Avec "Le prisme du néant" apparaît une deuxième "obsession" de Philippe K Dick.
Du moins, prend-elle plus d'importance que dans d'autres romans où elle était déjà sensible : l'interrogation sur la nature de l'identité.
Sur le réseau ténu de fils, de liens, d'informations qui font qu'un homme est lui-même et pas un autre et qu'il en a conscience.
Et là, on retrouve l'aspect de Dick évoqué par Sadoul : celui du drogué. Qui, mieux, qu'un drogué, pourrait exprimer le cauchemar de cette dilution permanente de la personnalité ; l'angoisse de cette course infernale après un "égo" qui se dissout sans cesse ?....
(extrait de la postface de l'édition parue au "Masque - Science-Fiction" en 1975)
Depuis Jules Verne, de Philip K. Dick au groupe
Limite, la science-fiction n'a cessé d'évoluer jusque
dans ses propres définitions. Ainsi, ses différentes
déclinaisons se démarquent d'abord entre elles
pour mieux se mêler ensuite. Quand le genre mille
fois déclaré mort sort du cadre et rebat les cartes
pour mieux se réinventer…
Avec : Serge Lehman, Olivier Paquet,
Hervé de la Haye, Guilhem
Modération : Caroline de Benedetti