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Flore (Autre)Marguerite Duras (Autre)
EAN : 9791096575169
146 pages
Maison CF (30/10/2020)
4/5   2 notes
Résumé :
L’odeur de la nuit était celle du jasmin s’inscrit dans la continuité du livre de FLORE, Lointains souvenirs (Éditions Contrejour, 2016) qui proposait une variation autour de la jeunesse indochinoise de Marguerite Duras. Dans ce nouvel opus, elle puise dans ses souvenirs d’enfance, dans les récits de ses grands-parents qui ont vécu à la même période et aux mêmes endroits que Marguerite Duras d’insondables mystères nourrissant ce qu’elle ressent aujourd’hui comme une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre est une belle proposition artistique autour de l'Indochine de Marguerite Duras. Je suis donc très contente de mon cadeau de Noël car il va compléter ma collection duracienne.
Avec ce beau titre qui est celui de son exposition de photographies "L'odeur de la nuit était celle du jasmin" Flore reproduit une atmosphère ancienne, celle de la jeunesse de Marguerite Duras entre Vinh Long, Hanoï et le Mékong.
C'est un peu la suite de "Lointains souvenirs" le premier ouvrage de Flore qui utilise le même procédé. Je ferais d'ailleurs la même remarque pour cette nouvelle publication, c'est qu'il n'y a aucune explication technique et il faut aller sur internet pour comprendre que Flore réalise des tirages cirés et virés au thé. C'est très beau et cela donne un côté authentique mais j'aurais aimé en savoir plus.
De même, il semblerait que Flore tente de retrouver ses souvenirs d'enfance en faisant une incursion dans les lieux fréquentés par ses grands-parents, ceux qui sont communs à Marguerite Duras. Elle est donc allée sur place pour prendre des photos qui semblent dater d'un autre siècle et s'accordent parfaitement avec les phrases où courts extraits des livres de Marguerite Duras.
L'objet livre est d'autant plus précieux qu'il est publié en nombre limité.


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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ma mère me dit quelquefois que jamais, de ma vie entière, je ne reverrai des fleuves aussi beaux que ceux-là, aussi grands, aussi sauvages, le Mékong et ses bras qui descendent vers les océans, ces territoires d'eau qui vont aller disparaître dans les cavités des océans.
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Qui dira jamais l'odeur de la terre chaude qui fumait après la pluie. Celle de certaines fleurs. Celle d'un jasmin dans un jardin.
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Cette enfance me tracasse, pourtant, et suit ma vie comme une ombre.
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Video de Flore (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Flore
La photographe Flore au Petit Palais.
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