androïdes ne bénéficient pas d'un développement dingue. de toute façon, ils se font dézinguer très rapidement et sans bavure. Quant à Iran, l'épouse de Deckard, elle brille par son côté dépressif. Tout un tas de personnages défichus, pas glorieux du tout, à l'image de cet univers pas du tout réjouissant. Ils n'ont pas le magnétisme qu'offre le film.

Un texte très différent de ce à quoi je m'attendais, moi qui avais vu Blade Runner avant. Malgré tout, j'ai beaucoup apprécié cette première rencontre avec l'auteur, aborder toutes les réflexions absentes du film. D'ailleurs, celui-ci me semble parfaitement complémentaire avec le roman.
Sur le blog, un regard croisé entre film et roman.

Lien : https://zoeprendlaplume.fr/p..
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J'ai apprécié Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques? (attention sur la couverture on pourra lire en gros Blade Runner à cause d'une adaptation cinématographique qui semble avoir eu du succès), ce roman de SF propose, dans le paysage d'un monde post-apocalyptique organisé, des réflexions sur ce qu'est la vie, l'humanité, la religion, la politique etc.
C'est l'histoire d'un chasseur de prime d'androïdes renégats, il ne les tue pas, puisqu'ils ne sont pas vivants, il les retire; mais si le mot est porteur de sens, il ne faut pas oublier que le sens est porteur de mot: et si sa perception des choses changeait? Et en parlant de perception qui change, pourquoi programmer un moment de dépression sur un orgue à humeur?
Une histoire intéressante avec un bon rythme, agréable à lire, et avec des questionnements philosophiques: un bon livre de SF.
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Rick Deckard est un chasseur de primes, un homme avec ses faiblesses, ses doutes et son lot de questions existentielles.
Il traque des androïdes venus d'une colonie, installée sur Mars.

Ces androïdes, en particulier les nexus 6, sont d'une intelligence qui surpasse l'homme, et de plus sont très difficiles à distinguer, même avec des tests élaborés pour détecter l'absence d'empathie
Il y a aussi Isidore, pauvre victime de la cupidité, et de l'orgueil démesuré des humains avides de responsabilité$.

Qui est le plus humain, le chasseur, le robot, ou le simple d'esprit ?

Ce livre est un chef-d'oeuvre à mes yeux.
Mon premier Philip. K. Dick et sûrement pas le dernier.
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