Dans la lignée d'
Héraclite, en 1960, le philosophe allemand
Eugen Fink publie
le Jeu comme symbole du monde. Cet ouvrage interroge magie et mythes, religions et cultes, philosophie et vie, héritage et transmission. Maintenant,« l'homme vit dans l'oubli du monde, dans l'orientation vers les choses, et dans l'intérêt par lequel il est orienté vers les choses. C'est pourquoi « le culte qui entreprend une action contre le nivellement et la banalisation de l'existence humaine est une tentative de faire briller à nouveau la lumière originelle du monde sur toutes choses finies ». Fink explique « comment une réalité ordinaire peut revêtir, en tant que support du sens ludique, une signification sacrée : l'homme pressent par-delà les choses « une dimension supérieure, la dimension du divin et du sacré, à laquelle il s'en remet pour les besoins de son existence ».