'Dom Juan' de Molière : Leçon littéraire

Voici une petite aide sur Dom Juan de Molière:
Dom Juan de Molière

Titre de l'oeuvre : Dom Juan

Auteur : Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de Molière, est né le 15/01/1622, à Paris et est mort le 17/02/1673, à Paris.
Il marqua l'histoire du théâtre et de la comédie française. Molière était et l'est encore un auteur très joué. Il écriva des pièces qui mêlaient le comique, le pathétique et critique. Il se servait du rire comme une arme pour combattre les coutumes et les contraintes de son époque.
En 1665, lorsqu'il écrit Dom Juan, Molière se hisse au rang du plus grand artiste de son époque.
Molière tombe malade en 1666. Gravement affaibli, il parvient neanmoins à écrire deux pièces, le Médecin malgré lui et le Misanthrope.
En 1673, Molière signe sa dernière pièce, le malade imginaire. Au cours de sa quatrième représentation, il tombe sur scène et meurt quelques heures plus tard, le 17 février 1673.
Sept ans après sa mort, les comédiens de Molière fondent la Comédie Française.

Date de la première représentation : Dom Juan Fut représenté pour la première fois le dimanche 15 février 1665 sur la grande scène de la grande salle du Palais Royal.

Réception de l'oeuvre au moment de sa publication : Molière a vu le Tartuffe se faire interdire donc il a décidé de contre-attaquer avec le Dom Juan.
La pièce, créée le 15 février 1665, connaît un vif succès et est représentée 15 fois. Mais malgré l'immense succès, le spectacle ne sera pas repris à la réouverture du théâtre, le 14 avril 1665 et fera à son tour l'objet d'une violente attaque.
La pièce sera rejoué pour la première fois 176 ans plus tard, c'est-à-dire en 1841, au théâtre de l'Odéon.
Molière a préféré sacrifier Dom Juan ou le festin de pierre pour pouvoir sauver le Tartuffe.
Quelques semaines après la publication de Dom Juan, on observe que l'athéisme sur le théâtre a énormément augmenté et que l'impiété et le libertinage s'y présentent à tous moments de l'imagination.

Genre/Sous-genre littéraire : Dom Juan est une tragi-comique.

Bref résumé (10 à 20 lignes) : Dom Juan est un seigneur libertin qui vient d'abandonner sa dernière épouse, Elvire, qu'il avait enlevé d'un couvent.
Indéterminé, il va de conquêtes amoureuses en conquêtes amoureuses et on le retrouve à séduire de jeunes paysannes en leur promettant le mariage.
Poursuivi par les frères d'Elvire qui veulent venger leur soeur déshonorée, Dom Juan rencontre un pauvre qui tente de corrompre en lui demandant de jurer donc grâce à ça il sauve la vie de Dom Carlos, le frère d'Elvire, qui, celui-ci, renonce à venger l'honneur de sa soeur.
Puis il trouve le tombeau d'un Commandeur, homme respectable qu'il a tué en duel. Il se moque de lui en conviant sa statue à diner avec lui.
De retour chez lui, défilent dans son appartement un de ses créanciers, son, Elvire et la statue du Commandeur.
Tou l'invite à revenir dans le droit chemin : payer ses dettes, respecter l'honneur recevoir l'amour de Dieu et accepter le regret. Dom Juan se joue de ces personnages en acceptant une attitude hypocrite.
A la fin de la pièce, la statue du Commandeur, qui représente la puissance, punit Dom Juan qui brûle sur scène d'un feu invisible.


Portrait des personnages principaux :
*Dom Juan : Il aime le plaisr sensuel, il ne veut que la jouissance physique. Un égoïsme moqueur, il est hypocrite, cynique et froid. Il manipule hommes et femmes pour arrvier à ses fins. Il séduitla femme qu'il désire avec le discours. le défi, orgueilleux, fier, Dom Juan veut affirmer sa supériorité de partout particulièrement la morale et la religion. Il n'accepte pas les devoirs qu'impose la vie sociale. Il est totalement à l'opposé du respect de l'autre, mais par contre il a un certain sens de l'honneur. Il est complètement libre et croyant. Jamais il ne communique, même lors d'une situation catastrophique. Il est athéiste. Il aime le pouvoir, abus du pouvoir de séduction, abus du pouvoir de sa position sociale. Il créer des conflits, violence verbale et physique. Refus de la contrainte.

*Sganarelle : C'est un valet discipliné, soumis. Il est l'ombre de son maître. C'est un clown, il est très superstitieux, craintif, il n'a aucun courage et abandonne son maître pour le moindre danger. D'une certaine façon, il est le double de Dom Juan, allant même jusqu' à ne pas payer ses dettes. Sganarelle est aussi le contraire de Dom Juan car lui croit au Ciel et à l'Enfer. Il est très naïf. Mais aussi incertain ; fidèle et contraint, complice et confident ; ou opposant et hypocrite dénonçant le libertinage (quelqu'un qui est complètement libre) de Dom Juan. C'est un pleurnichard. A la mort de son maître, il réclame des gages au lieu de pleurer sa mort.

Thèmes principaux :
L'impiété
La transgression
La séduction
L'hypocrisie et la méchanceté
L'erreur qu'il fait éviter quand on parle de Dom Juan : « Molière défend le libertinage »

Citations :
Acte I, scène 2
Extrait : « Quoi ! tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on ait plus d'yeux pour personne ? »
Cette scène est intéressante car elle montre l'infidélité, à Don Elvire, et le libertinage de Dom Juan.
On nous montre qu'il n'aime pas rester avec la même personne car pour lui ce n'est pas intéressant dee rester avec la même personne. Pour lui, il a le droit de regarder une autre femme, même s'il est marié, et de se marier quand il veut.


Sganarelle est un moraliste qui a peu d'effets sur Dom Juan. Il défend la morale qui veut que l'on soit fidèle (Acte I, Scène 2), que l'on respecte ses promesses, son père… Néanmoins, il a lui-même des dettes, qu'il n'a pas non plus la moindre intention de régler.
En faisant semblant de dénoncer Dom Juan ou de le défier, Sganarelle se rend plus souvent complice : quand Dom Juan promet le mariage à Charlotte et le prend comme témoin, il répond ironiquement :
Extrait : « il se mariera avec vous tant que vous voudrez. » (Acte II, Scène 2).
Bien sûr, il se moque de Dom Juan, mais en même temps il le soutient dans sa stratégie de séduction, mais Charlotte ne comprend pas le sens ironique de la phrase de Sganarelle.


Lien avec la séquence : Dom Juan a un lien avec la séquence que nous venons de voir.
Premièrement, nous avons étudié le Tartuffe de Molière, qui a été ecrit juste avant Dom Juan. Molière, s'est servi de cette pièce pour contre-attaquer alors que toute la société s'attendait à une pièce plus apaisante. de ce point de vue, le centre de la pièce est la tirade de l'hypocrisie( Acte V, Scène 2). Dans cette tirade, on peut voir Dom Juan devenir Tartuffe et protéger ses intentions derrière la religion.
Deuxièmement, dans notre séquence, nous avons parlé du théâtre, de la société à l'époque de Molière, comment ont été réceptionné les oeuvres de Molière à leurs publications ?...
Ensuite, on a vu l'hypocrisie envers la religion.
Avis personnel :
J'ai apprécié la lecture de Dom Juan mais je suis restée sur ma fin.
Dom Juan est un personnage qui peut en lui-même prêter au rire car c'est un libertin, un faux-dévot, en fin de pièce et il est totalement insouciant. Son libertinage a deux sens : le premier est qu'il n'est pas fidèle envers ses femmes et le deuxième il ne respecte que les règles et les normes qui lui semblent habituelles.
Il ne croit pas en Dieu, ce qui est choquant surtout pour un noble à l'époque de Molière, il pense que son comportement est normal, il faudrait même prendre exemple sur lui, ce qui m'a pas mal amusé tout au long de la pièce.
L'acte 2 est un acte bien construit par l'auteur car Dom Juan s'adresse avec une grande précision à deux paysannes dont il avait fait la cour auparavant en utilisant des gestes (didascalies : « bas à Mathurine »).
C'est à ce moment que Molière a montré à la fois l'intelligence et la traîtrise de ce personnage. Ça m'a beaucoup encouragé à lire la suite de la pièce pour mieux percer le mystère du personnage de Dom Juan.
Je trouve que c'est une histoire bien rédigée et bien mise en scène par Molière qui n'est pas trop compliquée à lire et à comprendre. C'est une pièce amusante.
Ce qui m'a pas beaucoup plu, c'est que la fin ne respecte pas les règles de bienséance et de vraisemblance. Je trouve qu'elle a été mal choisie, voire illogique car lorsque l'on croit connaître la fin (on pense que Dom Juan pourra s'en sortir, ce qui peut être une fin logique), Molière décide de tuer Do mJuan de façon irréaliste ce qui m'a fortement étonné. En effet, Dom Juan est tué par une statue censée représenter un spectre car il renoncé à la foi et a menti à ses proches.
Je m'attendais plutôt à une fin plus logique et ne se déroulant pas sur une scène qui casse l'univers que Molière avait créé dans Dom Juan.
Une fin qui laisse sur sa fin est une fin qui fait poser pleins d'autres questions aux lecteurs ou aux spectateurs car l'auteur n'a pas son style habituel d'écriture.