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Emily Borgeaud (Traducteur)
EAN : 9782744063152
320 pages
Pearson (12/01/2008)
3.47/5   229 notes
Résumé :
Vous rêvez d'échapper à la routine du métro-boulot-dodo, de gagner de l'argent sans vous épuiser à la tâche, ou tout simplement de vivre mieux en travaillant moins ? Alors, voici ce que vous apprendra ce livre : ? comment vous organiser pour gagner en un mois, à raison de 4 heures par semaine, le salaire que vous gagnez jusqu'à présent en un an ; ? comment rejoindre les Nouveaux Bienheureux, qui réalisent leurs rêves et jouissent de la vie sans attendre une hypothé... >Voir plus
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Quelques bonnes idées de management... En dehors de ça, ce bouquin est une véritable escroquerie intellectuelle !

C'est du libéralisme sauvage dont il est ici question, pas franchement des idées sur le mieux vivre dans un monde durable, comme on pourrait l'espérer. Pour le côté révolutionnaire de l'approche on repassera. Donc monsieur Ferriss a monté une boîte qui tourne pas mal (tant mieux pour lui) et a externalisé tout ce qui était possible d'externaliser pour en faire le moins possible.

Pas bête ? Oui, la seule différence avec l'entrepreneur qui veut grossir, c'est que Ferriss veut profiter de ses gains pour travailler le moins possible et profiter de la vie. Ce qui n'est pas un mal en soi, mais prétendre que c'est possible pour le plus grand nombre est une arnaque en bonne et due forme. Pour que monsieur Ferriss profite de beaucoup de temps libre, il faut que d'autres rament à sa place. Sachant que si tout le monde fait ça, plus personne ne bosse. Un vrai monde de rêve ? Eh bien non ça n'est juste pas possible, si personne ne travaille, il n'y a pas de création de "valeur ajoutée" pour reprendre un langage marxien.

Là où on voit que Ferriss se fout du monde c'est quand il explique que ses sous-traitants indiens ne sont payés qu'à la com' : quand sa boîte tourne moins bien, ce sont eux qui ramassent, sachant que s'il peut externaliser, c'est justement en se basant sur les différences de coûts salariaux. Face je gagne pile tu perds.

A garder tout de même les chapitres où l'auteur se moque du monde du travail abrutissant dans lequel nous sommes emprisonnés pour beaucoup, assez jouissif. le reste... Faites-en ce que vous voulez. Caler un meuble peut-être.
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J'ai enfin lu La semaine de 4h de Tim Ferriss ! J'en avais déjà entendu parlé il y a plusieurs années, mais à ce moment là je n'étais pas encore entré dans le monde du travail et par conséquent je n'étais pas vraiment destiné à lire ce livre.
C'est en lisant "Tout le monde n'a pas eu la chance de rater ses études" de Olivier Roland, que je me suis décidé à acheter celui ci.

J'ai vraiment beaucoup aimé le livre d'Olivier Roland, mais après avoir refermé La semaine de 4h, je me rends compte que le livre d'Olivier Roland est très inspiré de celui du Tim Ferriss. J'ai donc par conséquent accroché comme avec le précédent. Ces deux livres sont similaires mais pas en tout point.
La semaine de 4h n'est pas très long. Il se lit rapidement, facilement. Tim Ferriss retrace son parcours et nous explique comment il a réussit à créer une entreprise et à la faire fonctionner sans qu'il ait besoin d'intervenir, en externalisant la plupart des tâches pour qu'il puisse vivre et profiter de son temps comme bon lui semble.
Ça fait rêver non?

Ce livre est très inspirant et donne réellement envie. Malheureusement je ne suis pas certaine à 100% que cela soit possible pour tout le monde. En soit, rien de très compliqué. Encore faut t'il avoir le courage d'oser mettre en place les conseils pratique évoqués par Tim Ferriss.

À la fin de chaque chapitre (de la version réédité), nous pouvons lire les témoignages de personnes ayant écrit à l'auteur pour le remercier d'avoir permit des changements dans leur vie, de plus, ils expliquent eux même leur situation et comment ils ont fait pour mettre en place les actions conseillées.

Un livre très inspirant et surtout pleins de bons conseils. J'en ai appliqué quelques uns et en tout honnête, ça fonctionne. Encore faut il avoir le cran d'oser, car oui, cela peut faire peur.
J'ai envie d'y croire. En tout cas, si vous cherchez de quoi vous motiver professionnellement, ce livre a coup sûr vous rendra heureux.
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« A la classe moyenne, la sédentarité ; aux Nouveaux Bienheureux, un pouvoir qui ne se mesure pas en nombre de pièces d'or : la mobilité absolue. » Au détour de cette phrase, Timothy Ferris résume toute l'idéologie contemporaine du nomadisme qui traverse son livre à succès La Semaine de 4 heures. Aux « Remetteurs à Demain » -comprendre la masse qui s'épargne aujourd'hui pour jouir demain- notre serviteur oppose et promeut les « Nouveaux Bienheureux », dont le leitmotiv est le choix –comprendre le choix de ne s'épargner aucun loisir qui s'offre à nous. La ligne de fracture est le rapport au salariat. Dans le paysage social contemporain, les salariés les plus ambitieux rêvent de devenir à leur tour patron. Dans le schéma de notre auteur, il s'agir de « n'être ni le patron, ni le salarié, mais le propriétaire. »

Pour être propriétaire sans devenir patron Mr Ferris déroule son programme de reconquête temporel. Sans surprise, la loi de Pareto est à l'honneur, d'abord pour définir nos principales sources de bonheur, ensuite pour connaitre notre efficacité, et enfin pour gérer nos priorités. Une fois les 80/20 définis, c'est la loi de Parkinson qui est promue : plus une tache a de temps alloué, et plus elle est longue et complexe à être achevée. Dès lors, toute tâche doit avoir un temps imparti ultra-court pour être simplifiée au maximum. Enfin, d'un pragmatisme implacable c'est la politique du moindre effort -Less Is More- qui a les hommages. Lire Timothy Ferris, c'est se faire rappeler à chaque phrase qu'il ne faut pas perdre le Nord, en l'occurrence : « être efficace, c'est faire des choses qui vous rapprochent de vos objectifs. Être performant, c'est accomplir une tache donnée (qu'elle soit importante ou non) de la manière la plus économique possible. » Soyez donc efficace avant d'être performant !

Toutes ces lois ne peuvent prendre effet que sur un terrain préparé. Et c'est là que la radicalité de Timothy Ferris fait tout son effet. Puisqu'on doit se concentrer sur son objectif, à défaut sur ce qui nous enthousiasme, il faut parvenir à recréer tout un univers attentionnel –discours désormais répandu mais plutôt précurseur il y a 10 ans. « Sans attention, le temps ne vaut rien : privilégiez donc l'attention sur le temps. » Première mesure : la diète d'information ! Aucune lecture de presse, tout juste la Une des kiosques à journaux. Pas de radio non plus, mais uniquement de la musique. de la lecture, mais de préférence de la fiction. Pas de surf sur Internet, sauf à des plages horaires strictement définies. Un véritable monde d'ascète pour notre moine du nomadisme!

Dans le même ordre d'idée, Timothy Ferris préconise le répondeur automatique à toutes les messageries, qu‘elles soient vocales ou écrites ! Prévenez la terre entière que vous êtes occupé pour que seuls les messages les plus importants vous parviennent. Concrètement, il s'agit de privilégier, par ordre de préférence : courriel, téléphone, rendez-vous. Comme le fait dans la pratique contemporaine Xavier Niel. Quand bien même on vous laisse un message vocal, répondez par courriel ! Et si vous écrivez un message, alors structurer-le en une succession de « si …alors » qui limite les échanges.

Une fois l'élimination parvenue à son strict nécessaire, la semaine de 4h n'est toujours pas là. Car la clé réside dans la délégation, ou plutôt l'externalisation des taches : assistante –indienne dans son cas- pour répondre aux courriels voire pour relever et scanner le courrier, prestataire pour gérer les clients ou la logistique etc… Timothy Ferris souligne à juste titre que les entreprises de consommations de masse ne sont bien souvent que des marques qui ne produisent pas elles-mêmes, ne gèrent pas les flux elles-mêmes, et ne sont pas elles-mêmes au contact du client. Il n'en résulte qu'une seule activité possible : le drop shipping, autrement dit l'importation et l'écoulement de chinoiseries sur les places de marchés de l'Internet. Pas de quoi ériger des pyramides, mais une source certaine de cash-flow pour financer ses voyages et repousser au plus loin ses soucis de pension de retraite.

Dans cette démarche ressort une antienne du développement personnel, à savoir « le tempérament ça se travaille ». Il s'agit d'apprendre à prendre des décisions, à faire systématiquement des propositions. Au-delà de la diète et des courriels, Timothy Ferris pose un constat on ne peut plus juste : « La réussite d'une personne dans la vie se mesure en général au nombre de conversations délicates ou désagréables qu'elle est prête à avoir. » Dès lors, s'il l'auteur eut été français, sans doute aurait-il mit parmi les nombreuses citations que les auteurs de développement personnel affectionnent, celle de Danton : il faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace !

Car « le monde est trop vaste pour passer sa vie enfermé dans une boite ». Car l'interjection pourtant ô combien nécessaire à l'échelle de l'humanité « fonde une famille et élève tes enfants pour répéter le cycle » n'a rien d'enthousiasmant, Timothy Ferris nous promet « le beurre et l'argent du beurre » si on répond à la pollution informationnelle par une urgence attentionnelle et sans chichi communicationnel.
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Véritable livre-outil qui vous propose, chapitre après chapitre, de reprendre le contrôle de votre vie avec des actions concrètes et des prises de conscience échelonnées (de sorte de pouvoir mieux les assimiler), il a clairement son intérêt en tant que lecture d'épanouissement personnel.

J'ai lu la deuxième édition, augmentée de témoignages, de quoi apporter du vécu à ce qui est dit (en plus de celui de l'auteur). le gros avantage de certains témoignages, c'est de voir aussi certains qui sont allé très (trop) loin, et donc les dérives de la méthode appliquée à l'extrème (le gars qui demande à son assistant de faire la psychanalyse à sa place, pardon mais où va-t-on...)

Si je le rejoins parfaitement sur l'idée que s'enfermer dans un travail qui rémunère le temps passé à produire et non pas la production, ou encore se donner des objectifs concrets de revenus et de rêves à réaliser (plutôt que d'amasser sans vision claire de ce qu'on veut avoir puis de ce qu'on veut en faire), il y a quelques points où je le trouve être allé trop loin.

L'histoire de se créer une muse, c'est, dans les témoignages, soit la possibilité de faire une activité de formation (et là, j'applaudis, dans l'économie du savoir dans laquelle nous nous trouvons c'est à encourager), soit aller chercher un produit à importer (ce que je cautionne nettement moins, moi qui suis partisan d'une consommation locale).

De plus, aller chercher les écarts salariaux pour délocaliser une partie de sa production, c'est un peu trop jouer avec le jeu du libéralisme. Je ne juge pas, je dis juste que je ne suis pas pour l'idée. Que chacun en tire ce qu'il veut.
Notez cependant qu'il n'est absolument pas à dire "c'est ça qu'il faut faire", ou "ça il faut le banir absolument". le premier point du livre, c'est avant tout de "savoir ce que vous voulez". Puis d'aller le chercher. Très intéressante comme façon de voir les choses.

Enfin, sur la fin du livre, il détail comment se détacher des objets pour s'inscrire dans une vie de nomade ou de grand voyageur. Personnellement ça me parle moins, je suis encore partisan du port d'attache, même si je suis assez minimaliste dans les objets que je garde.

Bref! A lire! Avec un bon sens critique et la volonté de prendre ce qui peut nous convenir, et ne pas hésiter à mettre de côté ce avec quoi on n'est pas d'accord.
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« La semaine de 4 heures » a été pour moi un électrochoc même si inconsciemment j'étais déjà sur le chemin de la recherche d'efficacité dans ma vie.

Ferriss non seulement valide d'une certaine manière mon mode de pensée mais va bien-au delà, ouvrant des portes sur un mode de vie nomade, usant à bon escient des technologies modernes (Internet/Skype) pour se concentrer sur l'essentiel : VIVRE.

A l'heure actuelle, il m'est difficile de mesurer la portée de « La semaine de 4 heures » sur mon existence mais j'espère pouvoir en tirer des retombées non négligeables, car le monde du travail nécessite aujourd'hui pour moi de s'armer pour y faire face et trouver des solutions permettant d'y survivre sans s'user.

Et vous, attendrez-vous d'arriver éreinté à l'age de la retraite pour enfin vous décider à vivre vos passions ?
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Je ne peux pas vous donner la recette de la réussite
mais je peux vous donner la recette de l'échec :
essayer de faire plaisir à tout le monde tout le temps -
Herbert Bayard SWOPE
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Pour toutes les choses les plus importantes, le moment est toujours mauvais. Attendre le bon moment pour quitter votre boulot ? Les étoiles ne s'aligneront jamais et les feux rouges de la vie ne passeront jamais au vert en même temps . [...] Les conditions ne sont jamais parfaites. "Un jour" est une maladie qui emportera vos rêves dans votre tombe avec vous.
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1983 , je manque d’échoué au jardin d'enfant parce que je refuse d'apprendre l'alphabet . mon institutrice refuse de m'expliqué ce que j'aurais à y gagner "c'est moi l'instit , tu fais ce que je te dis !!" je lui reponds que c'est débile et lui demande qu'elle me fiche la paix . elle ne voit pas que je suis entrain de dessiner des requins ?
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Étape 1 : choisissez une niche à votre portée Lorsque j'étais plus jeune… je ne voulais pas qu'on me colle d'étiquette, qu'on me range dans une catégorie… Alors qu'aujourd'hui, c'est tout ce qu'on demande. Avoir une niche – Joan CHEN Créer la demande est difficile. Y répondre est beaucoup plus facile. Trouvez un marché – définissez vos clients – et ensuite seulement trouvez ou créez un produit pour eux.
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Toutes les actions comportent une part de risque. La prudence ne consiste pas à éviter le danger (c'est impossible) mais à calculer les risques et à agir avec détermination. Commettez des erreurs par ambition, non par paresse. Développez la force de faire des choses osées, pas la force de souffrir – MACHIAVEL
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Vidéo de Timothy Ferriss
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En savoir plus : https://www.lisez.com/livre-grand-format/votre-temps-est-infini-et-si-votre-journee-etait-plus-longue-que-vous-ne-le-pensiez/9782412049402
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