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EAN : 9782892953275
Typo (15/11/2010)
3.69/5   21 notes
Résumé :
Ce roman raconte avec fraîcheur le destin de Dounia de Beyrouth à Montréal. «Je veux mourir là où mes enfants sont heureux», dit celle qui a finalement pris racine au Québec.
Dounia, 75 ans, ne sait ni lire ni écrire et ne parle que l'arabe. Elle laisse la parole à Salim, son mari, et à ses enfants, qui parlent une langue qui lui est étrangère. Elle se croit muette, inintelligente. Dans Le bonheur a la queue glissante, elle murmure avec naïveté et sagesse une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
"Le bonheur a la queue glissante" m'a été conseillé sans hésitation par un libraire . Je l'ai pourtant laissé en attente un an. La couverture me paraissait un peu triste avec le titre et le nom de l'auteur encadré en noir. Mais dès que j'ai lu la première page, je ne me suis pas arrêtée avant la dernière.

La narratrice, une canadienne de 75 ans se remémore toute sa vie. Née au Liban, elle n'a jamais pu apprendre à lire et ne connaît que très peu de mots français. Mais c'est une femme pleine de bon sens et de sagesse qui utilise beaucoup de dictons et de proverbes pour éviter de discuter ou de parler du passé. Ce qu'elle préfère, c'est faire la cuisine tous les jours pour son mari, ses six enfants et ses petits-enfants.

C'est un livre magnifique rempli de tendresse et de fraîcheur , Abla Farhoud mérite bien son prix France-Québec Philippe Rossillon.
C'est un bonheur d'accompagner cette Sitto Dounia à travers ces 150 pages!
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« Le bonheur a la queue glissante »
Un des nombreux proverbes qu'utilise Dounia, 75 ans, exilée au Canada avec sa famille.
Elle se souvient Doumia.
Elle se souvient de tout.
De son village au Liban.
Du village de son mari, son premier exil.
Du Liban.
De sa vie au Canada.
Elle ne sait pas écrire, pas très bien parler la nouvelle langue, alors que ses enfants maîtrisent tout ça à la perfection.
Elle est silencieuse Doumia.
Elle a toujours subi sa vie.
Mais elle est pleine de sagesse et d'amour pour ses enfants.
Ses réflexions sont simples mais tellement pleines de bon sens.
Elle est attendrissante Doumia.
Il semblerait que ce livre soit inspiré de la vie de la mère de l'auteure.
Elle est admirable Doumia.
Et, malgré sa discrétion et son effacement, quelle belle vie !
C'est plein de tendresse ce livre.
Ce ,n'est pas facile l'exil.
Mais malgré toutes les difficultés rencontrées au cours de sa vie, elle s'en est bien sortie, Doumia.
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J'ai lu "Le bonheur a la queue glissante" parce qu'un extrait faisait partie d'un examen de fin d'année en français de 4e secondaire et que ça m'a intriguée et donné envie de lire la suite. le récit est celui de la vie d'une Canadienne d'adoption née au Liban. Elle raconte sa vie de manière très colorée et originale. Les thèmes du bonheur, de l'identité, de la connaissance et de l'immigration sont abordés avec intelligence.
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Un peu sur le même ton que le roman Toutes celles que j'étais. Elle parle de l'acceptation de vieillir et des petits bonheurs qu'il faut apprendre à savourer.
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Le malheur d'être née femme au Liban. L'exil, le déracinement, la barrière de langue, l'oublie de soi. le destin de Dounia est d'une tristesse sans nom.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Depuis plus de cinquante ans je fais à manger tous les jours et, chaque fois, c'est différent. J'améliore les plats, j'invente de nouvelles recettes, de nouvelles façons de procéder, parfois. Je me demande s'il y a autant de différence dans les mots. Pour plonger mes mains dans la nourriture, il faut que j'en aie vraiment envie, sinon je brasse à la cuiller. Mes mains nues et propres touchent la nourriture que mes enfants vont manger. C'est ma façon de leur faire du bien, je ne peux pas grand-chose,mais ça, je le peux.
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Le meilleur repas du monde, même un festin, a mauvais goût si on le prend dans la discorde et la mauvaise humeur. Moi, j'aime mieux ne manger que des olives et du pain... dans la paix.
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Notre maison était,comme on dit, une maison ouverte. Je ne l'ai jamais vue vide, ou juste notre famille, il y avait toujours des gens.C'était le presbytère, un salon, un café, parfois même un tribunal, et pour ceux qui venaient d'ailleurs, un hôtel et un restaurant puisqu'il n'y en avait pas au village.
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C'est le moment de la journée que j'aime le plus. Etendue dans mon lit, seule, bien au chaud, à demi réveillée, à demi endormie, je sens l'odeur du café, peu à peu , puis beaucoup. J'ouvre alors les yeux et je regarde l'arbre devant ma fenêtre.
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Si ton ami est de miel ne le lèche pas complètement.
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