Plongeons-nous dans
Un banquet de squales (le bouquin, hein, en vrai le faites pas de piquer une tête au milieu d'un banc de requins).
C'est le premier
Stan Kurtz à me laisser une impression mitigée. L'ambiance se veut action-espionnage dans une veine OSS 117 et James Bond, mais de l'action j'ai trouvé qu'il n'y en avait pas tant que ça et le versant espionnage ne se taille la part du lion que dans le dernier quart du bouquin, le premier étant consacré à une longue intro sur une enquête parallèle de Kurtz et les deux du milieu à beaucoup de bavardages et allers-retours du même Stan qui oscille entre oui, non, peut-être, je ne sais pas, bon d'accord, oh et puis non, mais en fait si, mais pas trop quand même, dans ses rapports aussi bien professionnels que personnels avec Marion DeMonaco. Comme un ouragan (de Monaco aussi) mais qui ne soufflerait in fine pas très fort.
Après, on n'a pas non plus le temps de s'ennuyer, puisque le bouquin est court et vite lu – en deux heures, l'affaire est entendue. Et puis, ça vient peut-être de moi qui ai toujours de grosses attentes kurtziennes vu comment j'adore le personnage. À trop en demander, on n'a pas toujours ce qu'on veut.
Même en restant un chouïa sur ma faim avec
Un banquet de squales, le plaisir de retrouver l'Infra-Détective était au rendez-vous. le but de cette lecture était de toute façon une reprise de contact tranquille, une mise en jambe, un échauffement et autre synonyme à votre convenance, avant d'attaquer LE gros morceau : l'intégrale de Série B parue en deux volumes chez Faute de Frappe, soit 1400 pages à s'enquiller de relecture de la saga mais pas que puisque ce double mastard compte un inédit, Révérence, la fameuse conclusion tant attendue de ce volet des aventures du privé en imper et chapeau mou.
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