Avant-dernier tome de cette série de polar historique.
J'ai eu du mal, je l'admets, à rentrer dans l'histoire. C'est simple, les premiers chapitres m'ont semblé un peu décousus. Il est cependant possible que je n'étais pas dans le bon état d'esprit.
Comme l'annonce le titre de ce livre, il est question d'empoisonnement. L'Egypte est un terreau fertile pour ces toxines. L'histoire est la suivante : un dangereux tueur, spécialisé dans les poisons, s'échappe de sa prison. Aussitôt, de nouveaux empoisonnements secouent Thèbes, allant même jusqu'à mettre en péril des tractations de paix. Hatchepsout fait donc appel à son enquêteur chouchou, plein de probité : Ameroktê.
Si j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire à ses débuts, l'ensemble m'a cependant bien plu, y compris la résolution, plein de rebondissements. Cette série est très immersive dans cette société de l'Egypte antique et notre protagoniste principal est digne d'intérêt, étant d'une rigueur et d'une honnêteté à toute épreuve. Les chapitres sont assez longs pour un récit assez court, mais c'est le cas de tous les tomes de cette série.
Je m'en vais de ce pas commencer la suite et fin de cette série!
Commenter  J’apprécie         151
L'empoisonneur de Ptah est le 6eme tome de la série mettant en scène le juge égyptien Amerotke , personnage crée par Paul Doherty.
Il m'est arrivé une chose inédite pour moi lors de la lecture de ce livre…
J'ai eu beaucoup de peine à rentrer dans l'histoire contrairement aux fois précédentes. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'avais cette impression tenace que je comprenais pas grand-chose aux évènements qui survenaient : l'évasion d'un mystérieux prisonnier d'un bagne près d'une oasis, l'empoisonnement de trois scribes lors d'une cérémonie officielle où la reine-pharaon Hatchepsout était présente, et le décès mystérieux d'un couple de notables.
Cette impression est allée jusqu'au point où j'ai eu l'envie d'arrêter cette lecture (ce qui est rarissime chez moi ), mais heureusement que j'ai tenu bon, d'autant plus qu'à l'issue de cette lecture, je trouve que c'est une des meilleures enquêtes de notre juge incorruptible que j'ai lue.
Une ambiance de peur et de suspicion règne de bout en bout dans cette histoire car l'empoisonnement est devenu plus qu'à la mode. L'auteur a su restituer avec beaucoup de talent les techniques d'empoisonnement car à l'époque, les égyptiens étaient passés maitres en la matière…
Il faudra toute la sagacité et la perspicacité d'Amerotkê pour venir à bout de ces mystères, car en plus les enjeux politiques ne sont pas des moindres dans cette histoire et Hatchepsout est très douée pour lui mettre la pression il faut le dire.
Une fois de plus, Amerotkê va avoir de l'aide non seulement de son fidèle ami le nain Shoufoy, mais aussi un sacré coup de pouce émanant de milieux qu'il n'a pas l'habitude de côtoyer.
L'enquête s'éloigne vraiment des scenarios déjà utilisés lors des tomes précédents et cela a vraiment permis une lecture au final fort agréable.
Challenge A travers l'histoire 2020
Challenge mauvais genres 2020
Challenge Séries 2020
Commenter  J’apprécie         90
Un très bon suspense, une histoire qui s'installe sur les 100 premières, doucement, et qui s'accélère au fil de la lecture à un rythme rapide. L'Egypte du règne d'Hatchepsout est parfaitement décrit, l'ambiance, les odeurs, les couleurs, l'environnement et les manoeuvres politiques qui construisent et détruisent les règnes... Une belle surprise et une écriture agréable.
Commenter  J’apprécie         40
Trois scribes sont tués sur le parvis du temple, empoisonnés par de mystérieux adversaires de la terre des pharaons. C'est le début d'une enquête bondissante (et inlâchable) dans le monde crépusculaire de la cité impériale.
Lire la critique sur le site : LePoint
A gauche s'étirait le Nil au cours limoneux, avec ses fourrés de papyrus, ses touffes de joncs et ses bosquets animés de pépiements d'oiseaux et du perpétuel babil des singes. De temps en temps le beuglement de l'hippopotame résonnait tel un roulement de tonnerre pendant que les crocodiles, encore léthargiques, se vautraient dans la boue tiédie par le soleil.
Ipet-sout, lieu de perfection ! songea Amêrotkê. Pourtant, c'était aussi un lieu de behen, d'intention criminelle. Le foyer du Rekhet et des Livres des malédictions.
En général, elle n'aimait pas les prêtres :des hommes de pouvoir retors et ambitieux, dont l'air dévot s'accompagnait de manières fourbes et de paroles sucrées.
Maudits soient ceux dont le cadavre est taillé en pièces, l'esprit et l’âme détachés de leur ombre, le crane défoncé et le cœur arraché.
Paul Doherty - La reine de l'ombre