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Alexis Champon (Traducteur)
EAN : 9782714436078
404 pages
Belfond (07/01/1999)
3.56/5   71 notes
Résumé :
Une nuit de 1940, un sous-marin aborde les côtes américaines. A son bord, John Ridgeforth, un agent britannique qui s'apprête à débarquer dans le plus grand secret. Alors que la guerre déchire l'Europe, un régime de terreur s'est peu à peu installé aux Etats-Unis chasse aux juifs, aux Noirs, aux communistes... Une traque orchestrée par les Allemands et exécutée par le Klan et l'Alliance Aryenne, qui ont porté Lindberg au pouvoir. Les ordres reçus par John sont clair... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Les Etats-Unis dirigés par le Klu-Klux-Klan avec à la tête de l'état Charles Lindbergh depuis 1932 et «l'alliance arienne». «Les Juifs, les noirs avec eux n'ont aucun espoir, il faut être blanc pas catholique mais protestant» (comme le chante M. Eddy).

Un agent anglais est envoyé au pays de l'oncle Sam dans le but d'exécuter le président et de faire accuser l'Allemagne nazi de ce crime.

Une uchronie terrifiante dans la lignée de Fatherland. le suspense est haletant, et les situations réalistes nous plongent en plein cauchemar.

Un thriller qui fait froid dans le dos au regard de la situation actuelle aux Etats-Unis et d'un président élu (par une minorité), qui puise ses idées nauséabondes dans une idéologie qui n'est pas sans rappeler celle du KKK.
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Dans ce techno-thriller uchronique Daniel Easterman postule que Charles Lindbergh est devenu président des Etats-Unis, porté au pouvoir en 1932 par l'alliance du Ku Klux Klan et de l'Alliance aryenne, et négocient en secret une alliance avec l'Allemagne Nazi.
Dans la vraie Histoire , Lindbergh est un ardent défenseur du maintien des États-Unis hors du conflit mondial – comme l'était au Congrès son propre père, Charles Lindbergh, pendant la Première Guerre mondiale – et devient un leader du comité America First, un mouvement anti-guerre.
Contrairement a ce qu'on croit cela aurait put se produire car les « lois de neutralité », Votées par le Congrès à partir de 1935, interdisent aux États-Unis d'intervenir directement dans le conflit jusqu'en décembre 1941.
La destruction de la flotte américaine du Pacifique par les Japonais à Pearl Harbor sort les États-Unis de leur isolationnisme et marque une étape importante dans la mondialisation du conflit.

Son vice-président Stephenson, qui n'est autre qu'un des chefs du KKK, est chargé en 1940, alors que l'Europe est déchiré par la Guerre, de mené les négociations avec Hitler.
les services secrets britanniques envoient sur place John, un de leurs agents, nom de code Victor. Sa mission est d'abattre le vice-président Stephenson.
Victor réussira-t-il à accomplir sa mission ? Parviendra-t-il à faire échouer le dangereux projet ?
vous le saurez en lisant ce superbe techno-thriller Uchronique.
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En bon amateur d'uchronie, je ne pouvais pas passer à côté de "K" de Daniel Easterman.
Charles Lindbergh est devenu président des Etats-Unis, et à instaurer un régime de terreur raciale. Dès le premier chapitre, nous voilà plongé dans l'enfer des camps, l'horreur nous agresse et donne le ton du roman. Il s'agira d'éliminer l'aviateur fasciste avant qu'il ne s'allie à Hitler.
Ne nous y trompons pas, il s'agit d'un roman d'espionnage, d'un thriller. Un peu comme Fatherland est un roman policier. C'est ce qui fait la force de ce livre d'ailleurs. C'est aussi pour cela que L Histoire est seulement effleurée ; un petit extrait de manuel scolaire nous explique brièvement comment on en est arrivé là. Nous n'en saurons pas plus, seulement que les conséquences seront terribles pour les communautés visées par les mesures d'exceptions.
Le roman est captivant et bien construit. le style est incisif et clair. Peu de temps mort dans cette intrigue bien menée, l'angoisse monte à mesure que le héros progresse dans l'exécution de son plan.
Nous vivons pleinement ce thriller à l'idée de départ assez originale.
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L' uchronie racontée par Easterman dans ce livre, est époustouflante autant que terrifiante.
Il rappelle, à bon escient, que les Etats-unis d' Amérique n'ont jamais été à l'abris d'une tentation totalitaire.
Certaines scènes de ce livres, quoique nécessaires sont à la limite du soutenable.
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"Avec des si, on peut refaire le monde". Voilà une définition possible pour expliquer une uchronie. Il suffit de changer une donnée dans l'Histoire du monde et créer ainsi une dimension parallèle. Dans l'ouvrage qui nous intéresse, l'écrivain imagine qu'un profasciste (Lindberg, le héros de l'aviation) est élu président des États-Unis, à la veille de la seconde guerre mondiale. Cette élection implique de nouvelles alliances et nous plonge dans un monde inconnu des livres d'Histoire.

John est envoyé par les services spéciaux britanniques pour tuer le vice-président des États Unis en 1940. En effet, les européens craignent que le gouvernement ne s'allie avec l'Allemagne nazie. Si Lindberg est modéré, il n'en est pas de même pour son second, Stephenson, qui n'est autre qu'un des chefs du KKK. Dans cette ambiance fascisante, le paysage américain se transforme : des camps de concentrations s'ouvrent un peu partout. Y sont enfermés les juifs, les homosexuels, les catholiques et tout opposant au régime. La musique est censurée (jazz et blues sont jugés trop noires). L'esclavage est rétabli. C'est dans cette atmosphère de suspicion que John doit prendre contact avec la résistance locale puis avec un allié au sein même de l'entourage du président en la personne de la femme de Stephenson. John devient, aux yeux de tous le cousin de Laura Stephenson, un partisan actif de ce nouveau gouvernement et bientôt conseiller de Stephenson lui-même lorsqu'il devient président après l'assassinat de Lindberg. Les services secrets britanniques avaient prévu beaucoup de scénarios dans la préparation de cette mission. Mais ils ont négligé une donnée : le facteur humain : John doit il rester insensible à l'avenir d'une jeune violoniste ? Peut-il réprimer son amour pour Laura ? Doit-il mettre sa couverture en péril alors que les pièges des espions allemands et du FBIS, la police de l'état, se resserrent ?

Cela fait très longtemps que j'avais envie de lire une uchronie mais je n'en avais jamais eu l'occasion. Aussi, je ne peux pas dire si ce roman est représentatif. Ici, le premier mot qui me vient pour le représenter est : dérangeant. Bien sûr par son sujet mais surtout par sa forme narrative. L'impression d'étouffer, de se noyer. L'Amérique s'enfonce dans le chaos et nous avec. Les descriptions sont justes assez précises pour que le travail de sa propre imagination fasse le reste. Et ça marche très bien ! D'un point de vue personnel, j'ai eu un peu de mal à m'habituer à l'environnement inventé par l'auteur. Je suis habituée à lire des romans ou des essais historiques, basés sur des faits réels. Or, là, à certains moments, prise par l'intrigue, je ne savais plus ou j'étais (Europe ou USA) ni quand j'étais. Cela reste un très bon ouvrage qui fait réfléchir. Je ne peux que le conseiller aux personnes qui pensent que l'extrémisme est la solution à tous les problèmes !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
John frémit. Anges déchus de la pire espèce, les agents en manteau gris de J. Edgar Hoover le hantaient depuis longtemps. Les membres du Klan, avec leur bonnet pointu, donnaient plutôt le frisson ; mais ils étaient devenus omniprésents, et sous leurs draps ne se cachait rien de plus menaçant que des citoyens ordinaires portés vers le mal. En revanche du Klan qui gouvernait le pays n'avait rien d'Innocent ni d'ordinaire, et pourtant les agents du Federal Bureau Of Internal Security, sinistre création de Hoover, représentaient l'Elite de la Nouvelle Amérique. Si John ou le passeur avaient quelque chose à craindre, c'était bien de tomber entre leurs mains.
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Larry loomis n'arrivait pas à trouver une position confortable. Sa femme racontait partout qu'il était un martyr des hemorroides. Il la suppliait d'arrêter, mais elle continuait, comme si l'idée d'avoir épousé un martyr, quel qu'il soit, réparait la gêne qu'elle pouvait lui causer.
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L'obscurité paraissait incommensurable, comme si Dieu, dans un moment de colère, avait dépouillé sa création de tout point de repère et de toute signification.
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Toutes les religions sont bonnes et bienveillantes par nature, elles s'accordent toutes sur les principes moraux.
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Un homme doit vivre avec ce qu'il a, et voir s'il ne peut pas améliorer son ordinaire.
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