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4,39

sur 3211 notes
Depuis le temps que je tombe dessus, depuis le temps que j'en entends parler, depuis le temps qu'ils existent, j'ai enfin décidé de me lancer dans cette saga historique romancée qu'on ne présente plus !

Tome 1 lu et grandement apprécié, autant pour l'écriture que pour la grande histoire (romancée) qu'il contient. J'aime beaucoup cette plume d'un autre temps, enfin aussi grimé fut elle pour nous faire croire qu'elle nous vient tout droit d'un autre temps. J'ai adoré le chevauchement de l'histoire et de la légende, la grandiloquence des personnages, des situations et de l'enchainement des évènements romanesques. Avec un fond de musiques bien choisies, je vous jure qu'on s'y croirait!
Je lirai la suite avec plaisir, maintenant que j'ai commencé autant aller jusqu'au bout...
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Pape Clément !… Chevalier Guillaume !… Roi Philippe !… Avant un an, je vous cite à comparaître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste châtiment ! Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races !
Ainsi s'abat la malédiction de Jacques de Molay, grand-maître des Templiers sur la royauté de France et la papauté.
Maurice Druon dresse une fresque sans concession de ces monarques et religieux qui ont traversé les siècles et contribué à l'histoire de France.
Ce 14ème siècle aura en effet été bien mouvementé.
Dans ce premier volet, l'auteur pose les bases d'une saga où foisonnent complots politiques avec en fil rouge, la fameuse malédiction de Jacques de Molay.
Le Roi de Fer s'intéresse en particulier à Philippe le Bel, alors roi de France, surnommé ainsi en raison de sa sévérité et de sa froideur. Son frère Charles de Valois est aigri par les privilèges que le roi accorde à la bourgeoise au détriment de la noblesse. Fin stratège, le roi a en effet offert à la bourgeoisie la possibilité de participer au gouvernement du royaume, ce que son frère ne peut accepter.
D'un autre côté, les Templiers, un ordre religieux ayant fait fortune grâce aux croisades, commence à inquiéter le roi dont les caisses financières dépendent entièrement du prêt d'or par les religieux. Philippe le Bel trouve donc le moyen de se débarrasser de cet encombrant créancier en faisant accuser l'ordre d'hérésie. Sous le couvert de faux témoignages, d'après l'auteur, l'ordre est massacré et ses membres les plus éminents soumis à la question par l'inquisition avant de finir sur le bûcher. Dès lors, la malédiction des Templiers semble s'exercer de façon troublante.
En effet, peu après, Philippe le Bel découvre grâce à sa fille, épouse malheureuse du roi d'Angleterre, que ses fils sont l'objet d'infidélités de la part des princesses. le scandale gagne en proportions lorsque celles-ci sont condamnées à être enfermées.
Dans les campagnes, les petits complots foisonnent également, notamment entre le comte d'Artois et sa tante Mahaut, mère des princesses, cette dernière ayant hérité des terres du comté au détriment de son héritier légitime.
Maurice Druon dresse avec beaucoup de talent, le portrait d'une noblesse blessée, affaiblie mais dont les crocs s'acharnent à mordre pour conserver les privilèges de leurs rangs.
Les dialogues, en particulier, sont savoureux au détriment, parfois, de personnages un peu trop manichéens.
En fin de tome, un répertoire biographique sous forme de notes historiques offre plus d'éclairages sur certains évènements racontés dans ce volet.
J'ai beaucoup aimé cette lecture.
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Apprendre l'histoire avec « Les rois maudits » de Maurice Druon est un grand plaisir. Je connaissais le feuilleton télévisé très ancien et je découvre le premier volume de la série romanesque en sept parties.
J'avoue que les premières pages du « tome 1 : le roi de fer » m'ont fait un peu peur car je ne suis pas une adepte des romans historiques et que la période l'Inquisition est suffisamment terrible pour s'effrayer des scènes de torture.
Et pourtant j'ai été séduite par la qualité de la narration de Maurice Druon qui réussit à concilier la petite et la grande histoire, celle de la France du 14ème siècle et celle de la famille royale.

Philippe le Bel, roi de France dont la beauté est à la hauteur de la cruauté, élimine les derniers templiers en 1314. Il regrette juste de ne pas leur avoir coupé la langue car sur le bûché, le maître de l'ordre des templiers Jacques de Molay maudit ses bourreaux : « Pape Clément !... Chevalier Guillaume !... Roi Philippe !... Avant un an, je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste châtiment ! Maudits ! Maudits ! tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races !... »
Pendant ce temps, la famille royale est sujette à un scandale. le seigneur Robert d'Artois complote avec Isabelle, Reine d'Angleterre et fille de Philippe le Bel, pour faire emprisonner pour adultère les belles-filles du roi et fragiliser leur mère. Cette dernière est la tante de Robert d'Artois et sa rivale qu'il accuse de lui avoir volé ses terres.

Malédictions, complots, vengeances, tous les éléments sont réunis pour nous tenir en haleine. Je vais poursuivre ma lecture sans hésiter avec le tome suivant.


Challenge Solidarité 2021
Challenge XXème siècle 2021
Challenge Multi-défis 2021
Challenge ABC 2021/2022
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Une excellente façon d'appréhender l'histoire de France, de la revoir sous un angle romanesque qui tient en haleine petits et grands. Je reste surprise du chemin parcouru depuis 1313, les hommes de pouvoir n'en sortent pas honorés mais on ne doit pas tout réecrire pour échapper à la honte. On aimait torturer, dépouiller, exécuter pour toutes sortes de raisons et on vivait jusqu'à 40 ans environ...
C'est un héritage et savoir d'où l'on vient sans juger reste source de réflexion et de progrès pour l'humain.
Passionnant, et à suivre.
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Cela faisait longtemps que je repoussais la lecture des Rois Maudits, sans raison particulière d ailleurs. Après le lecture de ce premier tome, un constat clair et net: j ai beaucoup trop différé! Une plongee fantastique dans la France et l Europe du XIVeme siècle. J ai adoré le style de l écriture, le rythme du récit, les dialogues, les descriptions, les personnages. Bref un grand moment et plonge derechef dans le tome 2.
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Avant ma découverte des Rois maudits, j'étais sans fausse modestie ce qu'on appelle une véritable bille en Histoire. le XIVème siècle ? Période floue après Charlemagne et avant la découverte de l'Amérique, je ne pouvais en dire plus.
Mais après seulement quelques chapitres de ce livre, je connais la généalogie de la famille royale de France sur au moins trois générations oncles et cousins inclus, et j'ai un aperçu de la situation du royaume, des enjeux politiques majeurs de l'époque, du fonctionnement de l'économie, des problèmes de religion et autres contre-pouvoirs... Et cela sans aucun effort de mémoire, seulement grâce aux personnages qui marquent l'esprit et à l'intrigue captivante. La narration glisse subtilement toutes les informations dont on a besoin pour qu'on ne soit jamais perdu.

L'intrigue est incroyablement prenante. Les chapitres sont courts et il s'y passe à toujours beaucoup d'actions, de rebondissements et de révélations. Vraiment, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu cet effet de ne pas pouvoir m'arrêter tellement je voulais connaître la suite !
Les transitions sont de plus super bien ficelées. J'admire la virtuosité avec laquelle l'auteur passe d'un narrateur à l'autre, afin de nous faire vivre toutes les histoires de cette époque à la fois. On suit les complots des grands de ce monde, puis parfois au détour d'une ruelle on s'immisce dans une bribe de pensée ou une sensation précise. L'auteur en profite pour intégrer à la narration des événements historiques récents (pour les personnages) qui impactent encore le quotidien, et on sent un véritable amour pour ce dont il nous parle.

Et parfois aussi, il brise le quatrième mur avec une puissance redoutable. Un événement tout à fait anecdotique se produit, et l'auteur nous fait remarquer que c'est à cet instant précis que l'avenir du plus grand royaume d'Europe s'est joué, sur quelques mots échangés ou un hasard malencontreux. Cette brusque prise de recul m'a fait ressentir physiquement un véritable vertige, littéraire et historique.
Et loin de couper du récit, ces prises de recul donnent d'autant plus de poids aux actions des personnages, car nous sommes alors conscients que la moindre d'entre elles peut entraîner des répercussions en chaîne que l'on ne conçoit même pas.

Les personnages sont une masterclass de caractérisation efficace : Philippe le Bel et sa froideur royale, Isabelle de France vertueuse dans son malheur, Robert d'Artois aussi fourbe que bourru, Charles de Valois le grand manipulateur, ou Louis de Navarre l'héritier au trône visiblement pas gâté par l'intelligence (je ne me lasse pas de ce « Louis, taisez-vous... » que lui adresse son père Philippe le Bel à chacune de ses prises de parole).
Et malgré tous leurs défauts qui ne sont pas des moindres, je me suis surprise à finir par les trouver attachants, notamment grâce à l'humour et au sens du rocambolesque.
Au point qu'il m'est difficile de savoir pour quel camp je suis ! Ils complotent tous, ils ont chacun leurs raisons, plus ou moins égoïstes ou guidés par des valeurs sincères. Lorsqu'on a suivi tour à tour leurs sentiments et leurs quotidiens, on comprend leurs motivations et on peut même y adhérer... Avant de comprendre ensuite celles de leurs ennemis.

Je suis impressionnée par le travail de reconstitution. L'ambiance de Paris du XIVème siècle est tellement immersive, on s'y croirait.
Et cela est de plus mis en valeur par un style remarquable. Un pur délice, et cela même lors de descriptions des environnements des plus glauques.
J'ai d'ailleurs remarqué que je ne lis pas ce livre de la même manière que je lis habituellement : j'adore tellement le style que je veille à ne rater aucun mot, alors que d'habitude je lis en diagonale dès qu'une description ou un dialogue est un peu trop long.

Si je peux me permettre un seul reproche à faire à ce premier tome, c'est sa fin assez abrupte. Mais est-ce légitime de m'en plaindre ? Car déjà, la narration suit la véritable Histoire de France, qui a eu des périodes s'étant finies tout aussi brusquement.
Et d'autre part avec un peu de recul, je me rends compte que cela sert un propos : on a beau être un roi terrible et puissant, on finit tous par mourir. Dans la vraie vie, il est rare que la mort fournisse une conclusion narrative satisfaisante.
Et je dois être honnête avec moi-même, je n'aurais certainement aimé aucune fin tant j'aurais voulu que cette histoire se poursuive indéfiniment. Par bonheur, il me reste six autres tomes à découvrir, et l'intégralité des pages Wikipédia sur cette époque.

Autre défaut à soulever : les lectures qui passent après Les Rois maudits paraissent bien fades en comparaison.

Concluons.
J'adore.
Tout.
Le style, les personnages, l'action, l'ambiance, les faits historiques, les réflexions philo, l'humour... Oui, je suis complètement fan.

C'est une très chaude recommandation. En plus, chaque tome est assez court, 250 pages environ, ce qui à aucun moment ne donne l'impression de se lancer dans un pavé.
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Et oui ayant du temps devant moi pour lire et souhaitant continuer la lecture de cette saga je viens de relire le roi de fer
Le plaisir est toujours aussi grand et ce qui est agréable c est que j aime toujours autant les personnages
Quel plaisir de voyager ainsi dans le temps
Pour la génération qui ne connait pas cette saga un petit conseil lisez là
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Les rois maudits, j'en avais vaguement entendu parlé, mais sans vraiment savoir de quoi traité ce livre et que cette histoire se déclinait en réalité en 7 tomes.
J'ai donc découvert ces fameux rois maudits et je ne le regrette pas, nous suivons un pan de la vie de Philippe le Bel, qui vient de mettre fin aux templiers avec l'aide du pape et de son garde des sceaux. Va s'ensuive, toute une série d'événements dramatiques, et la royauté française va malheureusement pour elle, bien en pâtir.
N'ayant pas une très grande connaissance de cette période de notre histoire, je dois bien avouer que j'ai été quelques fois perdue par la multitude de personnages, qui ont en plus l'affront d'avoir pour certains le même prénom, et par des pratiques financières plus que douteuses mais surtout très compliquées (ce qui explique peut-être la complexité de la fiscalité française actuelle).
J'ai malgré tout passé un très agréable moment de lecture avec ce livre et je lirais très volontiers les autres tomes de cette saga.
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Les Rois Maudits est l'une des fresques historiques les plus enthousiasmantes, les mieux écrites, que j'ai lues jusqu'ici, avec Fortune de France de Robert Merle ! le Roi de Fer, qui jette les bases de la saga, est un roman brillantissime, qui nous immerge totalement au temps du roi Philippe le Bel, durant la dernière année de son règne, en 1314, laquelle clôt sept années passées à abattre le puissant Ordre des Chevaliers du Temple, dernier pouvoir à lui tenir tête. Jacques de Molay, le Grand Maître, vient enfin d'avouer sous la torture toutes les infamies imputées à sa milice.
Maurice Druon prend pour point de départ à son heptalogie la légende selon laquelle Jacques de Molay aurait lancé une malédiction au moment de son exécution à l'encontre de ceux qui ont oeuvré à sa chute, ainsi qu'à l'encontre de leurs héritiers. On ne peut oublier la fameuse scène du bûcher d'où le vieil homme, possédé par une colère enragée, prononce à travers les flammes qui le ravagent ces paroles saisissantes :

”« Pape Clément !… Chevalier Guillaume !… Roi Philippe !… Avant un an, je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste jugement ! Maudits ! Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races ! »
(page 113)


Deux autres fils conducteurs viennent interagir avec l'intrigue principale, voire l'influencer : la rivalité pour la succession d'Artois entre Mahaut d'Artois et son neveu Robert d'Artois et l'idylle amoureuse entre le banquier Guccio Baglioni et la noble Marie de Cressay (même si pour l'instant, cette dernière intrigue ne semble pas interférer avec L Histoire, mais patience, les pièces du puzzle se mettent doucement en place !^^).

L'auteur réussit l'exploit de brosser toute une galerie de personnages historiques au caractère varié très crédibles : le roi Philippe, majestueux et implacable, son frère Valois vaniteux et brouillon, ses fils aînés et puînés fades et médiocres, les serviteurs de la Couronne Marigny et Nogaret loyaux mais plus royalistes que le roi lui-même, son cousin Artois truculent et revanchard, sa tante Artois calculatrice et autoritaire, Tolomei le banquier siennois rusé et opportuniste... D'ailleurs, peut-être que cette profusion de protagonistes pourra gêner au début le lecteur qui découvre seulement ce pan de notre histoire, et qu'il aura besoin d'un certain temps avant d'assimiler les identités et les intérêts privés de chacun. Car deux clans gravitent, complotent et intriguent autour du roi : d'un côté le parti des légistes et des tenants d'un état réformateur regroupant Marigny, Nogaret, Philippe de Poitiers, fils cadet du roi, Louis d'Evreux demi-frère du roi ; et de l'autre côté le parti des barons, favorables au retour d'un système politique traditionnel et féodal réuni autour de Charles de Valois, Louis de Navarre et Charles de Bigorre fils du roi, et Robert d'Artois.

On sent que Maurice Druon s'est beaucoup documenté, non seulement sur la situation géopolitique de la France médiévale mais également sur la vie quotidienne de ses habitants (armement, nourriture, hygiène, vêtements, éclairage, système de chauffage...), si bien que l'on se sent complètement immergé dans l'histoire. Cette documentation n'est jamais pesante mais se fond au contraire très naturellement au récit dans lequel aucun détail n'est négligé, jusqu'au vocabulaire de vieux français.

Malgré les drames humains qui se jouent (la chute des Templiers, la chute des trois brus du roi provoquée par Robert d'Artois pour récupérer son comté, les malheurs conjugaux de la reine d'Angleterre), certaines scènes et certains dialogues sont vraiment très drôles : par exemple, la scène du conseil où le roi ne cesse de rabrouer son héritier d'un sec «Taisez-vous, Louis !» suite à ses interventions toutes plus idiotes les unes que les autres ou la scène entre Mahaut et Robert d'Artois, accouru lui annoncer l'arrestation de ses filles et de sa nièce.

”- ... je veux qu'elle aide à sa ruine en allant braire devant le roi, et je veux qu'elle en crève de dépit.
Lormet baîlla un bon coup.
- Elle crèvera, Monseigneur, elle crèvera, soyez-en sûr, vous faites bien tout ce qu'il faut pour cela, dit-il.
(page 201)


Chaque phrase, chaque mot fait mouche. L'auteur sait comme personne renvoyer ses personnages vers la médiocrité, la vanité ou la solitude de leur vie en une formule définitive.
Les portraits qu'il brosse sont criants de vérité. Ainsi, Philippe le Bel est décrit comme un roi dur et majestueux, insensible à l'amour, même filial ; et pourtant, il souffre parfois de cette distance qu'il a lui-même instaurée. Mais pour la grandeur de l'Etat, il a renoncé à tout bonheur personnel !
Les personnages échappent à tout manichéisme, et même parmi les plus cruels ou les plus retors, il y a quelque chose e eux qui nous touche ou nous empêche de totalement les vouer aux gémonies.
Ainsi, Marguerite de Navarre, qui tondue et revêtue de sa robe de bure, trouve encore la force de répondre crânement à sa belle-soeur :

”«Moi, si je n'ai pas eu le bonheur, au moins j'ai eu le plaisir, qui vaut toutes les couronnes du monde, et je ne regrette rien !»
(page 226)

On ressent toutes les émotions, tous les doutes, toutes les envies rentrées ou sursauts d'orgueil des personnages, tant les mots utilisés par l'auteur sont justes et précis.
Bref, un véritable régal !

En bref :
Les + : un contexte historique extrêmement bien resitué et exploité ; des personnages réalistes et captivants ; un style efficace et des dialogues savoureux
Les - : aucun à mes yeux

Lien : https://parthenia27.blogspot..
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La saga des Rois maudits a toujours figuré bien en vue dans ma bibliothèque. Ma maman me l'avait offerte pour mes 16 ans et espérait que je me lance immédiatement dans la lecture de cette oeuvre. Mais, à l'époque, les couvertures des romans ne m'attiraient pas vraiment et j'avais déjà une tonne de lectures imposées par mes professeurs. Les Rois maudits ont donc pris la poussière et ma maman a cru que je n'appréciais pas son cadeau.
Puis, un jour, un professeur de sociologie a parlé des Rois maudits durant l'un de ses cours, nous conseillant de lire cette fresque qui résumait l'être humain à elle seule. Curieuse de me rendre compte par moi-même de ce qu'il voulait dire, j'ai enfin entamé la lecture de ce premier tome.
A ce jour, c'est encore mon préféré de la saga: le grand moment de la malédiction lancée par Jacques de Molay et le duo que forment Robert et Mahaut d'Artois n'y sont pas étrangers.
Effectivement, les Rois maudits résument parfaitement les qualités et les défauts qui peuvent (co)exister chez chacun de nous : les personnages de Maurice Druon sont courageux, lâches, généreux, jaloux, calculateurs, égoïstes, manipulateurs, naïfs, ...
Bref, depuis cette première lecture, je suis totalement "accro" aux Rois maudits. J'ai déjà relu les six premiers tomes 3 fois et je compte bien me lancer dans une petite relecture dès que je serai en vacances. Et tant pis si je finis par connaître l'histoire par coeur : c'est toujours un plaisir de se replonger dans ces romans !
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