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Julien Hervier (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070723072
528 pages
Gallimard (05/05/1992)
3.62/5   13 notes
Résumé :
« Fallait-il publier ? Ne pas publier ? Devant ce journal de guerre explosant de la haine de Drieu contre tous et tout, les femmes, les juifs, ses meilleurs amis et lui-même, c'est la question que beaucoup se poseront et que se sont posée tous les responsables de sa publication. Il suffira cependant d'en prendre connaissance et de lire, par exemple, le plaidoyer final où Drieu se place lui-même devant le jugement de l'histoire pour comprendre qu'en toute conscience ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Difficile d'émettre un jugement sur un tel livre . Quelques lignes superbes consacrées à Christiane Renault qui fut probablement son unique amour même s'il se maria à deux reprises et eut plusieurs maitresses surnagent au milieu d'un océan de haine . Drieu vomit littéralement le genre humain et peu de personnes en commençant par lui ne trouvent grâce à ses yeux.J'ai rarement lu un auteur se haïssant à ce point .De même peu de ses écrits (romans , poésie, articles etc ) trouve grâce à ses yeux . Lecture pénible donc et plusieurs semaines entrecoupées d'autres lectures me furent nécessaires pour la terminer mais lecture intéressante malgré tout puisque témoignage de l'intérieur de ce que fut une partie des fascistes français .
A noter l'excellent travail de Julien Hervier qui remet en perspective les propos de Drieu .
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Lucide et ignoble.
Inconscient totalement conscient ou conscient totalement inconscient ?
Talentueux et obscène.
Suicidaire et suicidé.
Tout homme est et reste une énigme.
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TELLEMENT CHIANT !
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Les amis juifs que je gardais sont mis en prison ou sont en fuite. je m'occupe d'eux et leur rend quelque service. je ne vois aucune contradiction à cela ou plutôt la contradiction des sentiments individuels et des idées générales est le principe même de toute humanité. on est humain dans la mesure ou l'on fait entorse à ses dogmes. ( p 381)
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14 mars 1940.
Vu Daladier sur l'écran. Son visage est définitivement stupéfait. Dans un visage tout en boursouflures retombées, deux yeux fixes de velléitaire mort depuis toujours et conservé dans l'alcool, regardent l'inexorable progrès de la débâcle. Au moins, lui la voit, Chamberlain ne la voit pas. Chamberlain est devant la guerre comme un pharmacien devant Dieu.
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Je voudrais renter dans la nuit, qui n'est pas la nuit, dans la nuit sans étoiles, dans la nuit sans dieux, dans la nuit qui n'a jamais porté le jour , qui n'a jamais rêve le jour,qui n'a jamais produit le jour. Dans la nuit immobile et muette, intacte. Dans la nuit qui n'a jamais été et qui ne sera jamais ( p 422)
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Je crois à la nécessité actuelle des internationales mais pratiquement , charnellement j'en reste au stade des patries. Pourquoi avoir honte de cette ambiguïté C'est celle de l’artiste qui sent tout en contraste ,en conflit et en rame, c'est pourquoi il devrait être absolument muet en dehors de son oeuvre proprement créatrice quitte à agir selon les réflexes qui le relient au commun et au vulgaire ( p 192)
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La France périt par là ou elle a pêché. Par la SDN elle a donné une importance mensongère à tous ces petits peuples de dimensions périmées , à l’âme rétrécie, qui maintenant la déçoivent cruellement en lui opposant leur pusillanimité petite-bourgeoise ( p 172)
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Videos de Pierre Drieu La Rochelle (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Drieu La Rochelle
C'est une histoire française. Elle se passe à Paris pendant l'Occupation, puis dans le maquis du Vercors où les résistants se battent dans la neige, jusqu'au dernier. C'est une histoire qui oppose deux France. Celle des Cossé-Brissac, le côté maternel de l'auteure, dont la grand-mère May, aussi libre de son corps en privé qu'attentive aux conventions en public, reçoit le Tout-Paris de l'Occupation, de Paul Morand à Pierre Drieu La Rochelle, de Josée Laval à Coco Chanel. Une jeune fille grandit là, promise à un mariage de l'entre-soi, bientôt elle sera rebelle. Elle se nomme Marie-Pierre de Cossé-Brissac. L'autre France, c'est celle de la résistance par les idées et par les armes. Un grand médecin juif parisien envoie son fils en province. L'intellectuel rompu aux joutes de l'esprit rejoint le maquis. Il se nomme Simon Nora, rebaptisé « Kim » dans son réseau. À la fin de la guerre, le survivant du Vercors rencontre l'aristocrate en rupture avec sa famille. Les héritiers des deux France s'aiment comme s'ils n'en formaient qu'une. Mais auront-ils le droit à la liberté ?
Ce roman haletant est une fresque guerrière, un amour impossible, une brève libération.
Extrait disponible sur notre site https://www.editions-stock.fr/livres/la-bleue/une-breve-liberation-9782234094024
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