Julien Dray nous décrit ici la pré-campage depuis le congrès de Dijon , la campagne, et la défaite des socialistes aux élections présidentielles de 2007. Défaite qu'il veut collective quand d'autres s'acharnent à en faire porter la responsabilité à (Marie)
Ségolène Royal, seule, face aux "éléphants".
Julien Dray n'est pas le plus populaire des socialistes... Ni le plus sympathique ; lui qui a toujours tendance , pour faire le beau, à grossir un peu le trait, comme quand il se présente comme le conseiller spécial de
Ségolène Royal alors qu'il n'en fut que le conseillé chargé de la coordination des portes-paroles.
Donc, "
Règlement de comptes" : "Tant qu'à faire, soyons clairs" prévient-il. Chose promise, chose due : le porte parole du PS règle bel et bien ses comptes : il "allume" gaillardement
François Hollande et
Lionel Jospin dont "la fuite devant l'insupportable humiliation de 2002" ne lui inspire que du mépris.
Tout ce déballage de rancoeurs et d'amertume, de vraies haines et de fausses alliances pour finir par nous asséner les trois piliers majeurs pour l'avenir du PS et de la France :
Le premier : il faut encourager la démocratie participative et le retour du peuple au centre des préoccupations.
Le deuxième : il faut oublier les foules et reconnaître les individus pour ce qu'ils sont.
Enfin, le troisième : il faut une VI e République – il rejoint là les réformateurs du PS – qui mette en place un régime parlementaire et une décentralisation intelligente qui valorise « l'intelligence des territoires ».
C'est beau comme de l'Antique …