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Marie-Thérèse Cuny (Collaborateur)
EAN : 9782915056525
158 pages
Oh ! éditions (01/03/2007)
3.73/5   11 notes
Résumé :

Ce livre est un cri de colère et de révolte, le témoignage vivant d'un homme qui nous fait partager l'horreur, les souffrances et les émotions d'une maison de retraite banale. Jamais la vérité n'avait ainsi été dite.Depuis plus de vingt-cinq ans, Jean-Charles Escribano est infirmier, au service des personnes âgées dépendantes. Sa compétence en organisation des soins est reconnue de tous.Un jour d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique

Un document qui fait grincer des dents, ça fait très peur de découvrir cette triste réalité.
On vit actuellement dans une société qui fait peur, tous les secteurs sont touchés par le manque d'effectifs et la mauvaise volonté des dirigeants à faire changer les choses pour améliorer le quotidien des soignants, et surtout des malades qui sont parfois en grande détresse.
On préfère cacher ces choses, ses actes malveillants qui se produisent dans quelques endroits, heureusement ce n'est pas le cas dans toutes les maisons de retraite.
Vieillir et finir ses jours dans une maison de retraite, parfois les familles n'ont pas le choix car les personnes âgées deviennent dépendantes, malades et certaines sont très seules.
C'est dans ce récit une grosse part de vérité sur la face cachée des maisons de retraite et j'espère franchement que dans le futur ça changera, plus d'humanité et moins de rendement. Il s'agit bien d'humains alors on ne doit pas travailler avec eux comme on bosse à l'usine à la chaîne.
A savoir que le fait de dénoncer la maltraitance sera pour le soignant, un point final dans sa carrière et un risque de ne plus trouver de travail nulle part.
J'ai lu ce livre car ma grand-mère est dans une maison de retraite qui a l'air assez correcte en apparence, elle est atteinte par la maladie d'Alzheimer et ne reconnait plus personne, c'est très durs pour ses proches de la voir dans son fauteuil errer dans les couloirs de la maison, la tête partie très loin comme si un trou noir avait emporté sa mémoire.
Bienvenu dans notre réalité, après ce sera le tour de nos parents et après nous même d'ici là comment pourront nous payer ces sommes exorbitantes pour avoir un lit et des soins corrects, et un petit peu de dignité.
J'espère qu'un jour les choses vont changer car pour l'instant malgré tous ces cas de maltraitance dénoncés, rien ne bouge, rien ne change, les gens continuent de faire l'autruche.
Je vous conseille de le lire même si ça vous énerve, certains passages de ce récit sont très intéressants et heureusement qu'il y a encore des belles personnes humaines dans ce monde mais hélas elles sont trop rares.


Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Infirmier en gériatrie, c'est le travail accepté dans un nouvel établissement qui lui fait découvrir puis dénoncer une réalité souvent quotidienne dans certaines résidences. du laxisme au manque de personnel qualifié, de l'indifférence à l'hostilité, les constats sont graves : manque d'hygiène flagrant, repas froids, soins inadéquats, maltraitance... Pourquoi la France ne suit-elle pas la Belgique dans ce domaine : pour fonctionner, une maison de repos doit obtenir une autorisation de la Région où elle se situe. Cette autorisation (avec inspections régulières) implique des obligations de la part des propriétaires qui doivent, tout d'abord, obtenir un diplôme de gestion de maison de repos. Ensuite, le nombre et la qualification du personnel sont réglementés et dépendent du nombre de résidents et de leur état de dépendance (la maison de repos reçoit alors des subventions traitements pour le persnnel médical). Réglementation pour les locaux, la nourriture, les soins... avec plusieurs services d'inspection à la clef. le décret (loi) prévoit également des règles concernant le prix de l'hébergement, la liberté du résident pour le culte mais aussi pour le choix de son médecin personnel, de son kiné, de son coiffeur... mais aussi et surtout, pour son bien-être (politesse du personnel, pas de tutoiement...). Ce n'est pas encore parfait et surtout cela ne le sera pas tant que l'argent et les bénéfices constitueront les priorités premières des propriétaires.
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L'auteur est infirmier en gériatrie, il se bat pour le bien-être des personnes âgées car dans beaucoup d'établissements, le manque de temps et de moyens entraîne une vraie maltraitance.
J'ai été choquée de voir que peu de choses avaient évoluées depuis que j'avais exercer dans ce secteur mais c'était il y a 15 ans...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Tout homme doit être capable de s'indigner.
(Abbé Pierre)
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