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Eva Monteilhet (Traducteur)
EAN : 978B084YP16V4
Le Cherche midi (11/06/2020)
3.3/5   47 notes
Résumé :
Chaque semaine ils passent une nuit ensemble, chaque semaine ils publient la critique de leurs ébats !

Lucas Callahan vient de décrocher un job de fact-cheker au magazine Empire. Un soir, tard dans un bar de Manhattan, il rencontre une magnifique brune qui le ramène chez elle. Lorsque sort le nouveau numéro d'Empire, il a la surprise de voir son aventure d'une nuit chroniquée par Carmen Kelly. C'est en effet elle, la magnifique brune, la chroniq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions du Cherche Midi pour ma sélection dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée et la découverte de l'ouvrage écrit à quatre mains, "Mr Nice Guy".
A première vue, la description de la quatrième page de couverture ne correspondait à aucun moment à mes lectures (et ma zone de confort à vrai dire) et je m'attendais à être servi par une alchimie mêlant "Sex and the city", la saga des "Nuances de Grey" et autres romances érotiques très en vogue.

Eh bien, s'il en est question, le scenario traite justement de cette "relation" entre Lucas, un jeune fact-cheker au sein du magazine Empire, fraichement débarqué à New-York, pleinement ambitieux et célibataire et Carmen Kelly, une croqueuse d'hommes qui tient une rubrique sexo au sein de ce même magazine. D'emblée, tout s'annonce "hot" mais en fin de compte , on en ressort plutôt surpris et même agréablement surpris du fait de la dimension psychologique donné aux protagonistes principaux (faisant au passage la part belle à Lucas, et à sa sincérité et son caractère réservé), d'autant que les auteurs ne sont pas tombé dans la facilité tenant à décrire purement et simplement les scènes torrides entre eux.
Au-delà de cette relation imposée et finalement appréciée par ses principaux acteurs, c'est une excursion dans le monde éditorial, du journalisme et de la célébrité soudaine qui nous est livrée avec son lot de mensonges et de manipulation en tous genres. Et c'est bien divertissant et léger.
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Miss manipule Mister (ou vice-versa)
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Encore un roman dont j'ai bien fait de ne pas trop me fier aux étiquettes mentionnant "romance". Car même si le résumé propose tous les codes d'une comédie romantique (lieu, métier, âge des protagonistes), ce récit est bien moins léger qu'il ne paraît de prime abord.
*
Dans le milieu journalistique, en plein coeur de Manhattan, un jeune homme natif du Sud tente de percer et de laisser une empreinte indélébile. Un soir il rencontre une jeune fille dans un bar et consomme allègrement tout en pensant avoir trouvé son âme soeur. La belle demoiselle, rédactrice d'une page sexo chroniquera de façon moqueuse leurs ébats passés.
Le bellâtre,, vexé comme un pou, ripostera de sa plus belle plume ravageuse. Résultat des courses : un face à face sexuel régulier entre ce couple, impliquant des commentaires professionnels pour la plus grande joie des lecteurs avides de sensationnel, de détails croustillants.
Mais cela ne se passe pas comme prévu. Bien évidemment...
*
J'ai trouvé là des personnages attachants, une intrigue originale (malgré le synopsis de départ), une histoire moderne à la "Sex and the city" et des thématiques actuels (l'importance et la toxicité des mass média, les manipulations journalistiques..).
L'écriture est fluide et j'ai même été étonnée quand j'ai vu que c'était une écriture à 4 mains. Ils font un bon tandem!
Le sexe n'est pas le sujet principal (malgré l'annonce) mais il s'agit bien ici de l'harmonie dans un couple, de leurs désirs profonds et sincères. le final n'est pas grandiose (comme on pourrait le penser d'une comédie new-yorkaise) mais il est le contrepoint de cette histoire.
*
Une bien belle aventure douce-amère mais rafraîchissante.
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New-York. Lucas est installé dans cette grande ville depuis peu de temps. Venant de Charlotte, il a décidé de tout quitter lorsque Mel, son grand amour qu'il devait épouser, décide de mettre fin à leur relation. le jeune homme saura se reprendre en main et décrocher un travail dans le journal prestigieux l'Empire, où il y exercera en temps que fact-checker. Un soir, il va rencontrer une jeune femme et il passera la nuit avec elle. La surprise est totale lorsqu'il apprend que cette dernière n'est autre que Carmen, la rédactrice de la rubrique sexo pour le journal pour lequel il travaille. Elle va prendre l'initiative de chroniquer la nuit passée auprès de Lucas. C'est le début d'une collaboration entre les deux jeunes, et ce, bien malgré eux.

Étant à la recherche d'un roman léger, j'ai pensé que celui-ci serait idéal. En découvrant le synopsis, j'ai juste eu un peu peur que tout ne tourne qu'autour des ébats des deux protagonistes. Je dois reconnaître que j'ai été agréablement surprise et que bien que le ton reste léger, il y a tout de même une certaine profondeur dans la teneur des propos.

J'ai fortement apprécié cette incursion totale dans le monde journalistique, même si on ne voit pas vraiment travailler Lucas. Malgré tout, j'ai trouvé que les auteurs rendaient assez bien l'atmosphère oppressante et parfois pleine de coups bas qui peuvent régner dans ces milieux. C'est loin d'être rose et j'ai parfois été quelque peu énervée.

Le postulat de depart laissait présager une histoire d'amour qui prendrait forme peu à peu, et cela a l'aide des ébats sexuels de la part de nos deux protagonistes. J'ai eu une petite appréhension, pensant que je pourrais terminer par me lasser. Il n'en est rien. Les personnages sont bien construits et les auteurs ont su leur donner le relief nécessaire afin de ne pas rester en surface. J'ai eu une nette préférence pour Lucas, que j'ai eu tendance à trouver plus naïf et sincère que Carmen, mais ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est la réelle évolution de leurs caractères tout au fil des pages.

La plume des auteurs est entraînante et percutante. Il faut bien évidemment mentionner que ce roman a été écrit par deux auteurs. Pourtant, j'y ai retrouvé une grande harmonie dans la narration. Les chapitres ne sont pas très longs, et à chaque fois, j'ai eu énormément de mal à poser mon roman.

Un roman qui est bien moins léger qu'il peut n'y paraître de prime abord. Les personnages sont attachants et l'histoire ne stagne pas, offrant ainsi des rebondissements qui permettent au lecteur de s'immerger totalement. Une très belle découverte.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Je remercie les éditions Cherche midi et Babelio pour l'envoi de ce livre.

Lorsque j'ai été contactée pour lire ce roman, ma plus grande peur était de tomber dans un roman tourné vers l'érotique qui omettrait la psychologie de ces personnages. Or, j'ai été agréablement surprise par la manière dont le sujet est traité même si ce dernier n'est pas des plus acceptable.

Lucas est un jeune homme qui débute dans la vie active et découvre la grande vi(ll)e. Il est ambitieux et fraîchement célibataire. Lui, qui n'a eu qu'une seule petite amie, est bien décidé à tester les plaisirs que New York peut lui offrir. Il est rapidement contraint de reconnaître qu'il n'est pas si facile que cela de dénicher un coup d'un soir jusqu'à ce qu'il ose enfin aborder une femme dans un bar. Et cette femme, c'est la fameuse Carmen, dont il connaît la rubrique mais dont il ne connaît pas l'apparence physique.

Carmen, de prime abord, est une de ces femmes détestables, toujours à critiquer le moindre détail et égoïste de bien des façons. Seulement, elle n'a pas eu la vie si facile et cherche à (se) prouver qu'elle peut aller loin dans la vie. Cela se présente plutôt mal alors que son chef l'encourage vivement à débuter une relation « professionnelle » avec le fameux Mr Nice Guy. Carmen finit par se demander si elle pourra quitter un jour cette rubrique sexo alors qu'elle ambitionne de faire des articles plus sérieux que ça. D'autant que ce que son chef lui demande revient presque à se prostituer (c'est elle-même qui le dit lors que l'entretien). Je la rejoins sur ce point puisqu'il s'agit bien de son corps et qu'on ne lui a pas demandé quelles étaient les limites qu'elle se fixait.

Ceci étant, le chantage et les menaces sont monnaie courante dans cette histoire mais vous n'en serez probablement pas étonnés puisque nous sommes dans le milieu du journalisme, guère réputé pour sa propreté.

Je m'attendais à une effusion de sexe et d'érotisme. Or, il n'en est rien ou si peu. En dehors de quelques passages (et des articles parus dans le magazine Empire), le contenu est assez sage ou se borne à décrire des faits comme vous parleriez du temps qu'il fait banalisant complètement le sexe. Rien de dérangeant à cela, en effet, si ce n'est simplement que la relation Carmen/Lucas est biaisée et dirigée par des tiers, ce qui n'est pas ce que je considère comme une norme. En espérant que le lecteur ait conscience des limites à apporter à cette aventure vécue par Carmen et Lucas.

De plus, ne perdons pas de vue que le mensonge ou l'arrangement de la réalité va de pair avec la profession des protagonistes. Il n'est donc pas rare, qu'en cours de lecture, nous ayons quelques retournements de situation, parfois prévisibles, parfois inattendus, dynamisant l'histoire pour qu'elle ne tombe pas dans l'ennui et la banalité.

Il est surprenant de constater à quel point les événements sont analysés. le ressenti de Carmen ou Lucas est plus profond que ce à quoi je m'attendais. Leurs confrontations écrites, au cours des parutions, sont très intéressantes et permettent d'obtenir deux points de vue d'un vécu partagé et met en lumière les différentes perceptions.

Ce roman est bien plus que du sexe « public » édité dans un magazine. Il amène des réflexions intéressantes sur l'éternel manque de communication des êtres humains entre eux. Mais surtout, il nous parle de la manière dont nous gérons nos envies, celles des autres, des limites qu'on nous pose et de celles que nous avons nous-mêmes. Jusqu'où serions-nous prêts à aller pour réaliser nos rêves les plus fous ? Carmen et Lucas sont deux versions de l'être humain qui veut s'accomplir et donner un sens à sa vie. Ils commettent des erreurs mais le plus essentiel à conserver, c'est qu'ils apprennent d'elles.

Entre deux traits d'humour, une enquête intéressante liée au chef de Carmen et Lucas, quelques moments embarrassants et des sujets sérieux, n'hésitez pas à vous lancer dans cette drôle de guerre sexuelle bien plus riche que prévu.
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Merci tout d'abord à Babelio et aux éditions du CHERCHE MIDI pour la découverte de ce roman. Et merci aux responsables de l'opération MASSE CRITIQUE pour m'avoir proposé ce livre.

Les lectures se suivent et ne se ressemblent pas. C'est une des richesses de Babelio, de sortir de sa zone de confort de lecture et d'aller à la rencontre de territoires inexplorés. Je venais de terminer un ouvrage pas très joyeux et je me suis plongé dans « Mister Nice Guy ». La couverture est alléchante, le postulat de départ pétillant, la 4ème de couverture pleine de promesses. le marketing a bien joué son rôle ! Et pourtant les promesses ne s'arrêtent pas là, loin s'en faut.

Le livre est plein de fraîcheur et après des mois plutôt sombres, c'est une lecture parfaite pour l'été, au bord d'une piscine ou allongé sur la plage ! Je ne peux m'empêcher de comparer ce livre à celui d'Eric Emmanuel Schmitt : « Les perroquets de la place d'Arezzo » qui s'inscrit pourtant dans un tout autre registre. Les deux ouvrages partagent néanmoins la même thématique : celle du sexe, des désirs, de l'ivresse des relations, passionnées, amoureuses, des déconvenues aussi. La ressemblance s'arrête ici.

Le coeur de « Mister Nice Guy » est bel et bien celui-ci : une rencontre hasardeuse entre deux « journalistes » : Lucas et Carmen, une nuit de plaisir et un article assassin de la belle Carmen sur les performances de son amant d'un soir. Il n'en faut pas plus aux deux auteurs pour s'emparer de l'idée et transformer l'anecdote en un défi quotidien qui va explorer les différentes facettes de la sexualité de notre société du 21ème siècle.

Limiter et résumer « Mister Nice Guy » à ces échanges (passionnels et littéraires) entre les deux protagonistes est un peu trop simpliste. Sur fond d'une ville de New York qui ne dort jamais, de soirées, de désirs de célébrité, de mensonges, de parcours fulgurants sous le signe du rêve américain, d'argent facile, mais aussi d'humanité, de faiblesses et de sincérité des êtres humains, pris à leur propre jeu, le roman de Jennifer Miller et Jason Feifer ne tombe pas dans les clichés et la facilité. Il sait rebondir et évoluer, comme les protagonistes.

Suspens, suspens, quelle issue à ce jeu dangereux et à cette guerre sexuelle que se livrent Carmen et Lucas ?
Vous cherchez une lecture pleine d'humour et de rafraichissement pour l'été ; alors ne cherchez plus !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
J’intimide les hommes. C’est le prix à payer quand on fait mon métier. Ce qui veut dire que les hommes qui montrent assez de courage pour m’aborder sont ceux qui ont de gros bureaux, des ego en conséquence, et d’encore plus gros comptes en banque. Mesdames, je vous entends d’ici : ils doivent avoir quelque chose à compenser. Et alors ?! Coucher avec moi n’est jamais acquis, même si on vient de m’emmener à Las Vegas en jet privé pour assister à un combat de free fight à l’Octagon. (J’y ai au moins appris quelques clés de bras.)Récemment, les restos chics et les voyages ont commencé à me paraître de plus en plus fades. Alors j’ai décidé d’essayer quelque chose de nouveau : les gentils garçons. C’est-à-dire un mec sympa, incapable de s’offrir un trois-étoiles (ne parlons même pas du jet) et qui serait probablement éperdu de reconnaissance de pouvoir rentrer avec moi.Il y a quelques semaines, je suis donc allée dans un petit bar du Village. Le genre d’endroit pas du tout chic où on ne paie que huit dollars son verre de pinot. Il était près de minuit et j’étais assise au comptoir, attendant de voir qui ou quoi allait se présenter.
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En fait, il ne s’était même jamais réveillé à côté d’une autre femme. Il était, comme un ami lui avait récemment dit, un « puceau du sexe ». Pas comme un vrai puceau mais dans le sens où il avait beau ne plus être vierge, il n’avait pas beaucoup couché non plus. Cet état de fait le rendait assez anxieux. Mel et lui n’avaient aucune expérience lorsqu’ils s’étaient rencontrés en première année de fac, et ils avaient été ravis de se débarrasser enfin de leur pucelage. Lucas avait donc beaucoup couché, mais avec une seule personne – il y avait eu du sexe et encore du sexe, et puis de moins en moins, comme c’est souvent le cas.
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Personne n’arrivait à lui en vouloir. Il était trop charmeur pour ça, trop chaleureux et aussi vraiment trop bruyant, mais d’une façon plus attachante qu’agaçante. Peu importait ce qu’il écrivait ou qui il se mettait à dos, tout le monde avait l’impression d’être son meilleur ami. C’était exactement pour ça qu’il avait été débauché par Noser, un site basé à New York qui se spécialisait dans les révélations, surtout celles qui concernaient la sphère des médias. C’étaient des commérages corrosifs et bien écrits qui s’adressaient à ceux qui ne voulaient pas être pris en flagrant délit de lecture d’un tabloïd bas de gamme.
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était plus ronde que les filles qui lui plaisaient d’habitude. Étant lui-même assez maigrichon, il se sentait parfois intimidé par les filles très musclées ou celles dont le tour de taille faisait le double du sien. Mais il avait craqué pour ses lunettes vintage et ses lèvres pleines et boudeuses. Le contact était bien passé, ils avaient discuté et il l’avait fait rire. Pendant que les autres invités dansaient dans le salon, ils s’étaient réfugiés dans la chambre et avaient terminé sur le lit, sur une pile de sacs à main. C’est presque trop facile, s’était-il dit.
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Cette fille innocente était toujours choquée, incrédule ou horrifiée quand débarquait le type. Mais quand ses vêtements finissaient par voler, elle était nue dessous. Et elle avait un tatouage vulgaire. Ou un ticket de métro. Et cette invraisemblance narrative ruinait toujours tout. Mais voilà que Carmen elle-même arborait une invraisemblance narrative. Ce matin-là, elle s’était habillée en prévision du moment où elle se ferait déshabiller.
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